Le Convoi de la peur

Le Convoi de la peur (Sorcerer) est un film américain réalisé par William Friedkin, sorti en 1977. Il s'agit d'une nouvelle adaptation du roman de Georges Arnaud déjà adapté par Henri-Georges Clouzot avec le film Le Salaire de la peur.

Pour les articles homonymes, voir Sorcerer.

Le Convoi de la peur
Croquis réalisé par le décorateur du film John Box pour le camion nommé Sorcerer, qui donne son titre original au film.
Réalisation William Friedkin
Scénario Walon Green
Acteurs principaux
Sociétés de production Film Properties International N.V.
Paramount Pictures
Universal Pictures
Pays de production États-Unis
Genre thriller
Durée 121 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Lorsque William Friedkin, grand admirateur de Clouzot, se lance dans ce projet, il jouit d'une grande liberté à Hollywood grâce aux succès de ses précédents films French Connection et L'Exorciste. Il est libre de concevoir le film qu'il désire, même s'il ne doit s'agir, au départ, que d'un film à budget moyen. Alors que le scénario est écrit pour des stars internationales telles que Steve McQueen, elles se désengagent du projet pour diverses raisons et le réalisateur doit se rabattre sur des acteurs moins connus. Le tournage du film est long et difficile, ce qui entraîne une hausse importante de son budget. Cela s'explique par les conditions naturelles difficiles des lieux de tournage et par la personnalité exigeante et perfectionniste du réalisateur.

Le Convoi de la peur est un échec public : sorti une semaine après La Guerre des étoiles, il pâtit notamment de la concurrence avec le film de George Lucas, et souffre de l'absence dans sa distribution de stars internationales.

Synopsis

Trois hommes sont amenés à fuir leur pays pour des motifs divers. Manzon, vétéran de la Seconde Guerre mondiale et banquier à Paris, risque la prison pour cause de spéculation. Scanlon, chauffeur d'un groupe de gangsters new-yorkais tenu par le dirigeant Donnelly, a tué son patron et deux autres compères dans un accident de voiture, leur dispute l’ayant déconcentré au volant. Il a ainsi perdu toute protection, alors qu’il est recherché pour avoir blessé le frère prêtre d'un puissant parrain. Kassem, terroriste palestinien, a la police israélienne à ses trousses. On les retrouve tous les trois gagnant péniblement leur vie en travaillant comme ouvriers dans une raffinerie de pétrole au fin fond de l'Amérique du Sud. Repaire des damnés de la Terre, le petit village où ils vivent est un bidonville insalubre et sordide. Ils ne tardent pas à vouloir quitter cet enfer. Mais une importante somme d'argent, qu'ils ne possèdent naturellement pas, leur est nécessaire pour y parvenir.

Une occasion inespérée de la gagner se présente pourtant. Il s'agit de transporter à bord de deux camions de la nitroglycérine à travers la jungle. En dépit de l'immense danger que représente cette expédition car la nitroglycérine explose au moindre choc, nombreux sont ceux qui participent au concours destiné à trouver les meilleurs chauffeurs. Les trois hommes sont sélectionnés ; Nilo, un tueur professionnel, est le quatrième (en réalité, il a vraisemblablement assassiné celui qui devait initialement conduire le camion). Les hommes réparent de vieux camions et y chargent la nitroglycérine. Le camion que conduisent Scanlon et Nilo porte, sur sa carrosserie, le nom de Lazaro, celui de Kassem et Manzon est le Sorcerer.

D'immenses difficultés jalonnent leur épopée. Ils doivent affronter une piste particulièrement difficile, avec des chaussées étroites, des ponts de bois qui cèdent sous le poids des camions et des zones inondées. Le convoi, après avoir franchi une rivière en crue, se trouve arrêté par la chute d'un arbre. Kassem a l'idée de le faire sauter avec une des caisses de nitroglycérine et fabrique un détonateur improvisé. Une fois le passage dégagé, Manzon et Kassem partent devant dans le premier camion, mais un pneu éclate et les deux hommes explosent avec le chargement. Arrivés sur les lieux du drame, Scanlon et Nilo sont pris par quatre guérilléros qui veulent les tuer pour leur voler le camion. Nilo sort son arme et tue trois des bandits avant d'être lui-même grièvement blessé. Scanlon tue le dernier agresseur à coups de pelle. Il reprend la route, mais Nilo succombe à ses blessures et le camion tombe en panne sèche. C'est donc à pied que Scanlon amène une caisse de nitroglycérine au puits de pétrole en feu. De retour au village, il touche la prime mais il ne sait pas où aller. Plus grave, les assassins lancés à sa poursuite ont retrouvé sa trace...

Fiche technique

Distribution

Production

Projet et scénario

Le film d'Henri-Georges Clouzot, Le Salaire de la peur, sorti en 1953, a fortement marqué dans son adolescence le réalisateur William Friedkin[2]. Il expliquera par la suite qu'il ne s'agit néanmoins pas pour lui du meilleur film de Clouzot même s'il apprécie beaucoup l'histoire[3] et qu'il trouve que « c'est un film très bien fait, plein de suspense[3]. » Lors de la sortie en France de son grand succès, L'Exorciste, il émet le vœu de rencontrer à Paris des cinéastes français pour lesquels il a une forte admiration, parmi lesquels Clouzot (à qui il s'adresse en disant « Maestro »)[4]. Il lui apprend qu'il a pour projet de « refaire le Salaire de la peur. » Le réalisateur français tente de l'en dissuader, en qualifiant l'œuvre de « vieux truc fatigué[4]. » Clouzot accepte néanmoins de lui donner les droits (qu'en vérité il ne possède pas) et Friedkin lui dit « Je vous promets que je ne ferai pas aussi bien que vous[4]. »

Il s'agit pour Friedkin de faire non pas un remake, mais une nouvelle version de ce qu'il considère comme « une histoire classique[3]. » avec des personnages qui sont d'ailleurs différents de ceux du film d' H.-G. Clouzot[3]. Il travaille au scénario avec Walon Green qui s'inspire du roman de Gabriel García Márquez Cent ans de solitude pour ajouter à l'histoire une part de réalisme magique[5]. Après les succès des deux précédents films de William Friedkin, French Connection (qui lui a valu un oscar du meilleur réalisateur) et L'Exorciste (troisième meilleure recette de tous les temps), William Friedkin est « un des rois du Nouvel Hollywood[6]. » Les deux hommes se sentent donc très libres pour écrire ce qu'ils veulent[7]. Ils arrivent à une version finale du scénario en quatre mois de travail[5]. Il doit au départ s'agir d'un film au budget moyen (environ deux millions de dollars)[7]. Friedkin a en effet en projet un film plus ambitieux sur le triangle des Bermudes et les extraterrestres, projet qu'il abandonnera après la sortie de Rencontres du troisième type de Steven Spielberg[7].

Attribution des rôles

Steve McQueen, pour qui le rôle principal a été écrit.

Le casting du film est « long et difficile[7]. » Trois des quatre personnages principaux doivent être incarnés par des « stars internationales[3] » : Steve McQueen, qui a donné un accord de principe pour le personnage de Jackie Scanlon, Lino Ventura (Victor Manzon) et Marcello Mastroianni (Nilo) auxquels se joint Amidou (Kassem)[5]. C'est pour ce quatuor que les rôles ont été écrits[3]. Alors que Steve McQueen juge qu'il s'agit du « meilleur scénario qu'[il ait] jamais lu », l'idée d'un tournage en dehors des États-Unis l'inquiète : il vient d'épouser Ali MacGraw, il a peur qu'elle ne l'attende pas et qu'elle le quitte[7]. L'acteur demande que soit trouvé un rôle pour sa femme mais William Friedkin lui répond qu'il s'agit « [d']une histoire de mecs ». Il demande alors qu'elle soit productrice associée afin d'être présente sur le tournage ou encore que le film se fasse sans quitter les États-Unis[7]. Toutes ces demandes sont refusées par le réalisateur et l'acteur se retire du projet[7].

D'autres défections vont suivre : Marcello Mastroianni vient d'avoir une enfant dont la mère, Catherine Deneuve, refuse qu'elle soit emmenée en Équateur où une grande partie du tournage doit avoir lieu[5]. Robert Mitchum refuse le rôle de Scanlon[5]. William Friedkin choisit finalement pour ce rôle Roy Scheider, acteur qui vient de connaître un grand succès avec le rôle principal des Dents de la mer et qu'il avait dirigé dans French Connection. Scheider lui tient néanmoins un peu rigueur de lui avoir refusé le rôle du père Karras dans L'Exorciste[5]. Ce choix ne convient pas à Lino Ventura qui s'interrogeait déjà sur sa participation à ce film et décide de quitter le projet[5]. Il est remplacé par Bruno Cremer, que William Friedkin juge bon acteur même s'il n'a aucune notoriété aux États-Unis[5]. Et il engage Francisco Rabal, qu'il avait envisagé pour un rôle dans French Connection, pour incarner ici le personnage de Nilo[5].

Le réalisateur dira par la suite qu'il s'agissait d'un film qui réclamait des stars, et que c'est aussi parce qu'il voulait à l'époque se montrer indépendant par rapport aux studios qui demandaient à ce qu'il en engage qu'il n'a pas nécessairement voulu en embaucher[8].

Tournage

Croquis du camion Lazaro réalisé par le décorateur du film.

Pendant la préproduction, le budget du film augmente jusqu'à atteindre douze millions de dollars[7]. Lew Wasserman, qui dirige MCA à qui appartient Universal, ne veut pas confier un tel budget à William Friedkin, en particulier pour un tournage en pleine jungle[1]. C'est alors que Charles Bluhdorn, qui dirige le conglomérat Gulf+Western auquel appartient la Paramount Pictures propose de faire le film en partenariat avec la Paramount[1]. Le film est alors produit à la fois par Universal et par la Paramount, ce que Peter Biskind, dans son livre le Nouvel Hollywood, qualifie « [d']exceptionnel[1]. »

Charles Bluhdorn propose de tourner le film en République dominicaine, où la Gulf+Western a des intérêts[1]. William Friedkin accepte cette proposition car il juge que la Gulf+Western est une compagnie qui exploite de manière scandaleuse les ressources des pays d'Amérique latine, en oppressant leurs populations et leurs gouvernements[1]. Bien que L'Exorciste l'ait rendu millionnaire, il estime qu'en travaillant pour cette société là où elle exerce ainsi son pouvoir il lui sera plus facile de ressentir ce que ressentent ses personnages[1]. Sur place, Friedkin constate à quel point la Gulf+Western exploite et maintient dans la pauvreté les dominicains, traitant le gouvernement du pays « comme ses salariés[1]. » Il fait afficher sur un mur, dans le décor du bureau du président de la compagnie pétrolière, une photo du siège de la Gulf+Western[9].

William Friedkin embauche le directeur de photographie Dick Bush après avoir admiré son travail notamment sur le film Tommy. Si celui-ci assure bien les plans filmés dans les villes de Veracruz, Jérusalem, Paris et New York, ce n'est en revanche nullement le cas avec les séquences dans la jungle. De ce fait Friedkin le débauche puis le remplace par John M. Stephens[10].

Le film est ainsi tourné en République dominicaine, ainsi que dans le New Jersey, à Jérusalem et à Paris[1]. Sur le tournage, William Friedkin, très exigeant, n'hésite pas à faire refaire les prises de très nombreuses fois pour arriver à ce qu'il désire[3]. Sa personnalité, son caractère perfectionniste, irascible et colérique, rendent l'ambiance « invivable » sur le plateau[9]. Le réalisateur renvoie et remplace de nombreux collaborateurs (le film aura notamment cinq producteurs exécutifs, avant que Friedkin lui-même n'assure cette fonction)[9].

La lumière naturelle dans la jungle est très changeante, ce que Friedkin n'a pas prévu et ce qui explique selon lui qu'il s'agit d'un tournage long : le réalisateur veut garder l'unité lumineuse de ses scènes et doit donc attendre que la lumière souhaitée revienne[3]. La séquence du pont de corde demande trois mois de tournage[3]. Elle ne peut en effet être filmée que le matin, entre 7 heures et 11 heures pour retrouver la lumière grise avec laquelle son tournage a débuté ; plus tard il y aurait trop de soleil[3]. La pluie est artificielle, créée avec des machines qui pompent l'eau de la rivière avec des ventilateurs qui la diffusent sur la scène[3].

Le budget final atteint 22,5 millions de dollars[1].

Musique

William Friedkin choisit d'engager le groupe allemand Tangerine Dream pour composer la bande originale du film. Le réalisateur a découvert le groupe en 1973 à Munich où il était venu assister à une projection de son film L'Exorciste. Un an plus tard, Friedkin les rencontre à Paris et leur raconte l'histoire[11]. Le groupe est emballé et décide de signer. C'est leur première collaboration avec le cinéma hollywoodien. Alors que le tournage n'a pas encore débuté, le leader du groupe, Edgar Froese, compose la musique en se servant uniquement du script fourni par Friedkin. Plus tard, durant le tournage en République dominicaine, le réalisateur reçoit par colis une maquette de la musique sur bande. N'étant pas équipé pour l'écouter, il la renvoie à Mexico avec l'instruction de la copier sur cassette. Friedkin est immédiatement séduit par cette musique et juge qu'elle peut coller parfaitement aux images de son film[12].

Post-production

Lors du montage du film, William Friedkin, se sentant toujours sûr de lui grâce au succès et à l'argent récoltés par ses précédents films, refuse de prendre en compte les demandes de la production[13]. Lorsque le directeur du département film d'Universal, Ned Tanen (en), voit le film, il est extrêmement déçu et juge que le résultat n'est pas à la mesure des efforts déployés[13].

Par ailleurs Roy Scheider juge que le retrait de séquences, où son personnage se lie d'amitié avec un enfant, porte gravement préjudice à l'image qu'il dégage dans le film. L'acteur ne pardonnera jamais cet acte à Friedkin et ce jusqu'à sa mort en 2008.[réf. souhaitée]

On peut observer au moins quatre erreurs de raccord dans le film :

  • Lorsque Serrano propose de guider Martinez sur le virage boisé, celui-ci a son bandeau sur la tête sur le plan large alors que, dès le gros plan qui suit, il ne le porte plus.
  • Lorsque Dominguez et Nilo descendent de leur camion pour regarder le pont de corde, Nilo renfile sa veste en insérant ses deux bras dans ses manches mais s'interrompt juste avant d'ajuster son col. Lorsque, deux plans plus tard, il apparaît face à la caméra, son bras droit est soudainement à l'extérieur de sa manche.
  • Dominguez et Nilo traversent le pont de corde sous une grosse tempête accompagnée d'une averse. Quelques kilomètres plus loin (quand Dominguez parle de double prime), le temps est brusquement sec et plus lumineux. Pourtant, lorsque Serrano et Martinez traversent (au même moment) le pont à leur tour, la tempête est toujours là.
  • Quand Serrano se réfugie entre les racines d'un arbre pour se protéger de l'explosion de celui tombé sur la route, il garde son chapeau dans la main. Une fois l'acte passé, Serrano se relève avec soudainement son chapeau sur la tête.

Accueil du film

Le Convoi de la peur ne rapporte que 9 millions de dollars de recettes dans le monde, ce qui est un cuisant échec public[8]. L'époque a changé depuis les précédents succès de Friedkin comme French Connection, en 1971 ; le film est « trop destructuré et trop sombre » pour un public qui fait un triomphe à La Guerre des étoiles, sorti une semaine avant[8]. Certains cinémas, comme le Chinese Theatre à Los Angeles, ne gardent Le Convoi de la peur à l'affiche qu'une semaine avant de reprogrammer le film de George Lucas[8].

Par la suite, William Friedkin regrettera son attitude lors du casting, disant qu'il aurait par exemple pu tourner le film aux États-Unis, près de la frontière mexicaine, afin que Steve McQueen pût incarner le personnage principal mais qu'il a refusé de le faire par « arrogance[3] ». Selon lui, le système hollywoodien réclamait une star de ce calibre : « J'ai fait une erreur avec Steve McQueen. Je n'avais pas compris que les gros plans à Hollywood étaient plus importants que les plans d'ensemble. Le visage de Steve sur grand écran valait mieux que tous les paysages du monde[8]. »

Autour du film

  • Bien que ce soit une production américaine, le film respecte malgré tout la langue nationale de chaque pays où l'histoire se déroule : ainsi les figurants locaux parlent l'arabe à Jérusalem, le français à Paris et l'anglais à New York. Pour ce fait, William Friedkin a engagé des acteurs ayant les nationalités respectives (le New-Yorkais Roy Scheider, les Français Bruno Cremer, Jacques François, Amidou et le Suisse Jean-Luc Bideau...)
  • Jennifer Nairn-Smith (en), qui est alors la compagne de William Friedkin, le rejoint pendant le tournage à Jérusalem pour lui annoncer qu'elle est enceinte et désire l'épouser, ce qu'il refuse[1].
  • C'est le dernier film de l'acteur allemand Karl John qui décède six mois après la sortie du film.
  • Un épisode des Simpson intitulé Mr Plow parodie le film de Friedkin. Homer Simpson se retrouve sur un pont qui tangue dangereusement accompagné d’une musique parodiant les envolées synthétiques de Tangerine Dream.
  • Un pourcentage des bénéfices aurait dû être versé à Henri-Georges Clouzot, mais le film n'en fit point[réf. nécessaire].
  • Le tournage du film a été plombé par, entre autres déconvenues, la malaria.[réf. souhaitée]
  • En , une version Director's Cut du film sort en salles. L'image et le son ont été remasterisés, aucune nouvelle scène. Il est édité en DVD (pour la première fois en France) et en Blu-Ray le .
  • En 1980, dans Shukumeï, de Yann, le dessinateur de BD Didier Conrad reprend intégralement l'affiche et plusieurs scènes du film.

Distinctions

Notes et références

  1. Biskind 2006, p. 331.
  2. Biskind 2006, p. 211.
  3. [vidéo] Le Convoi de la peur : entretien avec William Friedkin par Olivier Père, sur son blog,
  4. Biskind 2006, p. 236-237.
  5. Sorcerer, l’histoire d’un tournage apocalyptique pour William Friedkin, Anastasia Lévy, Télérama, 2 décembre 2013.
  6. Le Convoi de la peur, chef-d'œuvre maudit de Friedkin, Arnaud Bordas, Le Figaro, 4 décembre 2013.
  7. Biskind 2006, p. 330.
  8. Biskind 2006, p. 361-362.
  9. Biskind 2006, p. 332.
  10. Sorcerer, une conversation entre William Friedkin et Nicolas Winding Refn, février 2015.
  11. Texte signé Friedkin indiqué sur la pochette de la Bande originale du film, éditée chez MCA Records.
  12. Sorcerer, une conversation entre William Friedkin et Nicolas Winding Refn, février 2015.
  13. Biskind 2006, p. 333-334.

Annexes

Bibliographie

  • Peter Biskind (trad. de l'anglais), Le Nouvel Hollywod, Paris, Le Cherche Midi (réédité en Points), , 692 p. (ISBN 978-2-7578-0427-8)
  • William Friedkin (trad. Florent Loulendo), Friedkin Connection : Les Mémoires d'un cinéaste de légende, La Martinière, , 640 p. (ISBN 978-2-7324-6601-9 et 2-7324-6601-8, lire en ligne)

Liens externes

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