Le Drôlatique
Le Drôlatique revue humoristique illustrée, est un journal satirique hebdomadaire paru en 1867, fondé par Alfred de Caston (pseudonyme de Léon-François-Antoine Aurifeuille).
Le premier numéro sort le 13 avril 1867 avec comme titre Drolatic-Industry qui sera abandonné à partir du numéro 3. Comme les nombreuses publications de cette époque, il se présente sur 4 pages au format 48.7 x 34.3 cm. La première page est occupée par un portrait-charge en lithographie, les pages suivantes développent une texte biographique sur la personnalité mise en avant, des rubriques diverses et la dernière page des encarts publicitaires. Le journal paraît le samedi ou le dimanche et comme ses concurrents est vendu dix centimes.
Les principaux dessinateurs employés sont Émile Durandeau pour les premiers numéros puis Étienne Carjat. Le journal disparaît avant la fin de 1867 après une vingtaine de numéros.
Liste des portraits-charges publiés
- - 13 avril : Drolatic-Industry dessin non titré par Émile Durandeau
- - 20 avril : Drolatic-Industry Dorigny[1] par Émile Durandeau
- - 28 avril : Albert Wolff par Émile Durandeau
- - 05 mai : Carlotta Patti par Émile Durandeau
- - 11 mai : Baron Taylor par Émile Durandeau
- - 18 mai : Hippolyte de Villemessant par Émile Durandeau
- - 25 mai : Frédéric Lemaître par Étienne Carjat
- - 1er juin : Tony Revillon par Émile Durandeau
- - 09 juin : Anatole de la Forge par Étienne Carjat
- même date et même n° : René Savigny par Durandeau[2]. - - 15 juin : Cham par Émile Durandeau
- - 22 juin : Hortense Schneider par Émile Durandeau
- - 29 juin : Victor Hugo par Étienne Carjat
- - 06 juillet : Johann Strauss par Émile Durandeau
- - 13 juillet : Blondin[3] par Émile Durandeau
- - 20 juillet : Exposition universelle de 1867 par Carlo Gripp
- - 27 juillet : Camille Flammarion par Gédéon
- - 03 août : Mademoiselle Delval par Charles Pipard (d)
- - 10 août : Le dompteur Batty[4] par Charles Pipard
- - 17 août : Clément-Just[5] par Charles Pipard
- - 24 août : Paul de Kock par Charles Pipard (peut-être le dernier numéro ?)
- Numéro 1, peut-être un autoportrait d’Émile Durandeau ?
- Numéro 9, Anatole de La Forge.
- Autre numéro 9, René Savigny, personnage non déterminé.
- Numéro 12, Victor Hugo par Étienne Carjat.
Notes et références
- Probablement Alexis Sorlin d'Origny (d), dit Dorigny (1828-1884), alors dentiste à Paris. Il ne doit pas être confondu avec Auguste Caron-Dorigny (A.-C. Dorigny), dentiste à Bourges à la même époque (Le Courrier de Bourges, 4 novembre 1866, p. 3).
- Ce doublon est inexplicable et René Savigny semble un inconnu.
- Jean François Gravelet dit Blondin, funambule.
- Henry Thétard, La Merveilleuse histoire du cirque, éd. Juillard, 1978 : « William Batty engagea, en 1844, le dompteur Carter, de la grande ménagerie Wombwell. Son frère, Thomas Batty, se fit également dompteur un peu plus tard et fut le père du fameux Batty, devenu l'étoile du Cirque Renz et du Cirque Napoléon avec le groupe de lions géants qu'il exhibait entre 1863 et 1867 et qu'il transmit à son second, Lucas, dévoré à l'Hippodrome de la Porte Dauphine, le 18 août 1869. ».
- Joseph Clément Just, dit Clément-Just (1817-1885), acteur.
Bibliographie
- Revue Ridiculosa, Les revues satiriques françaises, n°18, 2011, 368 p. Présentation en ligne.
- Philippe Jones, « La presse satirique illustrée entre 1860 et 1890 », Études de presse, vol. VIII, no 14, 1956.
Liens externes
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