Lilias Torrance Newton

Lilias Torrance Newton ( - ) est une peintre canadienne[1],[2],[3],[4], membre du groupe de Beaver Hall.

Lilias Torrance Newton
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Cowansville
Nationalité
Formation
École Miss Edgar et Miss Cramp (en)
Activité
Autres informations
Membre de
Archives conservées par
Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et archives (d)
Jeune garçon (Jack May), Collection Musée national des beaux-arts du Québec

Biographie

Lilias Torrance Newton est née à Lachine, au Québec, dans la banlieue de Montréal, en 1896[1],[3]. Ses parents, Alice Mary Stewart et Forbes Torrance, étaient des personnalités de premier plan à Montréal. son père est membre du Pen and Pencil Club de Montréal[5]. On estime qu'un vieux carnet de croquis de son père serait une inspiration artistique précoce[6],[7]. Elle a quitté l'école à 16 ans pour assister aux cours donnés par William Brymner au Musée des beaux-arts de Montréal[1],[2] où elle a remporté une bourse d'études[8]. Elle a ensuite étudié avec Alfred Wolmark à Londres et Alexandre Iacovleff à Paris[1],[3].

Carrière

Pendant la Première Guerre mondiale, elle a travaillé pour la Croix-Rouge en Angleterre[2]. Au cours de l'année 1922, elle remporte la mention honorable au Salon de Paris pendant ses études avec Alfred Wolmark[5]. Mariée en 1921 avec Frederick G. Newton[4] elle a eu un enfant[1] et elle a divorcé en 1933[2],[9]. Elle était le seul membre du groupe de Beaver Hall à se marier.

Newton fut élu membre associé de l'Académie royale des arts du Canada en 1923 et elle devint la troisième femme membre en 1937[10]. Elle est devenue académicienne en 1939 et 1973[1],[2].

Elle a également été membre fondateur du groupe de Beaver Hall et du groupe canadien des peintres[1],[3]. Elle a enseigné à son alma mater, l'Art Association of Montreal, et a reçu un LL honorifique D de l'Université de Toronto[1]. Newton est plus connue pour ses portraits[11], plus de 300 au cours de sa carrière, y compris ses portraits de 1957 de la reine Élisabeth II et du prince Philip[12]. Ses portraits sont connus pour leur nature psychologique[5]. Son travail est représenté dans les collections de musées à travers le Canada. En 1921, la Galerie nationale du Canada acquiert une de ses œuvres[13]. On retrouve ses œuvres à la galerie d'art de l'Alberta, au Musée Glenbow, au Musée des beaux-arts de l'Ontario, au Hart House de l'Université de Toronto, au Musée des beaux-arts de Montréal[14], au Musée national des beaux-arts du Québec[15], au Musée canadien de la guerre, au Musée d'art de Joliette[16] et dans d’autres institutions publiques au Canada[3].

Vie privée

Elle a cessé de peindre en 1975 lorsqu'elle est tombée et s'est cassée la clavicule[8]. Lilias Torrance Newton est décédée à Cowansville en 1980, à l'âge de 83 ans.

Notes et références

  1. (en) « ARCHIVED - Lilias Torrance Newton - Themes - Celebrating Women's Achievements - Library and Archives Canada », sur www.collectionscanada.gc.ca (consulté le )
  2. Lilias Torrance Newton: Biographie de l'Initiative canadienne sur l'histoire des femmes artistes, du Réseau d'étude sur l'histoire des artistes canadiennes, consulté le 22 septembre 2019
  3. Dorothy Farr et Natalie Luckyj, From Women's Eyes : Women Painters in Canada, Kingston, Agnes Etherington Art Centre, , 44-45 p.
  4. (en) Millar, « The Beaver Hall Group: Painting in Montreal, 1920-1940 », Woman's Art Journal, vol. 13, no 1, , p. 3–9 (DOI 10.2307/1358252)
  5. (en) Evelyn Walters, The women of Beaver Hall : Canadian modernist painters, Toronto, Dundurn Press, , 81 p.
  6. McGill University Library
  7. Meadowcroft et Walter, « Lilias Torrance Newton Biography », Alan Klinkhoff Gallery (consulté le )
  8. (en) Marielle Aylen et Marielle Aylen-Gillies, Interfaces of the portrait : liminality and dialogism in Canadian womenś portraiture between the wars, Ann Arbor, Mich., UMI, (lire en ligne)
  9. « Lilias Newton » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  10. Julie Anne Godin Laverdière, « L'apport de Prudence Heward, Lilias Torrance Newton et Jori Smith à l'élaboration de la modernité picturale canadienne : 1920-1948 », sur archipel.uqam.ca, (consulté le )
  11. Trépanier, Esther, 1951- et Musée national des beaux-arts du Québec., Femmes artistes du XXe siècle au Québec : œuvres du Musée national des beaux-arts du Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, (ISBN 978-2-551-19857-3 et 2551198577, OCLC 657061520, lire en ligne)
  12. Anne-Marie Bouchard, Art moderne du Québec : guide de collection, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, , 167 p. (ISBN 978-2-551-26326-4), p. 68-69
  13. Nathalie,. Bondil, Musée des beaux-arts de Montréal guide du 150e anniversaire, Musée des beaux-arts de Montréal, dl 2013, cop. 2013 (ISBN 978-2-89192-374-3 et 2-89192-374-X, OCLC 872072953, lire en ligne), p. 279
  14. « Lilias Torrance Newton | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
  15. « Lillias Torrance Newton | Collection Musée d'art de Joliette », sur museejoliette.org (consulté le )

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