Les Fantômes d'Ismaël
Les Fantômes d’Ismaël est un film français réalisé par Arnaud Desplechin, sorti en 2017. Il a été présenté en ouverture, hors compétition, au festival de Cannes 2017.
Pour les articles homonymes, voir Ismaël (homonymie).
Réalisation | Arnaud Desplechin |
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Scénario | Arnaud Desplechin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Why Not Productions |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 114 minutes, version longue 134 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Ismaël Vuillard sur le point de tourner un film sur le portrait d’Ivan, un diplomate atypique inspiré de son frère, est perturbé par le retour de Carlotta, sa femme disparue vingt ans plus tôt et dont il n'a pas réussi à faire le deuil[1],[2]. Sa nouvelle compagne, Sylvia, s'enfuit et Ismaël rejette Carlotta. Alors que sa raison semble vaciller, il quitte le tournage pour retrouver sa maison familiale à Roubaix, assailli par ses fantômes.
Fiche technique
- Réalisation : Arnaud Desplechin
- Scénario : Arnaud Desplechin, Léa Mysius et Julie Peyr
- Musique : Grégoire Hetzel
- Photographie : Irina Lubtchansky
- Décors : Toma Baqueni
- Son : Nicolas Cantin, Sylvain Malbrant, Stéphane Thiébaut
- Sociétés de production : Why Not Productions, France 2 Cinéma, Le Pacte et Wild Bunch
- SOFICA : Cinémage 11, Cinéventure 2, Cofinova 13, Indéfilms 5, Palatine Etoile 13, Soficinéma 13
- Société de distribution : Le Pacte
- Pays d'origine : France
- Langues originales : français et hébreu
- Durée 114 minutes (version initiale) ou 134 minutes (version longue)
- Dates de sortie :
- France (Festival de Cannes et sortie nationale simultanée)
Distribution
- Mathieu Amalric : Ismaël Vuillard
- Marion Cotillard : Carlotta Bloom, l'épouse disparue d'Ismaël
- Charlotte Gainsbourg : Sylvia, l'astrophysicienne
- Louis Garrel : Ivan, le diplomate, rôle principal du film d'Ismaël
- Alba Rohrwacher : Arielle / Faunia, amie d'Ivan
- László Szabó : Henri Bloom, le père de Carlotta
- Hippolyte Girardot : Zwy, le producteur d'Ismaël
- Jacques Nolot : Claverie
- Catherine Mouchet : la médecin de Bloom
- Samir Guesmi : le médecin
- Bruno Todeschini : le responsable sécurité de l'ambassade à Alma-Ata
- Marc Prin : Jacques, le premier diplomate
- Merouan Talbi : le voisin à Roubaix
- Jacques Lassalle
Production
- Lieux de tournage : Roubaix, île de Noirmoutier[3].
Sélection
- Festival de Cannes 2017 : en sélection officielle, hors compétition.
Références du film
Peinture au cinéma
- Le tableau Carlotta, portrait de Marion Cotillard jeune, a été réalisé par Sylvie Vanlerberghe, peintre[4].
Musique
Accueil
Accueil critique
L'accueil critique est partagé : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4/5, et des critiques spectateurs à 2,2/5[5], soit une moyenne de 12,4/20, si l'on prend en compte les deux notes.
Selon Serge Kaganski, le magazine Les Inrockuptibles, le film est « [réalisé par] le très grand Arnaud Desplechin, celui de La Sentinelle, de Rois et reine ou d’Un conte de Noël, autant d’œuvres que Les Fantômes d’Ismaël remet sur le métier, retravaillant obstinément une même glaise autobiographique, romanesque, burlesque, analytique, brassant en un même feuilleté vertigineux l’intime, le politique, l’artistique, le corps, la pensée et le processus créatif. »[6]
Selon Thomas Baurez, du magazine Studio Ciné Live, « l'art morcelé et virtuose du montage, le formidable travail sur la lumière, les variations de rythme et d'humeur donnent à ce film l'allure d'un train fantôme qui avance dans la nuit. »[7]
Louis Guichard, de Télérama, dit que « ces échanges paroxystiques, magnifiques, où s'énonce la vérité des existences, rappellent Ingmar Bergman, bien sûr, comme certains monologues face caméra. Bergman, Truffaut, Hitchcock (...) : les maîtres d'Arnaud Desplechin réapparaissent, une fois encore, en filigrane, fantômes d'un autre genre et éternels revenants. »[8]
Selon Eric Neuhoff, du journal Le Figaro, « le film est bavard, littéraire, bancal, généreux, avec quelque chose de cruel et de vital. Sa beauté frappe comme la foudre. Desplechin introduit un film dans le film, convoque Jackson Pollock, cite Flannery O'Connor, s'attarde sur la sagesse d'un vieillard dans son lit d'hôpital. »[9]
Selon Luc Chessel, du journal Libération, le film est « un tourbillonnant fracas d’histoires en miettes. »[10]
Nicolas Shaller, du magazine Le Nouvel Observateur, pense « [qu'] il manque des scènes, une respiration à ce film cyclothymique, trop décousu et ramassé pour posséder l'ampleur à laquelle il aspire. Est-ce un hasard ? Cette version, présentée en ouverture du Festival de Cannes, n'est pas la seule. »[11]
Notes et références
- Marilou Duponchel, « Les Inrocks - Casting 5 étoiles pour le prochain film d'Arnaud Desplechin », sur Les Inrocks, (consulté le )
- « Arnaud Desplechin réunira Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg dans "Les Fantômes d'Ismaël" », Tout le ciné, (lire en ligne, consulté le )
- « Noirmoutier, décor du dernier film de Desplechin avec Marion Cotillard », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Site de Sylvie Vanlerberghe
- « Les Fantômes d'Ismaël », sur Allociné (consulté le ).
- « Les Fantômes d'Ismaël », Hebdomadaire, (lire en ligne)
- « Les Fantômes d'Ismaël », Mensuel,
- « Les Fantômes d'Ismaël », Hebdomadaire, (lire en ligne)
- « Les Fantômes d'Ismaël : la révision des sentiments », Quotidien, (lire en ligne)
- « "Les Fantômes d'Ismaël", trames passionnelles », Quotidien, (lire en ligne)
- « Les Fantômes d'Ismaël », Hebdomadaire, (lire en ligne)
- JP-Boxoffice.com ; page du film Les Fantômes d'Ismaël consulté le 22 juillet 2017
Voir aussi
Bibliographie
- Nathalie Chifflet, « Autoportrait du cinéaste dans ses images », Le Républicain Lorrain, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.19, (ISSN 0397-0639)
- Nathalie Chifflet, « Questions à Charlotte Gainsbourg. « J'aime disparaître dans la tristesse » », Le Républicain Lorrain, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.19, (ISSN 0397-0639)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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