Loire (navire)

Construite par la Direction des constructions et armes navales (DCAN, ex-Direction des constructions et armes navales, aujourd'hui Naval Group) de Lorient, admise au service actif le 17 octobre 1967, sa carène reprend les formes de coque des quatre autres bâtiments de soutien construits depuis 1961 : la Rance, le Rhône, le Rhin et la Garonne, tous désarmés désormais.

L'équipage se compose de 150 marins environ : 10 officiers, 90 officiers mariniers et 50 quartiers-maîtres et matelots. L'équipage affecté au service général, qui recouvrait les domaines généraux communs à la conduite d'un bâtiment de combat, est distingé de celui assurant le service de soutien, chargé de prestations destinées aux bâtiments soutenus. L'équipage du bâtiment n'était pas féminisé mais des aménagements particuliers (chambres seules avec sanitaires et douches) permettaient néanmoins d'embarquer quelques personnels féminins.

Le bâtiment est long de 101,50 m et large de 13,10 m. Il dispose d'une grue sur l'avant, et d'une plate-forme pour hélicoptères assortie d'un hangar, plage arrière. Ses équipements d'information et de télécommunication ont été modernisés récemment et permettaient à un état-major embarqué de commander l'activité opérationnelle d'un groupe de bâtiments français et/ou étrangers.

Le BSM Loire a été désarmé en 2009, ce qui a posé un réel problème pour le soutien des chasseurs de mines de la Marine nationale, lors des missions de longues durées, loin de leurs ports base de Brest et de Toulon. En effet aucun bâtiment destiné à cette mission n'est actuellement prévu pour le remplacer.

La coque, présente à Brest et destinée au démantèlement, a pour indicatif Q853. En juin 2018, le chantier Galloo de Gand en Belgique remporte le marché pour la déconstruction de six navires dont les BSM Loire, Rhin, Rhône et le BSS Rance[1]. Son remorquage en Belgique est effectué par le remorqueur néerlandais Multratug 9 le 30 juin 2020 avant son démantèlement en juillet[2].