Laurent Stalla-Bourdillon

Laurent Stalla-Bourdillon, né le dans le 11e arrondissement de Paris, est un prêtre et théologien catholique français. Fils d’une mère (interprète de russe) et d’un père (conseil en propriété industriel), il perçoit le primat de la vie spirituelle à l’occasion d’une retraite à l’abbaye de Saint Wandrille en 1987. Ce sera le début du chemin de discernement de sa vocation jusqu’à la prêtrise.

Laurent Stalla-Bourdillon
Fonctions
Directeur
Service pour les professionnels de l'information (d)
depuis
Directeur
Service pastoral d'études politiques
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
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Religion

Formation

Diplômé du CESEM de Reims en 1991, il entre au séminaire de Paris en 1992 après une année de service militaire. Ordonné prêtre pour le diocèse de Paris, le à Notre-Dame de Paris par le cardinal Jean-Marie Lustiger, il obtient une licence canonique de théologie en 2000 à l’Université pontificale grégorienne à Rome où il étudie de 1998 à 2000. Depuis 2018, il est le directeur du Service pour les Professionnels de l’Information (S.P.I)[1], créé à l’initiative de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Parcours et Ministères

Après avoir été vicaire à Saint-Étienne-du-Mont et aumônier au lycée Louis-le-Grand (2002-2006), puis aumônier de l’université de Paris-Dauphine (2006-2009) et membre de l’aumônerie étudiante à Saint-Germain-des-Prés (2006-2012), il est nommé curé de la paroisse Sainte Clotilde de 2012 à 2018. Il devient alors l'aumônier du monde parlementaire français de 2012 à 2018 et dirige le Service Pastoral d’Études Politiques (S.P.E.P) tout en étant curé-recteur de la basilique Sainte-Clotilde.

Engagé dans l’Enseignement Catholique, il accompagne l’Institut Supérieur de Formation des enseignants (ISFEC Ile-de-France) depuis 2006, et enseigne également au collège des Bernardins à Paris.

Observateur de la vie politique, sa réflexion porte sur les rapports entre l’anthropologie individuelle et l’anthropologie sociale. Il considère que toute édification cohérente du corps social suppose une meilleure mise en évidence des principes anthropologiques qui fondent la nature humaine, que sont la parole et le corps. Selon lui, une authentique socialité humaine requiert un effort de penser la nature humaine, doublé d’un effort d’étudier les raisons qui fondent la crédibilité de la révélation biblique et évangélique.

Depuis , au sein du Service pour les Professionnels de l’Information (S.P.I), il analyse l’évolution des sociétés marquées par la place du numérique. Par l’effet de masse et par le poids croissant des technologies de l’information, les médias en général façonnent les représentations que le public se fait des religions et des questions spirituelles. L’Église se doit de créer des occasions de rencontres et de dialogues avec les professionnels de l’information. Deux grands sujets nous occupent : le traitement médiatique des questions spirituelles et religieuses et les questions sur la rationalité, la croyance et la crédulité à l’ère du numérique. La parole et la confiance sont pour lui les deux aspects essentiels autour desquels une société laïque et les traditions religieuses doivent collaborer au service d’une société digne de l’homme.

Écrits

Ouvrages

Ouvrages collectifs

Tribunes

Le père Laurent Stalla-Bourdillon est l'auteur d'un nombre important de tribunes notamment dans les quotidiens nationaux tel que Le Figaro[2] et les hebdomadaires tels que La Vie[3], Aleteia[4] ou encore Famille chrétienne[5]. En novembre 2021, à l’issue de l’Assemblée plénière des évêques de France qui venait de reconnaître la responsabilité de l’Eglise dans les abus et crimes sur des enfants, il publie dans l’hebdomadaire LA VIE [6], une tribune courageuse portant sur le processus de nomination des évêques, évoquant la nécessité de le rendre moins opaque et moins discrétionnaire, suggérant une plus grande implication des chapitres, des prêtres et des fidèles dans ce processus.

Frappé par le manque de culture religieuse des jeunes, il publie en décembre 2021, dans le quotidien La Croix, un texte dans lequel il interroge la part de responsabilité de l’Etat dans la permanence de l’antisémitisme, du fait de l’absence de culture religieuse chez les jeunes. L’ignorance nourrit la peur et la peur le mépris, il affirme qu'il appartient à l’Etat, sans déroger au principe de neutralité, de veiller à la bonne entente des citoyens de diverses confessions, en leur permettant d’accéder à une connaissance respectueuse des divers traditions religieuses présentes dans le pays.[7]

Allocutions et colloques

Le père Laurent Stalla-Bourdillon intervient régulièrement dans les débats médiatiques et publics. Lors d’un colloque portant sur les jeunes, les médias et la laïcité organisé par l’observatoire de la laïcité, le père Laurent Stalla-Bourdillon a rappelé que « l’État devait être le gardien de la liberté de conscience, mais que le politique pouvait rappeler aux religions que la condition de leur place dans la société était leur capacité à favoriser une société unie et commune. ». Pour lui, « l’ignorance, en particulier des religions, devait être partout combattue, en particulier par l’Éducation nationale, car c’est l’ignorance qui construit la peur »[8].

Sources

Notes et références

Liens externes

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