L-number

Les L-numbers ont été mis en place initialement par le magazine aquariophile allemand DATZ (Die Aquarien und TerrarienZeitschrift), la lettre L, initiale de « Loricariidae », étant suivie d'un numéro, correspondant à l'ordre d'importation.

L-218 (Peckoltia sp.)

Un L-number n'est pas un nom scientifique officiel, mais il permet d'identifier et de distinguer les différents Siluriformes par une sorte de « nom vernaculaire », alors même que l'espèce en question n'est pas encore décrite scientifiquement. Cette pratique devient commune, puisque les importations de loricariidés d'Amérique du Sud, sont souvent des spécimens qui n'ont pas encore été décrits. Actuellement, L-numbers sont utilisés non seulement par les amateurs, mais aussi par les biologistes, car ce système représente un bon palliatif pour une nouvelle espèce de poisson en l'absence de nom taxonomique valide.

Les animaux initialement commercialisés sous des L-numbers ont pu par la suite faire l'objet d'une description scientifique, pour certains, et ainsi recevoir une nomenclature binomiale valide. Cette nouvelle nomenclature peut les définir en tant que nouvelle espèce, ou bien les rattacher à une espèce déjà connue, dont ils constituent ainsi un nouvel écotype. Bien souvent, le L-number est toutefois conservé pour les usages commerciaux, ou pour définir l'écotype. Actuellement, on connaît plus de 600 espèces et formes de Loricariidés caractérisées par leur L-number.

Quand le Loricariidé reçoit un nom scientifique officiel, le L-number est retiré[1].

En général un L-number spécifique ne garantit pas l'existence réelle d'une espèce particulière. Ainsi, des L-numbers différents se sont avérés désigner des populations différentes d'une même espèce. Pour ajouter à la confusion, il se peut parfois qu'un même L-number désigne en réalité plusieurs espèces distinctes.

De plus, un autre magazine aquariophile, Das Aquarium, a créé un système similaire, en utilisant le préfixe LDA. Ce système dérivé a non seulement été créé pour concurrencer les L-number, mais aussi pour pallier une lacune, les L-numbers ne couvrant initialement, pour l'essentiel, que la sous-famille des Hypostominae.

Ci-dessous, les L-numbers sont listés dans l'ordre numérique croissant[2].