Ligne de Tarascon-sur-Ariège à Auzat

La ligne de Tarascon-sur-Ariège à Auzat, est une ligne de chemin de fer secondaire d'intérêt local, à voie métrique, qui reliait Tarascon-sur-Ariège à Auzat dans le département de l'Ariège.

Ligne de
Tarascon-sur-Ariège à Auzat
Pays France
Villes desservies Tarascon-sur-Ariège, Vicdessos, Auzat
Historique
Mise en service 1911
Fermeture 1932
Concessionnaires TTA (1910 1932)
fermée (à partir de 1932)
Caractéristiques techniques
Longueur 16,145 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 40 

Elle est exploitée par la Compagnie du Tramway de Tarascon-sur-Ariège à Auzat (TTA) de sa mise en service en 1911 à sa fermeture en 1932 et permettait la desserte de la vallée de Vicdessos et notamment des deux usines métallurgiques à Niaux et Auzat.

Histoire

Le conseil général du département de l'Ariège concède la ligne d'intérêt local de Tarascon-sur-Ariège à Auzat à la « Société des Produits Électrochimiques et Métallurgiques des Pyrénées ». Le , elle est déclarée d'utilité publique par un décret, ce qui permet à la société d'ouvrir le chantier de construction. Le , la nouvelle « Compagnie du Tramway de Tarascon-sur-Ariège à Auzat » est substituée à la compagnie concessionnaire par décret[1].

La ligne est inaugurée le [2], le train inaugural parcours les 16 kilomètres en moins d'une heure. L'ouverture de l'exploitation a lieu le lendemain. Le service comprend deux aller-retours quotidiens, auquel s'ajoute s'il y a besoin (fêtes, foires...) une troisième desserte[1].

La ligne facilite le développement du tourisme dans la vallée de Vicdessos avec par exemple des excursions organisées au départ de Toulouse[3].

Après la première guerre mondiale, la ligne entame une période de déclin parallèle à celui des mines de fer de Rancié, concurrencées par le bassin sidérurgique de la Lorraine, et accentuée par l’essor du transport routier[4]. Elle est finalement fermée en 1932[5], puis déclassée le [6].

Caractéristiques

Tracé

Le tracé est difficile avec des passages à 40 ‰ ce qui permet de passer d'une altitude de 474 m à 738 m en un peu plus de 16 km avec une voie posée le plus souvent en bordure de route[1],[7].

Après la gare d'Auzat, le TTAA se prolongeait par un embranchement particulier vers l'aluminerie devenue en 1914 la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue, qui prendra le nom de Pechiney en 1950.

Gares et arrêts

La ligne comporte une gare d'échange à Tarascon-sur-Ariège avec la compagnie du Midi, une gare terminus (Auzat), trois stations (Capoulet, Laramade-Siguer et Vicdessos), deux haltes (Niaux et Cabre) et cinq arrêts (Saint-Roch, Sabart, Junac, Cabre et pont de Vicdessos)[1].

Horaires de la ligne en mai 1914.

Notes et références

  1. Robert-Félix Vicente, « L'épopée du petit train (partie 2) », (consulté le )
  2. « Auzat - Inauguration du tramway à vapeur », La Dépêche du Midi, , p. 4 (lire en ligne)
  3. « Alpinisme », La Dépêche du Midi, , p. 4 (lire en ligne)
  4. René Soueix, « Des voyages dans la vallée », S'Aïma S'Ajuna - Bulletin de l'association "Les Amis de Goulier", no 96, , p. 5-7 (ISSN 0765-6440, lire en ligne)
  5. « Liste des chemins de fer secondaires : Ariège (09) », sur Fédération des amis des chemins de fer secondaires (FACS)
  6. « Tramway de Tarascon-sur-Ariège à Auzat », Journal officiel de la République française. Lois et décrets, , p. 9918 (lire en ligne)
  7. « TTAA : Tramways de Tarascon sur Ariège à Auzat (Tracé de la ligne sur Google Maps) » (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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