Li Peng

Li Peng (chinois simplifié : 李鹏 ; pinyin : Lĭ Péng), né le à Chengdu et mort le à Pékin[1], est le président du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de la république populaire de Chine (RPC) de 1998 à 2003 et le numéro deux du Parti communiste chinois (PCC) après Jiang Zemin au sein du Comité permanent du bureau politique jusqu’en 2002.

Pour les articles homonymes, voir Li.

Dans ce nom chinois, le nom de famille, Li, précède le nom personnel.

Lĭ Péng
李鹏

Li Peng en 2004.
Fonctions
Premier ministre de la république populaire de Chine

(10 ans, 3 mois et 21 jours)
Président Yang Shangkun
Jiang Zemin
Prédécesseur Zhao Ziyang
Successeur Zhu Rongji
Président du Comité permanent
de l'Assemblée nationale populaire

(5 ans)
Président Jiang Zemin
Prédécesseur Qiao Shi
Successeur Wu Bangguo
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chengdu, Sichuan
(Chine)
Date de décès
Lieu de décès Pékin (Chine)
Nationalité Chinois
Parti politique Parti communiste chinois
Père Li Shuoxun
Mère Zhao Juntao
Conjoint Zhu Lin
Enfants Li Xiaolin, Li Xiaopeng

Premiers ministres de Chine

Il est Premier ministre entre 1987 et 1998.

Partisan de la centralisation, il conduit une politique conservatrice[2]. Obsédé par la stabilité sociale et politique, Li Peng mène une politique prudente de réformes économiques en Chine[3],[4].

Durant son mandat de Premier ministre, il supervise une économie qui progresse grossièrement au rythme de 10 % l’an en termes de produit national brut (PNB)[réf. nécessaire].

Biographie

Li Peng est né à Yibin dans la province de Sichuan. Il est le fils de l’écrivain Li Shuoxun, un des premiers martyrs révolutionnaires du PCC. Li Peng devient orphelin à l’âge de trois ans lorsque son père est exécuté par le Guomindang en 1930[5]. L'orphelin est adopté en 1939 par Zhou Enlai, futur premier ministre de la Chine communiste, peut-être le fondateur de la RPC le plus respecté après Mao Zedong[5], et par son épouse Deng Yingchao[6]. En 1945, Li Peng, encore adolescent, rejoint les rangs du Parti communiste chinois[7].

Accès au pouvoir

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Comme d’autres cadres du Parti communiste de la troisième génération, Li Peng reçoit une éducation technique. En 1941, il commence des études à l’Institut des sciences naturelles de Yan'an dont le but est de former des professionnels de la science et de l'ingénierie et les poursuit au lycée professionnel de Zhangjiakou jusqu’en 1946[8] pour se spécialiser en hydro-électricité.

Il est ensuite employé comme technicien à la Compagnie de l'énergie du Shanxi-Chahaer-Hebei, puis comme cadre et secrétaire du parti de la succursale de cette entreprise, Harbin Huile, dans la province du Heilongjiang[9].

En 1948, il est envoyé à Moscou pour poursuivre ses études à l’Institut de génie énergétique où il se spécialise et obtient son diplôme d’ingénieur en hydroélectricité[5]. Durant cette période, il assure la présidence de l’association des étudiants chinois en Union soviétique. Un an plus tard, Zhou Enlai devient Premier ministre de la république populaire de Chine nouvellement créée[10].

Li Peng en 1959.

Après son retour en Chine en 1955, Li Peng devient directeur adjoint et ingénieur en chef de l’usine hydroélectrique de Fengman dans le Nord-Est de la Chine. Ultérieurement, il est nommé ingénieur en chef adjoint de l’administration de l’énergie de la Chine du Nord-Est, directeur du département de la distribution d’électricité, directeur de la centrale électrique de Fuxin et secrétaire adjoint du comité du parti de l’usine[9].

Li Peng évite les difficultés de la révolution culturelle durant la période 1966-1976. Il occupe les postes de secrétaire par intérim du comité du parti du bureau de Pékin de l'alimentation électrique, président du comité révolutionnaire du bureau, secrétaire adjoint du comité du parti de l’administration de l’énergie de Pékin et président du comité révolutionnaire et secrétaire du groupe dirigeant du parti de l’administration[9].

Li Peng progresse politiquement en devenant en 1979 ministre adjoint du ministère de l'Industrie des énergies d’État puis ministre en 1981. Entre 1979 et 1983, il est aussi le secrétaire du parti au sein du ministère de l’Industrie des énergies d’État et vice-ministre et secrétaire adjoint du parti au sein du ministère des Ressources hydrauliques et de l’Énergie[9].

Après que Li Peng fut élu membre du Comité central du PCC au douzième congrès national du PCC en 1982, il est nommé au Bureau politique du Parti communiste chinois et au Secrétariat du parti en 1985, puis au Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois en 1987, quand il devint Premier ministre par intérim (dans le 13e Politburo). Début 1983, Li Peng devient vice-premier ministre du Conseil des affaires de l'État de la république populaire de Chine. Début 1985, il est aussi responsable de la commission d’État sur l’éducation.

Les travaux de Li Peng portaient sur les problèmes d’énergie, de communication et de matières premières. Les problèmes sociaux d’inflation, de migration urbaine et de demande d'extension des libertés individuelles, le forcent à prendre parti.

Premier ministre

En janvier 1987, Hu Yaobang, proche de Deng Xiaoping et fervent partisan des réformes, est tenu pour responsable d'une série de manifestations. Il est obligé de démissionner du poste de secrétaire général du PCC. Le Premier ministre Zhao Ziyang, un réformateur, est nommé secrétaire général. Afin de conserver un équilibre politique, le conservateur Li Peng quitte ses fonctions de vice-Premier ministre et de ministre de l’Électricité et de l’Eau pour devenir Premier ministre de la république populaire de Chine[11].

Rencontre entre Li Peng et Morihiro Hosokawa, Premier Ministre du Japon, mars 1994.

Après sa nomination comme secrétaire général, Zhao propose en mai 1988 d’accélérer la réforme des prix. L'importante inflation attise le mécontentement et permet au camp conservateur de réclamer une centralisation plus poussée de l’économie ainsi qu’une limitation plus grande des influences occidentales[12]. Ceci entraîne un débat politique qui devient de plus en plus passionné au cours de l’hiver 1988-1989.

En 1988, il lance le projet du barrage Trois-Gorges, plus grand barrage de l'époque, symbole de la puissance chinoise, dont les travaux débutent en 1994[13].

À la mort de Hu Yaobang le , des manifestations menées par des étudiants, des universitaires et des intellectuels demandent sa réhabilitation politique et une accélération des réformes[14]. Ces manifestations de 1989 font suite à plusieurs mouvements semblables, en 1983, 1985, puis au cours de l'hiver 1986-1987[15].

Proche des conservateurs, en particulier de son mentor Chen Yun, Li Peng est partisan d'une centralisation économique planifiée plus grande et d'une croissance économique plus faible[16]. Il prône que la croissance économique et la transition à une économie de marché doivent reposer sur la stabilité sociale et politique.

Dans la nuit du 21 avril, les manifestants s'installent sur la place Tian'anmen. Ils revendiquent une plus grande lutte contre la corruption et la défense des libertés garanties par la constitution de la RPC. Les manifestations s’étendent à d’autres villes, y compris Shanghai et Canton[17].

Le gouvernement de Zhao Ziyang, du camp réformiste, souhaite une solution négociée et pacifique. La visite de Mikhaïl Gorbatchev à Pékin en mai 1989[18] et la déstabilisation des régimes communistes en Europe de l'Est[19] renforcent la légitimité des propositions de Zhao Ziyang. Mais les partisans d'une résolution du conflit par la force, conduits par Li Peng, mettent Zhao Ziyang en minorité[20]. Zhao Ziyang est immédiatement limogé et placé en résidence surveillée jusqu'à sa mort[21].

La loi martiale est proclamée par Deng Xiapoing, encouragé par Li Peng, le [22]. Dans la nuit du 3 au 4 juin, les 27e et de la 28e armée entrent dans Pékin. Les affrontements sont violents. Le nombre de victimes civiles va de 300 selon le gouvernement chinois à un millier selon Amnesty International[23],[24],[25].

Après la crise de Tian'anmen, Li Peng est réélu au comité permanent du Politburo durant la première session plénière du quinzième comité central du PCC. Avec le soutien des conservateurs, il essaye de revenir sur les réformes du marché et d’accroître le rôle de la planification administrative. Les gouverneurs provinciaux et Deng Xiaoping s'y opposent avec succès.

Président de l'Assemblée nationale populaire

Après deux mandats de Premier ministre, limite constitutionnelle, Li Peng est nommé président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire du 15 mars 1998 au 15 mars 2003[26]. Durant son mandat, il surveille les travaux du barrage des Trois-Gorges et s’attache à accroître les prérogatives institutionnelles de l’Assemblée nationale populaire[8].

Fin de carrière

Bien que retiré des affaires, Li Peng garde une certaine influence politique au sein du PCC jusqu'en 2017 notamment grâce à la présence de Luo Gan, membre du Comité permanent du bureau politique, considéré comme son protégé[27].

Au cours de ses dernières années, il n'apparaît que très rarement en public. Il participe uniquement aux rassemblements officiels visant à présenter une image d’unité, comme en 2007 à l'occasion du 80e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de libération[28].

Il fait sa dernière apparition publique, en octobre 2017, au moment de la seconde investiture du Président de la république populaire de Chine Xi Jinping.

Plainte pour « génocide au Tibet »

À la suite du dépôt d'une plainte par le Comite de Apoyo al Tibet, la Casa del Tibet et son président-fondateur Thubten Wangchen, citoyen espagnol d'origine tibétaine, député du Parlement tibétain en exil[29], le , la Cour suprême d'Espagne avait annoncé qu'elle allait instruire une enquête concernant l'implication de sept anciens dirigeants chinois, entre autres l'ancien président Jiang Zemin et l'ancien Premier ministre Li Peng, dans un « génocide au Tibet ». Cette instruction était la conséquence d'un arrêté de la Cour constitutionnelle espagnole du qui autorisait le traitement des plaintes pour génocide, même si elles n'impliquaient pas de nationaux espagnols. Si, à la suite de pressions émanant d'Israël, de la Chine et des États-Unis, le Sénat espagnol est amené, le , à limiter la loi de compétence universelle de sorte qu'elle ne s'applique qu'à des cas impliquant des Espagnols ou à des suspects présents sur le territoire de l'Espagne[30],[31], cela ne gène nullement la procédure[32]. Le , la Cour nationale espagnole a rendu un arrêt qui devrait entraîner l'émission de mandats d'interpellation de Li Peng et de quatre autres anciens dirigeants chinois soupçonnés d'avoir bafoué les droits de l'homme au Tibet[33] : Jiang Zemin, ancien président et secrétaire du Parti, Qiao Shi, ancien chef de la sécurité chinois et responsable de la Police armée du peuple pendant la période de la loi martiale au Tibet à la fin des années 1980 ; Chen Kuiyuan, secrétaire du Parti de la région autonome du Tibet de 1992 à 2001 et Deng Delyun (également connu sous le nom Peng Peiyun (en)), ministre de la planification familiale dans les années 1990[34],[35]. Le , la cour suprême espagnole (Audiencia Nacional) demande l'émission d'un mandat d'arrêt international contre Jiang Zemin, Li Peng et d'autres dirigeants pour génocide au Tibet[36].

En 2020, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a enterré l'enquête ouverte devant l'Audience nationale sur le prétendu génocide commis au Tibet par les autorités chinoises. L'instance, qui a son siège à Strasbourg, a refusé d'examiner si le classement de l'affaire en 2014 avait violé les droits fondamentaux. Selon les deux résolutions de la CEDH adoptées en novembre et décembre 2020, cette décision « est définitive et ne peut faire l'objet d'un recours »[37],[38].

Mort

Li Peng meurt le a l'âge de 90 ans dans la ville de Pékin. Pour Wuer Kaixi, un des responsables étudiants des manifestations de la place Tian'anmen en 1989 : « Est-ce que le Ciel a été véritablement juste, en laissant ce salaud coupable des crimes les plus atroces vivre jusqu'à 90 ans et mourir d'une mort naturelle ? ». Au contraire pour l’agence Chine nouvelle : « Il a pris des mesures décisives pour stopper le désordre et apaiser les troubles contre-révolutionnaires »[7].

Famille

Li Peng est issu de la minorité Tujia de par sa mère, Zhao Juntao, sœur du révolutionnaire communiste Zhao Shiyan. Son père, fervent révolutionnaire, est tué à Hainan, par les forces nationalistes du Kuomintang[39].

Il est marié à Zhu Lin, qui l'accompagne par exemple publiquement en 1999 lors d'une visite officielle en Palestine[40]. Sa fille, Li Xiaolin, dirige l'entreprise de production d'énergie China Power International Development (en), l’un des cinq plus gros producteurs d’énergie, en Chine[41]. Depuis 2013, son fils cadet, Li Xiaopeng, est gouverneur de la province de Shanxi[42]. Il est également président de la plus grande compagnie indépendante d’électricité du pays, la Huaneng Power International[43].

Notes et références

  1. (en) « China's former hardline premier, Li Peng, dies at 90 », sur reuters.com
  2. Éditions Larousse, « Li Peng - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  3. Encyclopædia Universalis, « LI PENG », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  4. Bruno Cabrillac, « Les réformes », Economie de la Chine, , p. 39 à 71 (lire en ligne)
  5. (en) « The man who took on the dissidents », CNN.com, 2001 : « His father, Li Shuo-hsin, was a writer with Communist sympathies who was executed in 1930 by Chiang Kai-shek's Nationalist Party, or Kuomintang. »
  6. « Quelques biographies », sur patrick.doan.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  7. Li Peng, le symbole de la répression de Tiananmen, meurt à 90 ans La Croix, 23 juillet 2019
  8. « Li Peng - fr.LinkFang.org », sur fr.linkfang.org (consulté le )
  9. « Profil des sept hauts dirigeants du Parti », sur www.bjinformation.com (consulté le )
  10. Éditions Larousse, « Zhou Enlai ou Chou En-lai - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  11. « L’ancien premier ministre chinois Li Peng est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  12. Jacques Decornoy, « La Chine en crise », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  13. Philippe Grangereau, « Trois-Gorges, un barrage monstre », sur Libération (consulté le ).
  14. « Tiananmen, 1989 : comment en est-on arrivé là ? », sur France Culture, (consulté le )
  15. « Nouvelles manifestations à Pékin Le ras-le-bol des étudiants chinois », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  16. « La Chine préfère la rigueur à la croissance », sur Les Echos, (consulté le )
  17. Encyclopædia Universalis, « 2-28 juin 1989 - Chine. Violente répression de la contestation étudiante - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  18. équipe Perspective Monde, « Début de la visite de Mikhaïl Gorbatchev en Chine », sur Perspective Monde- Ecole de politique appliquée Quebec.
  19. « L'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est - Événements historiques de la construction européenne (1945-2014) - CVCE Website », sur www.cvce.eu (consulté le ).
  20. « Il était une fois. Un Gorbatchev chinois? », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  21. Philippe Grangereau, « Mémoires d’outre-tombe du «Gorbatchev chinois» », sur Libération (consulté le ).
  22. « Mort de l’ancien premier ministre chinois Li Peng, « le boucher de Tiananmen » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en-US) « How Many Really Died? Tiananmen Square Fatalities », Time, (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consulté le ).
  24. Alain Peyrefitte, La tragédie Chinoise, page 271.
  25. « Le massacre de la place Tiananmen », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
  26. Éditions Larousse, « Li Peng – Média LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  27. (en) « Luo Gan: Protege of Li Peng will face explosive issues », sur South China Morning Post, invalid date (consulté le ).
  28. The Associated Press, « Décès de Li Peng, un ancien premier ministre chinois adepte de la ligne dure », sur L’actualité, (consulté le )
  29. « Groupe d'information internationale sur le Tibet : Visite du moine Thubten Wangchen, député du Parlement tibétain en exil - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  30. « La compétence universelle de la justice espagnole remise en cause », 7sur7, 13 mai 2009.
  31. Sharon Weill, « De Gaza à Madrid, l’assassinat ciblé de Salah Shehadeh », Le Monde diplomatique, septembre 2009 : « Par ailleurs, les pressions exercées par les gouvernements israélien, chinois et américain incitèrent le Sénat espagnol à limiter, le 19 mai 2009, la loi sur la compétence universelle à des cas impliquant des Espagnols ou des suspects présents sur le sol espagnol. »
  32. « Tibet: la justice espagnole va enquêter sur Hu Jintao pour « génocide » », AFP, 11 octobre 2013.
  33. « Tibet: la justice espagnole va enquêter sur Hu Jintao pour « génocide » », AFP, 11 octobre 2013.
  34. (en-US) « Spanish court orders arrest of Chinese leaders including Hu Jintao », sur Phayul, (consulté le )
  35. « Jiang Zemin et Li Peng pourraient être arrêtés à l'étranger-Espagne », sur LExpansion.com, (consulté le )
  36. « Tibet. L'Espagne demande l'arrestation de l'ex-président chinois », Ouest-France, 10 février 2014.
  37. (es) J. J. Galvez, Estrasburgo sepulta la investigación española sobre los crímenes de China en el Tíbet, El Paíis, 20 janvier 2021.
  38. (es) EL TRIBUNAL EUROPEO DE DERECHOS HUMANOS: SEPULTA LA JUSTICIA UNIVERSAL POR EL TIBET, V Creative Culture, 20 janvier 2021 : « La Secretaría del Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH) acaba de comunicar la inadmisión de las demandas del caso Tíbet. Esta Decisión adoptada por el Tribunal por un único Juez, fechada el 17 de diciembre de 2020 “es definitiva y no puede ser objeto de recurso alguno”. Con este veredicto, el Tribunal de Estrasburgo certifica la defunción de la justicia universal por el Tíbet. »
  39. Zhifan Liu, « Décès de Li Peng, le «boucher de Tiananmen» », sur Libération (consulté le )
  40. « 'Wife Diplomacy': The women behind Chinese leadership », globaltimes.cn, 27 mai 2014.
  41. « CHINE. Une fille de dirigeant dément les révélations sur sa fortune », sur Courrier international, (consulté le )
  42. Patrick Boehler, « Fils de princes, affaires et corruption », Le Monde Diplomatique, septembre 2012.
  43. « CHINE. La famille de Li Peng sur la sellette », sur Courrier international, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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