Le Petit Bulletin
Le Petit Bulletin est un hebdomadaire culturel dont il existe trois éditions à Grenoble (créée en 1993[1]), à Lyon (créée en 1997) et à Saint-Étienne (créée en 2012).
Le Petit Bulletin | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Format | de 16 à 40 pages |
Genre | Presse culturelle |
Diffusion | 100 000 exemplaires ex. (2008) |
Fondateur | Marc Renau, Magali Paliard-Morelle, Stéphanie Caldy, Franck Monnier, Patrice delabie, Bruno Escaron |
Date de fondation | 1993 |
Éditeur | Le Petit Bulletin |
Ville d’édition | Lyon, Grenoble et Saint-Étienne |
Directeur de publication | Lyon : Marc Renau ;
Grenoble : Magali Paliard-Morelle ; Saint-Étienne : Baptiste Rollet |
Site web | Site officiel |
Présentation et historique
La Petit Bulletin est un format tabloïd dont la pagination varie entre seize et quarante pages.
Il paraît tous les mercredis et a pour objectif de présenter toute l'actualité des sorties culturelles avec un agenda complet (musique, cinéma, théâtre, expositions, conférences...) tout en proposant critiques, portraits, interviews et analyses indépendantes.
Édité à 45 000 exemplaires à Lyon et à 35 000 exemplaires à Grenoble, il est distribué gratuitement et en libre service dans plus de 1 000 points dans chacune des deux villes. À Saint Étienne, 20 000 exemplaires sont édités chaque mois et distribué dans 250 points[2].
La société le Petit Bulletin holding édite plusieurs sites web possède une société de diffusion et a des participations dans plusieurs médias.
La société le Petit Bulletin Holding fusionne avec Spot médias en 2018 pour créer la société Groupe-Unagi.
Cyberharcèlement à l'encontre d'une journaliste du Petit Bulletin
À partir de 2017, à la suite d'un article paru dans le Petit Bulletin, la journaliste Julie Hainaut est cyberharcelée, menacée de mort et de viol par l’extrême droite néo-nazie pendant plusieurs années. Le Petit Bulletin n’apporte aucun soutien moral, financier, juridique ou médical à sa salariée pourtant en CDI. Le média, dirigé par Marc Renau, ne se constitue pas partie civile au procès de Julie Hainaut contre l’un de ses harceleurs, contrairement à Reporters Sans frontières et le Syndicat National des Journalistes. En 2022, l’inspection du travail rend un rapport accablant à l’encontre du Petit Bulletin, qui a manqué à toutes ses obligations légales, notamment à celle d’assurer la sécurité et la santé mentale et physique de sa salariée. Le Petit Bulletin met également à l’écart la salariée, la rémunérant frauduleusement au chômage partiel. Le rapport pointe également du doigt la probable corrélation entre un article du rédacteur en chef, Sébastien Broquet, désavouant sa journaliste, et le déclenchement du cyberharcèlement, un « cas de violence au travail particulièrement grave »[3],[4],[5],[6].
Références
- Le Petit Bulletin Grenoble a 20 ans : bisous !, Rue89, .
- « Qui sommes nous : présentation et historique du Petit Bulletin de Saint-Etienne Petit Bulletin Saint-Etienne », sur www.petit-bulletin.fr (consulté le )
- « Extrême droite et cyberharcèlement : les manquements d'un média lyonnais - Par Pauline Bock | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net (consulté le )
- Oriane Mollaret, « Journaliste cyberharcelée : l'Inspection du travail accable Le Petit bulletin », sur Mediacités, (consulté le )
- « Archives des Communiqués - Prenons la Une % % », sur Prenons la Une (consulté le )
- « Julie Hainaut, journaliste harcelée en ligne : « Les rédactions ne peuvent plus fermer les yeux » », sur Causette (consulté le )
Lien externe
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