Langues lolo-birmanes
Le groupe lolo-birman est, à l'exception des langues chinoises, la sous-famille la plus importante en nombre de locuteurs du groupe tibéto-birman : 70 millions. Le birman est la plus anciennement attestée, mais certaines langues de cette famille au Yunnan ou au Sichuan, comme le nosu ou nisu en Chine, disposent d'une écriture syllabique.
Pour les articles homonymes, voir Lolo.
Langues lolo-birmanes | |
Pays | Birmanie, Chine |
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Classification par famille | |
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Codes de langue | |
Glottolog | lolo1265
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On distingue les langues du groupe lolo, telles que le nosu, et les langues birmiques, auxquelles appartiennent le birman, l'achang et une partie des langues des gens classifiés comme Jingpo, langue qui fait partie d'un tout autre groupe de la famille.
Le nom lolo vient du chinois 猡猡 / 玀玀 luóluó, terme péjoratif. Elles ont été étudiées par le Père Liétard et par Henri d'Ollone au début du XXe siècle.
Les langues lolo-birmanes ont perdu l'essentiel de la morphologie du tibéto-birman. Ce sont des langues isolantes.
Les peuples officiellement reconnus de langues lolo-birmanes en Chine sont les suivants :
Voir aussi
Bibliographie
- Le Far West chinois. Kientchang et Lolotie, Chinois, Lolos, Sifans, Aimé-François Legendre, Plon, Paris, 1910.
- Le père Liétard a écrit une série d'articles dans le Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient en 1909 et dans le T'oung Pao en 1911.
- Henri d’Ollone et Jean de Guébriant, Écriture des peuples non-chinois de la Chine, Ernest Leroux, (lire en ligne)
- Henri d’Ollone, Langues des peuples non-chinois de la Chine, Ernest Leroux, (lire en ligne)
Liens externes
- Lolo-Burmese dans ethnologue.com
- Paul Boell, Contribution à l'étude de la langue lolo, 1889 sur Gallica
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