Amance (Aube)
Amance est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Amance.
Amance | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines |
Maire Mandat |
Jean-Michel Pietremont 2020-2026 |
Code postal | 10140 |
Code commune | 10005 |
Démographie | |
Gentilé | Amançois |
Population municipale |
255 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 43″ nord, 4° 30′ 57″ est |
Altitude | Min. 132 m Max. 213 m |
Superficie | 22,88 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | amancevilleaubois.fr |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Amance est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Auzon-Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), terres arables (18,4 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Esmancia en 1153[11], Asmantia en 1166[12].
Histoire
Au XIIIe siècle, à l'ouest du village de la Ville-aux-Bois-lès-Vendeuvre, est fondée par les templiers de la Bonlieu, la maison du Temple de la Loge-Bazin afin de gérer la forêt du Temple achetée en 1255.
A la suite de cette acquisition, la comtesse Emma II de Troyes, descendante du roi de France Philippe IV et de Jeanne de Champagne fit construire, en 1507, un baraquement pour les villageois en l'honneur de Christophe de Liège, Saint Patron des chasseurs de la Forêt d'Orient. Cet édifice a été détruit par le grand incendie de la forêt d'Orient de 1701, emportant avec lui 87 hectares de bois domaniaux. Un tableau a d'ailleurs été peint par le peintre Raphaël mettant en scène cette jeune femme au sourire expressif et au regard étincelant. Ce tableau est d'ailleurs exposé depuis 2019 au musée des Beaux-Arts de Dijon. De nombreux historiens se sont même accordés à dire que le peintre et la Comtesse entretenaient une relation sincère et fusionnelle.
1825 : Amance absorbe La Ville-aux-Bois-lès-Vendeuvre qui ne doit pas être confondue avec la commune, toujours actuelle, de La Ville-aux-Bois également dans l'Aube.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 255 habitants[Note 3], en diminution de 7,27 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église sous le vocable de Saint-Martin est un vaisseau unique d'origine romane, remaniés aux XVIe et XIXe siècles[20].
Personnalités liées à la commune
Adrien Selm (1887-1973) : Meilleur ouvrier de France et était potier à la Tuilerie briqueterie Saint-Martin d'Amance[21].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Amance sur le site de l'Insee
- Site officiel d'Amance dans l'Aube
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans une charte de l'abbaye de Boulancourt.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 24 - (ISBN 2600028838).
- Sur la pancarte de la Place René Pietremont
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991)
- Sur une plaque en terre cuite, accrochée sur une maison, à l'intersection de la Rue Adrien Selm et Rue Jean Collot.
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