San Pedro Sula
San Pedro Sula est une ville et municipalité du nord-ouest du Honduras. Avec une population de 486 000 habitants (estimation 2002), c’est la deuxième plus grande ville du pays après la capitale Tegucigalpa et la capitale économique. C’est la capitale du département de Cortés.
San Pedro Sula | ||
Drapeau | ||
Administration | ||
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Pays | Honduras | |
Département | Cortés | |
Maire | Juan Carlos Zúniga (PLH) | |
Démographie | ||
Population | 1 073 824 hab. (2010[1]) | |
Densité | 1 278 hab./km2 | |
Population de l'agglomération | 1 445 598 hab. (2010) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 15° 30′ 13″ nord, 88° 02′ 00″ ouest | |
Altitude | 83 m |
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Superficie | 84 000 ha = 840 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Honduras
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Histoire
San Pedro Sula a été fondée en 1536 par Pedro de Alvarado sous le nom de Villa de San Pedro de Puerto Caballos. Son nom actuel est apparu cinq ans plus tard, en raison de sa localisation dans la vallée de Sula. C'était une petite cité de province jusqu'à l’arrivée du chemin de fer sur la mer des Caraïbes en 1888. La ville, qui ne comptait que quelques milliers d'habitants au début du XXe siècle, a connu une croissance exponentielle à partir de cette date.
Le , un incendie dans la prison de la ville a provoqué la mort de 104 personnes.
Le , une caravane s'est réunie dans la ville, pour fuir le pays en vue de rejoindre les États-Unis[2]. La caravane est formée majoritairement de Honduriens, mais aussi de Salvadoriens[2].
Criminalité
Le , une fusillade dans un atelier de chaussures fait 18 tués et plusieurs blessés[3].
La ville enregistre des records mondiaux pour son taux d'homicides[4]. En , la ville, gangrenée par le gang Mara 18, a été désignée comme étant la ville la plus dangereuse du monde, ville où l'insécurité est la plus forte, avec un taux d'homicides de 171,20 pour 100 000 habitants[5].
Économie
L’industrie du cigare est la principale activité. La ville compte aussi de nombreuses usines dites maquiladoras notamment américaines, chinoises et sud-coréennes dédiées à la fabrication de vêtements. Les conditions de travail déplorables et la grande instabilité des ouvertures et fermetures poussent de nombreux travailleurs à émigrer vers la zone frontalière sud du Mexique, notamment les villes de Tapachula et Frontera Comalapa et surtout vers les États-Unis, même si ce flux a diminué depuis la crise économique de 2008 qui frappe durement ce dernier pays.
La ville abrite l'aéroport international Ramón-Villeda-Morales, aussi appelé La Mesa.
Sport
San Pedro Sula possède deux clubs professionnels de football: Club Deportivo Marathón et Real España; l'équipe du Honduras de football joue également ses matchs à domicile à San Pedro Sula. La ville a été l'hôte des sixièmes « Juegos deportivos centroamericanos » (Jeux de l'Amérique centrale) en 1997 et l'a été de nouveau en 2009.
Religion
80 % de la population est catholique.
Évêché
- Diocèse de San Pedro Sula
- Cathédrale de San Pedro Sula
Notes et références
- « Cause des départs du honduras », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- (fr) Honduras: 18 tués par balles dans l'attaque d'un atelier de chaussures, AFP, 9 septembre 2010
- Dans l'enfer de San Pedro Sula, la ville la plus violente au monde, atlantico.fr, 12 décembre 2013
- « Most dangerous city : San Pedro Sula, Honduras », sur Boston.com (consulté le ).