Langues au Turkménistan
La langue officielle du Turkménistan est le turkmène depuis la mise en place de la constitution en 1992 ; elle est la langue maternelle de 72 % de la population du pays.
Langues au Turkménistan | |||||||||||
Langues officielles | Turkmène | ||||||||||
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Langues principales | Langues maternelles (%)[1] : |
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Principales langues étrangères | Russe et anglais[4] | ||||||||||
Le russe est la langue maternelle de 12 % de la population du pays (82 % de la population du pays n'a toutefois aucune connaissance du russe)[5].
Avant 1992, le russe était parlé et compris par la majorité de la population, scolarisée sous l'URSS. Mais depuis 1991, avec l'isolement du pays, et du fait que la majorité de la population ne fréquente pas la minorité russophone, ou ne voyage pas, le russe a tendance à être oublié, ce phénomène s'amplifie avec le temps. De nos jours, 18 % de la population parle le russe à des degrés divers. Le Russe serait en fait certainement beaucoup plus parlé que les 18 % de locuteurs indiqués officiellement, mais depuis 2005, le pays connaît certaines tensions avec la fédération de Russie, et se retirera notamment, en 2005 de la communauté des États indépendants, pour ne devenir qu'un État "associé". En fait, le pays tente de renouer avec ses origines de pays de l'Asie centrale, et une certaine forme de nationalisme s'observe depuis 2000, avec un certain éloignement, ou isolement, face à la fédération de Russie, ou le Turkménistan semble afficher de plus en plus son indépendance.
L'ouzbek est la langue maternelle de 9 % de la population du pays.
Le farsi (ou persan) est également présent, et de plus en plus appris à l'université, car l'Iran est un pays frontalier, avec lequel les échanges économiques sont importants. Il y a aussi la volonté de l'État turkmène que le turc, parlé en Turquie, soit une langue enseignée dans le pays ; mais la Turquie est un pays lointain, peu accessible à la majorité des Turkmènes, et trouver des enseignants est difficile, d'autant plus que le Turkménistan reste un pays assez fermé, même s'il a des relations diplomatiques avec la Turquie.
L'anglais, enseigné depuis 1992, ne progresse pas et stagne. Cette situation s'explique surtout par l'isolement du pays, et la pauvreté de la population qui ne voyage que rarement hors du pays. L'accès à l'anglais ne l'est principalement que par l'élite riche. Depuis la fin de l'URSS, en 1991, le russe reste la langue véhiculaire entre les ethnies au Turkménistan.[réf. nécessaire]
Toutefois, l'anglais est une langue importante pour le tourisme, pour recevoir les visiteurs et touristes étrangers (dont occidentaux), dont le nombre est limité, du fait que le pays est assez fermé.
L'accès à Internet est assez limité, et surtout en accès pour les membres de l'élite du pays, ou des classes aisées, souvent proches du régime. Les 21 % de consultations des pages Wikipédia en langue anglaise concernent surtout les consultations Internet de touristes, ou étrangers de passage, ou du fait d'étudiants anglicisants.
Notes et références
- https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2098.html#tx
- (en) « Distribution of content languages among websites that use .tm. ».
- (en) « Wikimedia Traffic Analysis Report - Wikipedia Page Views Per Country - Breakdown. ».
- http://www.osce-academy.net/upload/file/language_use_and_language_policy_in_central_asia.pdf, page 19.
- « Window on Eurasia : De-Russianization Accelerating Across Central Asia », sur blogspot.fr (consulté le ).
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