Leintrey
Leintrey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Leintrey | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont | ||||
Maire Mandat |
Lionel Jacques 2020-2026 |
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Code postal | 54450 | ||||
Code commune | 54308 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
146 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 9,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 28″ nord, 6° 44′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 247 m Max. 313 m |
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Superficie | 15,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
La commune est située à l'extrémité d'un beau vallon qui s'étend du nord au sud bordé par les villages de Reillon, Blémerey, Vého et Domjevin et qui vient aboutir à angle droit à la grande vallée de la Vezouze.
La commune est traversée par quelques ruisseaux dont le Ruisseau d'Albe, le Ruisseau des Abouilles et le Ruisseau de Cambra.
Urbanisme
Typologie
Leintrey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %), terres arables (33,6 %), prairies (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Anciennes mentions : Lenterio (1175), Lentrey (1304), Lintrey (1782)[8].
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme est composé du nom d'homme Germanique *Lind-Hari et du suffixe latin -iacum[9].
Histoire
La population était de cinq cent vingt-quatre habitants avant la Première Guerre mondiale et de six cent trente-neuf en 1836. Leintrey était chef-lieu de canton en 1790.
Situé sur la route des invasions, beaucoup de malheurs se sont abattus sur le village et ses habitants.
Le village fut réduit en cendres par les troupes de Gallas en 1636. Il n'y eut plus que cinq maisons. En 1688, d'autres, reconstruites, furent à nouveau incendiées.
Au XIXe siècle, le village connut les malheurs de la guerre de 1870-1871.
De 1914 à 1918, le village fut occupé par les Allemands. Les maisons, son église étant détruite, canonnées à longueur de journée, la vie fut intenable et les habitants furent évacués pour ne revenir qu'après l'Armistice (il ne restait que deux maisons). À mille cinq cents mètres du village se trouvait la ligne des tranchées des unités françaises, positions indélogeables qu'elles gardèrent toute la guerre, malgré l'acharnement de l'adversaire. Ces derniers utilisèrent la technique des galeries souterraines pour déposer sous les tranchées des tonnes d'explosifs et les faire sauter pour forcer le passage. Quatre-vingt-trois soldats du 162e Régiment d'infanterie périrent dans l'explosion de mines le .
Le village fut reconstruit en 1925. La maison commune, son école et son presbytère sont l'œuvre de l'architecte Joseph Hornecker, auteur du grand théâtre de Nancy.
La Seconde Guerre mondiale entraîna une nouvelle occupation du secteur après la défaite de . Les premiers alliés firent une incursion en et le village ne fut toutefois libéré qu'en novembre de la même année. L'église fut à nouveau partiellement détruite en 1944 ainsi que bon nombre de maisons.
Politique et administration
La commune fait partie de la Communauté de communes de Vezouze en Piémont.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 146 habitants[Note 2], en augmentation de 4,29 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux de cultes
- Église reconstruite après 1918.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Entonnoirs de Leintrey sont, en 1915, sur la ligne de front. Sape des Allemands : une centaine de soldats français y trouvèrent la mort. De tels vestiges sont également visibles à Massiges, à Berry-au-Bac (Cote 108), Vauquois, etc.
- C'est précisément au-dessus des Entonnoirs de Leintrey que deux officiers de l'escadrille MF 33 furent abattus en combat aérien en 1917 : les lieutenants Nissim de Camondo et Lucien Desessarts, morts pour la France le .
- Entonnoir
- Face avant du monument
- Perspective depuis l'entrée du site
- Stèle en mémoire de Nissim de Camondo
- Entonnoir
- Schéma de réalisation d'une mine
Héraldique
Blason | Blasonnement : de gueules à l'épi d'or et à la branche d'osier du même au chef triangulaire coupé ondé d'azur et d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Leintrey », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Leintrey sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Imprimerie impériale, Paris, 1862.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 395.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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