Larbi Louazani
Larbi Hamzi (en arabe : حمزي العربي), plus connu sous le nom de Cheikh Larbi Louazani, est né le à Beni Ouazzane, près de Tlemcen en Algérie. Mort à Tlemcen le (à 42 ans), il était musicien et chanteur dans le style Gharnati.
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Surnom | Cheikh Larbi Louazani |
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Naissance |
Beni Ouazzane ![]() |
Décès |
(à 42 ans) Tlemcen ![]() |
Activité principale | Tisserand |
Genre musical | Musique arabo-andalouse |
Instruments | Oud |
Années actives | De 1960 à 1979 |
Labels | Gharnata, El-Farah |
Influences | Gharnati |
Biographie
Tisserand de métier, Il commença sa carrière de musicien à l'âge de 18 ans avec l’association musicale Gharnata qui remporta le premier prix ainsi que la médaille d'or au premier festival de musique andalouse d'Alger en 1967. Il s'imposa à travers l'Algérie grâce à sa passion du luth. En 1970, il créa sa propre troupe baptisée El-Farah.
Il écrivit une trentaine de chansons dont Dib ma yatraba (le loup ne s'apprivoise pas) qui a été reprise par quelques musiciens.
Cultivant un amour pour les figures géométriques arabes, il se livrait également à la sculpture et à l'ornement, décorant ainsi la mosquée du quartier populaire Boudghen de Tlemcen.
Le , Larbi Louazani fut frappé d'un accident cardio-vasculaire qui paralysa la moitié de son corps. Il s'éteint le à Tlemcen.
Après sa mort, il tomba dans l'oubli et deux chansons furent octroyée à l'ex-RTA sur les 3 qu'ils exigeaient gratuitement.
Aujourd'hui, il n'existe pratiquement plus aucune trace de ses œuvres musicales. Néanmoins, des hommages lui sont parfois dédiés par des fidèles de la troupe El-Farah et des journaux nationaux[1].
Notes et références
- B. Abdelmadjid, « Cheïkh Larbi Louazani, un talentueux musicien », Liberté, (lire en ligne)
Liens externes
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