Les Andalouses (station balnéaire algérienne)
Les Andalouses est le nom d'une station balnéaire algérienne implantée sur un site d’une superficie de 20 hectare, à 25 kilomètres de l’ouest de la ville d’Oran et à 35 kilomètres de l’aéroport international Ahmed Ben Bella.
Pour l’article homonyme, voir Andalouse.
Les Andalouses | ||||
Administration | ||||
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Pays | Algérie | |||
Wilaya | Oran | |||
Commune | El Ançor | |||
Statut | Plage | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 42′ 22″ nord, 0° 53′ 33″ ouest | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Inauguré en par le feu Houari Boumediène (Président de la république de l’époque), le village des Andalouses est l’œuvre du célèbre architecte français Fernand Pouillon. Situé dans un cadre féerique, il présente des capacités importantes susceptibles de devenir un maillon important d’une chaîne Touristique internationale.
Le village des Andalouses est géré par une entreprise Publique qui a la mission de développer, de gérer, d’organiser et de commercialiser ses structures touristiques à caractère balnéaire qui constituent son patrimoine, en respectant des normes de gestion, d’hygiène et de sécurité, ainsi qu’à la qualité de prestation touristique qu’elle est appelée à fournir.
La vocation touristique associée à la préoccupation essentiellement économique de l’entreprise de gestion touristique des Andalouses ont été orientées vers la réalisation d’un centre de thalassothérapie moderne répondant aux normes internationales, qui devra voir le jour avant la fin de l’année 2017.
Étymologie
Dans la période de l'Afrique romaine, le lieu fut le poste romain côtier de Castrum Puerorum. La plage prit ce nom vraisemblablement en raison des réfugiés Andalous[1]
Histoire
Une nécropole de 70 sépultures importante a été trouvée sur cette zone ainsi que de nombreuses poteries. La zone est occupée à partir du IVe au Ier siècle avant JC. Les céramiques sont d'origines carthaginoises, puniques, ibères et campaniennes. Ces jalons mettent en évidence des relations anciennes entre la côte nord africaine, la péninsule ibérique jusqu'à Lleida, Ensérune et la Provence. Elle fait écho à la découverte d'une nécropole ibérique à Bethioua[2].
La plage est ouverte aux marins des deux rives[3]. Les falaises, bien pourvues en eau douce, possèdent un arrière-pays riche et facile à exploiter[3]. Elles recèlent des habitats construits avec les techniques ibères et celtes et carthaginoises à base de briques d'argile crue. Beaucoup de murs sont encore en élévation jusqu'à 2m et les sols regorgent de tessons de poteries d'origine romaine[3].
L'ensemble met en évidence des occupations puniques et ibères du IIe siècle avant JC liées à des marins et des paysans[3].
Annexes
Articles connexes
Références
- Pierre Cintas, « Découvertes ibéro-puniques d'Afrique du Nord », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (lire en ligne)
Liens externes
- Février Paul-Albert. Les Origines de l'habitat urbain en Maurétanie césarienne. In: Journal des savants. 1967, No 2. p. 107–123. Lire en ligne (fouilles à Rachgoun, Madakh, et aux Andalouses, p. 107–110)
- « Rapports de gestion de l’EGT les Andalouses, Spa, Exercice 2015 »
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