La Bonne Chanson (société)
La Bonne Chanson est une société d'édition canadienne et un label indépendant destiné à la diffusion de chansons françaises et canadiennes-françaises. La société a été fondée à Saint-Hyacinthe, Québec, Canada en 1937 par Charles-Émile Gadbois[1].
Pour les articles homonymes, voir La Bonne Chanson.
Fondation | 1937 |
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Fondateur | Charles-Émile Gadbois |
Pays d'origine | Canada |
Siège | Saint-Hyacinthe, Québec |
Histoire
Charles-Émile Gadbois, prêtre, musicien et folkloriste, fondateur de la société d'édition, réunit entre 1937 et 1951, plus de 500 chansons, issues du répertoire français et canadiens-français. Ces chansons d'abord imprimées sur des feuillets indépendants, sont ensuite regroupées et éditées en une dizaine d'albums[2].
En 1938, il voyage en Europe pour acheter les droits de publication de certaines chansons, dont ceux de Théodore Botrel et Albert Larrieu.
À partir de 1939, la maison d'édition lance une cinquantaine de disques consacrés au répertoire de la Bonne Chanson. Les interprètes sont François Brunet, Paul-Émile Corbeil, Jeanne Desjardins, Jules Jacob, Marthe Létourneau, le Quatuor Alouette, le Quatuor de la Bonne Chanson, David Rochette et Albert Viau[1].
De 1939 à 1952, une émission de radio « Le Quart d'heure de la Bonne Chanson », est diffusée toutes les semaines sur les ondes de la radio CKAC.
La Bonne Chanson élargit ses activités en créant un festival de chansons à partir de 1941, puis en lançant le périodique Musique et Musiciens, qui parait de 1952 à 1954[3].
La vente et la distribution perdure jusqu'en 1981, année où est publié un onzième album[4].
Les droits d’impression et de diffusion de La Bonne Chanson ont été acquis en 1991 par la maison d'édition Louise Courteau Éditrice.
Répertoire
Le répertoire est composé de chansons issus du folklore français ou canadiens-français, des airs d'opéras, des chansons religieuses, militaires, chants de Noël. Les chansons portent sur les thématiques soutenues par le clergé de l'époque : famille, patrie, nature, religion, amour et une certaine nostalgie pour un mode de vie traditionnel[5]. Gadbois promet « Un foyer où l'on chante est un foyer heureux ! ».
Gadbois signe lui-même une centaine de chansons, ou réécrit les paroles de certaines chansons pour les rendre conformes à l'objectif de son entreprise[4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « La bonne chanson » (voir la liste des auteurs).
- Cécile Huot, « La Bonne Chanson », L'Encyclopédie canadienne, sur https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr, (consulté le )
- Centre d’archives de Saint-Hyacinthe, « Chronologie de La Bonne Chanson (1937-1955) », sur http://chsth.com/bc/accueil.html, (consulté le )
- ISSN de la revue 0541-4369
- Le Réseau de diffusion des archives du Québec, « La Bonne Chanson : à propos », sur http://rdaq.banq.qc.ca/ (consulté le )
- Centre d’archives de Saint-Hyacinthe, « Contenu thématique des albums de La Bonne Chanson », sur http://chsth.com/bc/accueil.html, (consulté le )
Liens externes
- Site de l'exposition virtuelle « La Bonne Chanson »
- Fonds d'archives au Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe « Archives du Québec »
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