Lorenzo Valerio
Lorenzo Valerio (né à Turin le , mort à Messine le ) est un homme politique italien.
Député VIIIe législature du royaume d'Italie | |
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Député (d) VIe législature du royaume de Sardaigne | |
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Député (d) Ve législature du royaume de Sardaigne | |
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Député (d) IVe législature du royaume de Sardaigne | |
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Député (d) IIIe législature du royaume de Sardaigne | |
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Député (d) IIe législature du royaume de Sardaigne | |
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Député (d) Ire législature du royaume de Sardaigne | |
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Sénateur du royaume d'Italie |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité |
Italienne |
Activité |
Biographie
Organisateur de la culture et homme politique libéral, Lorenzo Valerio fonde et dirige la revue Letture popolari (1836), qui a une influence dans la propagation des idées libérales et démocratiques auprès des jeunes des classes petites et moyennes de la bourgeoisie piémontaise, de l'association agraire (où il s'impose à Camillo Cavour) et la Société des écoles maternelles à Turin. En 1842, il fait la promotion à Agliè d'une des premières écoles maternelles et d'un collège pour les femmes des fabriques de soie. Plus tard, il fonde et dirige l'influent quotidien politique La Concordia puis Il Diritto.
Il est un opposant farouche de Cavour et le chef de l'opposition au parlement pendant de nombreuses législatures, un avocat du libéralisme démocratique ou de «gauche», qui se montre très dur contre les ecclésiastiques, les privilèges de l'Église, l'Autriche et les autres États absolutistes qui tiennent l'Italie en esclavage et empêche l'unification de la nation. Il associe liberté et justice sociale.
Pourtant, Valerio et la gauche soutiennent le roi Charles-Albert de Sardaigne, jugé inconstant et trop modéré, curieusement plus proche de lui que de Cavour. C'est pour cela que Giuseppe Mazzini (et les cercles républicains de Gênes) et Cavour, pour des motifs opposés le critiquent, car il se leurre de « cerner la monarchie d'institutions républicaines » ou même de « faire la révolution avec un roi » comme le dit Mazzini [1]. À son tour, il juge sévèrement Mazzini et ses tentatives répétées et non concluantes d'insurrections qui envoient à la mort tant de jeunes et renforcent la réaction des États absolutistes. Il lui préfère de beaucoup Giuseppe Garibaldi et Valerio est le parlementaire de référence pour Garibaldi[2].
Par la suite, lorsque Cavour est ministre dans le gouvernement libéral-conservateur de Massimo d'Azeglio, puis Premier ministre avec un programme de centre ouvert à la gauche modérée, Valerio le soutient souvent, tout en conservant l'intransigeance morale et l'esprit critique pour lequel il est connu et apprécié.
Il est élu député de la VIIIe Législature du Royaume d'Italie (la première après l'unification de l'Italie) et il est nommé gouverneur de la province de Côme par le roi Victor-Emmanuel II. Il est, par la suite, gouverneur extraordinaire des Marches puis préfet de Messine, la ville où il meurt de maladie.
Dans sa maison à Turin, où se tenait un salon bondé d'intellectuels et de patriotes libéraux, l'Hymne de Mameli écrit en 1847 par le jeune patriote Goffredo Mameli et mis en musique par Michele Novaro y est joué pour la première fois.
Bibliographie
- Cavour, Adriano Viarengo, Salerno editore, Roma, 2010. (ISBN 9788884026828)
- « Hymne de Mameli », sur Sénat du Quirinal
Notes et références
- A.Viarengo, Cavour, Salerno ed., Rome 2010, pp.104-105
- A. Viarengo, Cavour, Salerno ed., Rome 2010.
Source
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Lorenzo Valerio » (voir la liste des auteurs).
Lien externe
- « Biographie de Lorenzo Valerio », sur le site du Sénat de la République italienne (consulté le )
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