Le Drapeau (journal)

Le Drapeau est un journal français fondé le par Louis-Robert d'Hurcourt et qui paraît jusqu'en .

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Photomontage de la une du Drapeau avec une photographie de Paul Déroulède et Marcel Habert (1901).

Histoire

Tout d'abord hebdomadaire, Le Drapeau devient très vite le « moniteur », c'est-à-dire l'organe officiel de la Ligue des patriotes (LDP), dont le siège était installé dans les bureaux du journal. Dès avant , le leader de la LDP, Paul Déroulède, reprend toutes les actions du journal[1].

Malgré de célèbres collaborateurs, tels que Théodore de Banville, Alphonse Daudet, Édouard Detaille, Antonin Mercié, Alphonse de Neuville, Puvis de Chavannes et Sully-Prudhomme, la revue n'a pas beaucoup de succès : en 1884, elle compte moins de 2 000 abonnés et son tirage n'est que de 6 500 exemplaires. À partir de 1887, sous l'influence de Déroulède, Le Drapeau devient plus politique, les signatures prestigieuses et les illustrations disparaissent, puis la parution devient irrégulière avant de s'interrompre à l'été 1889[1].

Le Drapeau reparaît en [2]. En , Déroulède tente de le transformer en un quotidien sous la direction de Maurice Barrès[3], mais la mauvaise gestion et le petit nombre de lecteurs (entre 17 000 et 29 000, sur 50 000 lecteurs attendus) sonnent le glas du titre, dont le dernier numéro paraît le .

Collaborateurs

Références

  1. Joly, p. 87-88.
  2. Joly, p. 261.
  3. Joly, p. 326-327.
  4. Cour d'assises de la Seine, 29 juin 1899 : Affaire de la place de la Nation, Paris, aux bureaux du Drapeau, 1899.
  5. Le Figaro, 5 mars 1893, p. 2.

Bibliographie

  • Bertrand Joly, Déroulède. L'inventeur du nationalisme français, Paris, Perrin, 1998, p. 87-88, 261 et 326-327.

Voir aussi

  • Portail de la presse écrite
  • Portail de la France au XIXe siècle
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