L'Écho

L'Écho (anciennement L'Écho de la bourse de Bruxelles jusqu'en 1889, puis L'Écho de la Bourse jusque vers 1990)[1] est un quotidien belge d'information politique, économique et financière.

Ne doit pas être confondu avec Les Échos.

L'Echo
Anciennement L'Echo de la Bourse

Pays Belgique
Zone de diffusion Belgique
Langue français
Périodicité quotidien
Format berlinois
Genre Quotidien économique et financier
Prix au numéro 2,70 €
Diffusion print + digital (Q3 2018) 15 890 ex.
Date de fondation 22 mai 1881
Éditeur Mediafin
Ville d’édition Bruxelles

Propriétaire Mediafin
Rédacteur en chef Paul Gérard
Site web www.lecho.be
Supplément

Mon Argent - Sabato

L'Écho est présent aux formats papier et numérique.

Descriptif

Il est destiné à la communauté francophone de Belgique, son équivalent néerlandophone étant le journal De Tijd (Le Temps). L’Écho (tout comme De Tijd) appartient à Mediafin, une coentreprise du groupe Rossel (Le Soir, Sudpresse, La Voix du Nord, etc.) et de Roularta (Le Vif/L'Express, Trends et Trends/Tendances, etc.). Paul Gérard occupe le poste de rédacteur en chef depuis début 2021[2], aux côtés d'Isabel Albers, précédemment directrice des rédactions au sein de Mediafin[3],[4]. Peter Quaghebeur en est le directeur général[5].

Historique

Le premier numéro de L’Écho de la Bourse de Bruxelles est paru le dimanche . Il a été créé par trois agents de change, Alfred Van Der Elst, André Mélot et Hyacinthe Peemans. À l'époque, il s’agissait d'un bulletin d’information qui avait pour vocation de « renseigner utilement, conseiller honnêtement » le public « sur la Bourse, l’industrie et le commerce ». Il était publié deux fois par semaine (le jeudi et le dimanche).

Le journal devint tri-hebdomadaire en 1882 et quotidien en 1890, année où il prit la dénomination simplifiée de L’Écho de la Bourse, un titre qu’il portera pendant cent ans. C’est en 1990 qu'il s'abrège en « L’Écho », pour refléter son évolution éditoriale vers une information plus large que la simple actualité boursière.

L’Écho est imprimé depuis le sur du papier saumon se ralliant de cette manière à la tradition européenne qui veut que les journaux économico-financiers, à l'image du Financial Times, se démarquent de la concurrence par leur couleur mais aussi et surtout par la qualité de leurs articles et leur crédibilité[réf. nécessaire].

L’Écho dispose d’un site internet depuis 1996, d’un site mobile depuis 2008 et d’une version tablette depuis 2010. Le slogan de L’Écho est « Prenez de l'avance »[6].

Public cible

L’Écho s’adresse à un public qui s'intéresse à l'actualité économique et internationale avant tout : du boursicoteur au grand patron de l'indice boursier belge "Bel 20", en passant par les responsables politiques, les professions libérales (avocats, consultants), le directeur des ventes, le responsable du marketing, l'enseignant du supérieur, l'étudiant en Éco, Sciences po, Droit, le néo-pensionné, le monde académique…[réf. nécessaire]

En 2017, la ligne et le public cible ont été résumés en ces termes : « Une information indépendante de qualité destinée à ceux qui entreprennent tant professionnellement que personnellement[7]. »

Ligne éditoriale

L'Echo définit sa ligne éditoriale comme celle d'un journal offrant « une information indépendante de qualité destinée à ceux qui entreprennent tant professionnellement que personnellement »[8].

En , dans le contexte de la crise constitutionnelle russe, L’Écho approuve et justifie l'assaut ordonné par Boris Eltsine contre le Parlement russe et les manifestants qui le défendaient, faisant plusieurs centaines de morts : « Si Eltsine mérite d'être applaudi, ce n'est pas parce qu'il a remporté la victoire, mais parce qu'il a eu le courage d'employer enfin la force contre ceux qui n'ont jamais caché que les réformes démocratiques, tant politiques qu'économiques, ne convenaient pas à leurs intérêts »[9].

En 2021, le journal a défendu une solution politique à la crise provoquée par la grève de la faim de 450 immigrés en 2021 pour éviter que des personnes meurent « parce qu’elles n’ont pas le bon papier »[10], alors que le gouvernement fédéral belge restait sourd à leurs revendications[11].

Sur la gestion mondiale de la crise de la pandémie de Covid-19, il a défendu la levée des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins, considérant que « la logique purement commerciale [...] ne tient plus »[12].

Il a également défendu les LGBT de Hongrie, appelant le gouvernement de Viktor Orban à se plier aux traités européens qui garantissent les droits fondamentaux des minorités « ou sortir »[13].

Autres publications

  • Mon Argent
  • Sabato

Notes et références

  1. Une de L'Écho de la Bourse - Cadeauretro.com
  2. « Paul Gérard est le nouveau rédacteur en chef de L’Echo », sur Le Soir, (consulté le )
  3. « Nouveau rédacteur en chef pour De Tijd », sur lesoir.be,
  4. « Actionnaires et Management de Mediafin », sur Mediafin (consulté le )
  5. « Peter Quaghebeur nouveau CEO de Mediafin », sur L'Echo, (consulté le )
  6. strategie.agency, « Media Marketing | Campaigns | Famous/L'Echo: », sur www.mm.be (consulté le )
  7. « Indépendance et qualité », sur L'Echo, (consulté le ).
  8. « Indépendance et qualité », sur L'Echo, (consulté le )
  9. « Juste un peu de sang », Le Monde diplomatique,
  10. « On ne meurt pas en Belgique parce qu’on n’a pas le bon papier », sur L'Echo, (consulté le )
  11. « Le gouvernement belge reste sourd à la détresse de sans-papiers en grève de la faim », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  12. « À pandémie mondiale, gestion globale », sur L'Echo, (consulté le )
  13. « Sur les droits fondamentaux, Orban doit plier ou sortir », sur L'Echo, (consulté le )

Lien externe

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