Laurel Hubbard

Laurel Hubbard, née le , est une haltérophile néo-zélandaise. Sélectionnée pour les Jeux olympiques d'été de 2020, elle devient la première sportive trans à concourir aux Jeux[1]. Elle est 7e mondial dans la catégorie des femmes de +87 kg[2].

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Laurel Hubbard
Contexte général
Sport haltérophilie
Période active 2017 -
Biographie
Nom de naissance Gavin Hubbard
Nationalité sportive néo-zélande
Nationalité Nouvelle-Zélande
Naissance
Lieu de naissance Auckland

Jeunesse

Son père est Dick Hubbard (en), l'ancien maire d'Auckland[3].

Laurel Hubbard, assignée garçon à sa naissance sous le prénom de Gavin, fait son coming out trans en 2012[4]. Elle commence son hormonothérapie la même année[2].

Carrière

Laurel Hubbard fait ses débuts en haltérophilie avant son coming-out et établit un record junior masculin de Nouvelle-Zélande en 1998[5]. Elle avoue dans une interview en 2017 qu'elle a commencé l'haltérophilie en tant qu'homme dans l'espoir de devenir plus masculine[2].

En 2017, elle est autorisée par le Comité international olympique à concourir dans les catégories féminines après avoir prouvé que son taux de testostérone était inférieur aux seuils demandés[6].

Lors des Jeux du Commonwealth de 2018, Hubbard se blesse au niveau de l'épaule lors de la compétition[7] alors qu'elle était en tête pour l'or[8]. Elle revient à la compétition l'année suivante en remportant deux médailles d'or aux Jeux du Pacifique de 2019[9].

Jeux olympiques de 2020

Le , le Comité olympique de Nouvelle-Zélande annonce sa qualification pour les Jeux olympiques d'été de 2020 dans la catégorie des +87 kg[1]. Elle devient alors la première athlète trans à concourir aux Jeux olympiques[1] et l'haltérophile la plus âgée à se qualifier avec, à 43 ans, plus de vingt ans de plus que la plupart des autres concurrentes[10],[11]. L'haltérophile belge Anna Van Bellinghen déclare que laisser une femme trans concourir est injuste et que la situation est une « mauvaise blague »[12] mais Laurel Hubbard est soutenue par la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern[1]. Le , Laurel Hubbard échoue face à une barre à 120 kg et deux barres à 125 kg[11].

Le surlendemain, elle annonce sa retraite sportive[11].

Références

  1. (en) « Weightlifter Laurel Hubbard will be first trans athlete to compete at Olympics », sur the Guardian, (consulté le )
  2. (en) « Tokyo Olympics: Transgender Olympian Laurel Hubbard's journey to 'just be me' », sur Stuff, (consulté le )
  3. (en) « 'She has every right to compete with women': Transgender weightlifter sparks criticism after competition win », sur nz.news.yahoo.com (consulté le )
  4. (en) « Weightlifting: Transgender lifter Laurel Hubbard wins first international outing », sur NZ Herald (consulté le )
  5. http://www.sporty.co.nz/asset/downloadasset?id=58b9b97e-f4ab-4e94-a2fe-507c024cb178
  6. (en-GB) « Transgender weightlifter defies critics », BBC Sport, (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Hubbard has no regrets, stays 'true to sport' », sur RNZ, (consulté le )
  8. (en) « Transgender weightlifter Laurel Hubbard's eligibility under scrutiny », sur the Guardian, (consulté le )
  9. (en) « Transgender weightlifter Hubbard beats home favourites after driving incident », sur www.insidethegames.biz, (consulté le )
  10. (en) « Olympics-NZ weightlifter Hubbard to become first transgender athlete to compete at Games », sur Reuters, (consulté le )
  11. « JO : l'haltérophile transgenre Laurel Hubbard annonce sa retraite sportive », Le Figaro, .
  12. (en) « Tokyo Olympics: Belgian weightlifter Anna Van Bellinghen calls Kiwi Laurel Hubbard's inclusion at Games a joke », sur NZ Herald (consulté le )

Liens externes

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