Ligne de La Chapelle-Anthenaise à Flers

La ligne de La Chapelle-Anthenaise à Flers est une ancienne ligne du réseau ferré national français, qui traversait les départements de l'Orne et de la Mayenne. C'était un élément de la ligne Caen - Laval, relation commerciale reliant entre elles les villes de Caen et Laval par Flers.

Ligne de
La Chapelle-Anthenaise à Flers
Pays France
Villes desservies Flers, Domfront, Mayenne
Historique
Mise en service 1866 1874
Fermeture Ligne fermée
Concessionnaires Ouest (1863 1908)
État (Non concédée) (1909 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 436 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique

Histoire

Mise en service

La ligne de Laval à Mayenne est déclarée d'utilité publique le [1]. Elle est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, en même temps que la ligne Caen - Flers, par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette même convention concède à titre éventuel la section de Mayenne à Flers. Cette convention est approuvée par décret impérial le [2]. Le décret du déclare d'utilité publique le prolongement de la ligne de Mayenne jusqu'à Flers et sa concession à titre définitif à la compagnie de l'Ouest afin de former une ligne unique entre Caen et Laval[3].

La ligne est ensuite ouverte en plusieurs sections :

Fermeture

Le raccordement de Messei a été déclassé du réseau ferré national en 1996[4].

Caractéristiques

La ligne a été reconvertie en voie verte entre Flers et Domfront et de la limite départementale entre Ambrières-les-Vallées et Céaucé à son extrémité sud près de La Chapelle-Anthenaise.

Projets

Le député UMP de la troisième circonscription de la Mayenne, Yannick Favennec, s'est exprimé en 2005 sur la réouverture au trafic ferroviaire de la section entre la gare de Laval et celle de Mayenne[5]. En 2009, le Conseil Régional a commandé une étude de faisabilité sur cette réouverture pour estimer le potentiel de voyageurs de la ligne[6]. En 2012, il souhaite commander une étude permettant de comparer le bilan carbone du mode actuel (assuré par autocar) face au mode ferroviaire[6]. Aucune suite n'a été donnée.

Notes et références

  1. Recueil des lois, décrets, conventions et cahiers des charges concernant le réseau concédé à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, p. 180, [lire en ligne]
  2. « N° 11551 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 147 - 151 (lire en ligne).
  3. Ibid., p. 202 [lire en ligne]
  4. Décret du 10 avril 1996 ; Journal officiel de la République française, 18 avril 1996, p. 9122 [lire en ligne]
  5. Question publiée par Yannick Favennec au Journal officiel de la République française
  6. Article sur le site de la Région Consulté le 15 juillet 2012.

Voir aussi

Articles connexes

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