Ligne de Toul à Rosières-aux-Salines

La ligne de Toul à Rosières-aux-Salines est une ligne de chemin de fer française à écartement standard non électrifiée. Elle relie la gare de Toul à celle de Rosières-aux-Salines (toutes deux située sur la ligne Noisy-le-Sec - Strasbourg-Ville), en évitant la traversée de Nancy.

Ligne de
Toul à Rosières-aux-Salines
Pays France
Gares desservies Toul, Pont-Saint-Vincent
Historique
Mise en service 1896 – 1933
Fermeture 1964 (fermeture partielle)
Concessionnaires EST (1887 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 039 000
Longueur 42,919 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 5 ‰
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Fret
Schéma du complexe ferroviaire de Toul.
Schéma du complexe ferroviaire de Neuves-Maisons - Pont-Saint-Vincent.
Schéma du complexe ferroviaire de Blainville.

Elle constitue la ligne 039 000 du réseau ferré national.

En partie non exploitée, elle était aussi appelée évite-Nancy et portait le numéro 27 dans l'ancienne numérotation régionale des lignes du réseau est de la SNCF sous le nom de ligne de Toul à Blainville-Damelevières.

Historique

La ligne « de Toul à Nancy par Pont-Saint-Vincent, avec raccordements à Toul et à Pont-Saint-Vincent » est concédée sous réserve de déclaration d'utilité publique à la compagnie des chemins de fer de l'Est par une loi le [1]. Cette ligne est déclarée d'utilité publique et sa concession est rendue définitive par une loi le [2].

La section entre Chaligny et Blainville est concédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie. Cette convention est approuvée par une loi le qui déclare la ligne d'utilité publique[3].

Projet

La réactivation de cette ligne est envisagée par les acteurs politiques locaux[4]. Elle permettrait:

  • de desservir les communes de Dommartin-lès-Toul, Chaudeney-sur-Moselle, Maron et Chaligny
  • d'accélérer la liaison Metz-Nancy-Dijon-Lyon en évitant un rebroussement en gare de Nancy
  • de compléter la rocade ouest de Nancy; permettant au trains de fret, quelles que soient leur origine et destination, de ne pas traverser le cœur de l'agglomération.
  • de retarder la construction de la troisième voie Nancy-Champigneulles (chantier complexe à cause de l'exiguïté la sortie nord de la gare de Nancy-Ville) en acheminant les trains venant de Toul par l'entrée sud de la gare de Nancy.

Notes et références
  1. « N° 16655 - Loi qui concède diverses lignes de chemin de fer à la compagnie des chemins de fer de l'Est : 30 avril 1886 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 32, no 1013,‎ , p. 651 (lire en ligne).
  2. « N° 17648 - Loi ayant pour objet la déclaration d'utilité publique et la concession définitive à la Compagnie des chemins de fer de l'Est de la ligne de Toul à Nancy par Pont-Saint-Vincent : 3 mars 1887 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 34, no 1071,‎ , p. 341 - 342 (lire en ligne).
  3. « Loi déclarant d'utilité publique les lignes de Lérouville à Noévant et de Chaligny à Blainville et approuvant une convention passée avec la Compagnie de l'Est pour la concession de diverses lignes : 28 février 1923 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 60,‎ , p. 2031 - 2032 (lire en ligne).
  4. Offensive sur le rail, Ghislain Utard, L'Est Républicain, 18 janvier 2009

Voir aussi

Articles connexes
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