Laforce

Laforce est une municipalité de la province de Québec (Canada), dans la municipalité régionale de comté de Témiscamingue de la région administrative Abitibi-Témiscamingue[4].

Pour l’article homonyme, voir Laforce (homonymie).

Laforce

L'Expanse, un remorqueur de bois œuvrait pour la C.I.P. (Canadian International Paper). Il est entré en service sur le lac Simard en 1950[2].
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Abitibi-Témiscamingue
Subdivision régionale Témiscamingue
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Gérald Charron
2021-2025
Code postal J0Z 2J0
Constitution
Démographie
Gentilé Laforçois, oise
Population 320 hab.[3] ()
Densité 0,74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 00″ nord, 78° 44′ 00″ ouest
Superficie 43 446 ha = 434,46 km2
Divers
Code géographique 2485070
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Abitibi-Témiscamingue
Laforce
Géolocalisation sur la carte : Abitibi-Témiscamingue
Laforce
Géolocalisation sur la carte : Québec
Laforce
Géolocalisation sur la carte : Canada
Laforce
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    Fondée en 1938, la colonie de Laforce est nommée en l'honneur du ministre de la colonisation de l'époque, Joseph-Ernest Laforce[5].

    Géographie

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    C'est l'ouverture en 1937, du chemin qui relie Moffet à Laforce qui a permis le développement de cette colonie bâtie au cœur d'une vaste forêt vierge. Le premier à s'y établir est le commerçant et industriel Cyriaque Larouche, arrivé le . C'est lui qui ouvre le premier magasin (Magasin Devlin 1938) et le premier moulin à scie. Les premiers colons sont Napoléon Breton et son fils Rosaire, arrivés le pour y défricher la première terre du canton Brodeur. Sa famille de 19 enfants arriva à l'automne 1938. Un premier groupe de 13 colons arrive le , un second le et un troisième le . La première école ouvre ses portes en 1938. Laforce est un village qui respecte en tous points les prescriptions du Ministère de la colonisation. On y retrouve encore toutes les composantes d'un village de colonie des années 1930 et 1940 : le presbytère, le dispensaire, le magasin général, la résidence de Cyriaque Larouche, l'école, l'église et la première ferme. Plusieurs maisons du village et même l'église ont conservé leur revêtement extérieur ancien et respectent les plans approuvées par le Ministère. On y retrouve également une grange de colonie typique avec sa toiture mansardée[6].

    Le , Laforce devient une municipalité[5]. C'est la dernière-née des municipalités témiscamiennes.

    Communications

    Une route non-numérotée de 110 km qui emprunte le tracé des chemins forestiers relie Laforce à Val-d'Or, un pôle urbain majeur. Cette route méconnue est praticable à l'année[7].

    Démographie

    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    225295299174245231

    Économie

    La Municipalité a sur son territoire des terres fertiles, où aucun engrais chimique n’a jamais été épandu. Il est donc possible d'y faire de l'agriculture biologique surtout dans un contexte de mondialisation de l'agriculture.

    En ce qui a trait au tourisme, il y a un camping municipal[10] aux abords du lac Simard et la pêche sportive peut y être pratiquée en toutes saisons. On peut aussi avoir accès à des sentiers pédestres longeant des rapides de la rivière Klock.

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[11].

    Laforce
    Maires depuis 2001
    Élection Maire Qualité Résultat
    2001 Gérald Charron Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Isabelle Morin Voir
    2017 Gérald Charron (2) Voir
    2021 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


    Notes et références

    1. « Angliers et le remorqueur T.E. Draper », (consulté le )
    2. « Angliers et le remorqueur T.E. Draper », (consulté le )
    3. Recensement du Canada, 2016
    4. Répertoire des municipalités : Municipalité de Laforce (Témiscamingue) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
    5. Laforce sur Commission de toponymie du Québec
    6. Paul Trépanier, L'Est Témiscamien: Des patrimoines, une mémoire, Ville-Marie, Société de développement du Témiscamingue, 182 p., p. 161 à 163
    7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Laforce, MÉ » (consulté le )
    8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Laforce, MÉ » (consulté le )
    9. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    10. Archives des résultats des élections municipales
    11. Archives des résultats des élections municipales

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de l'Abitibi-Témiscamingue
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