Nissa Rebela
Nissa Rebela est un mouvement politique identitaire présent à Nice et dans le Pays niçois[1] depuis 2005[2]. Issu du Bloc identitaire[2], il est généralement considéré comme un mouvement d'extrême droite.
Fondation |
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Type | |
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Objet social |
Défense de l'identité niçoise et européenne |
Pays |
Président |
Philippe Vardon (jusqu'en ) |
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Secrétaire général |
Benoît Loeuillet (d) |
Idéologie | |
Site web |
RNA |
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Dirigé par Philippe Vardon jusqu'en 2015, l'ancien porte-parole des Jeunesses identitaires, il compterait environ 600 adhérents[3].
Idéologie et programme
Il milite pour l'arrêt total de l'immigration extra-européenne, la promotion et la défense de l'identité niçoise, l'apprentissage de la langue niçoise, en particulier dans les écoles[4], avec la création de postes d'enseignants de niçois[5]. Il est opposé à toute construction de mosquée sur le territoire niçois et souhaite l'organisation d'un référendum local sur ce sujet[6]. Ainsi, Philippe Vardon et ses amis participent à l'occupation du toit de la mosquée de Poitiers en [7].
Concernant la question du régionalisme, Nissa Rebela n'est pas indépendantiste, mais milite pour une certaine autonomie du Pays niçois[1]. Il désapprouve notamment « le centralisme républicain et la mainmise de Marseille, Paris et Bruxelles sur la vie des Nissarts[1] ».
Activités
Nissa Rebela organise chaque année dans les rues de Nice un défilé en l'honneur de Catherine Ségurane ainsi qu'une « marche de la fierté niçoise ». Ils se sont d'abord fait connaître en collant de nombreuses affiches dans la ville, dont l'une fut intitulée « Oui à la socca, non au kebab ». Le groupe met en place une distribution de soupes au lard pour en exclure les musulmans[7]. Le groupe change les noms de rues du centre-ville de Nice en « rue de la Lapidation » ou « rue de la Burqa »[8].
En , ils font pression sur les organisateurs d'un concert de rap afin d'empêcher la tenue à Nice de ce concert qui, d'après Nissa Rebela, faisait appel à des chanteurs qui appelaient à la violence et incitaient à la haine envers la France. Après de nombreux appels téléphoniques et envois de courriers et de courriels, le concert est finalement annulé[9].
En , alors que des incidents et des heurts ont lieu dans le centre-ville de Nice à l'issue d'une manifestation de soutien aux Palestiniens lors de la guerre de Gaza[10], Nissa Rebela décide d'organiser la semaine suivante, une manifestation intitulée « Maîtres chez nous : n'abandonnons pas notre ville à la racaille ! »[11]. Au même moment doit se dérouler un nouveau rassemblement de soutien aux Palestiniens[11]. Le préfet prend la décision d'interdire les deux manifestations afin d'éviter tout incident[12]. Le maire de Nice, Christian Estrosi, qualifiera alors Nissa Rebela de « mouvement complètement inacceptable dans cette ville », « ils représentent tout le contraire de ce que je peux tolérer » ajoutera-t-il[12].
En , Nissa Rebela a organisé une manifestation pour s'opposer au passage de la nouvelle ligne du tramway de Nice sur la Promenade des Anglais mettant notamment en cause la possible « défiguration » de celle-ci[13]. Il réclame la tenue d'un référendum sur cette question[13].
Leurs membres ouvrent en , au no 9 de la rue Ribotti à Nice, un local de 130 mètres carrés dénommé « Lou Bastioun » et destiné à accueillir une permanence politique, une salle de sport et de conférences ainsi qu’un bar associatif[14]. Ce lieu succède au précédent local « La Maioun » qu'ils avaient mis en place dans la même rue dès 2004[14]. Par ailleurs, ils distribuent depuis un « quatre pages », intitulé identità, contenant leurs réactions à l'actualité locale[15].
Élections
Cantonales
Nissa Rebela se présente pour la première fois à une élection le , lors d'une cantonale partielle dans le canton de Nice-7. À l'occasion des élections cantonales de 2008, le mouvement présente un candidat dans quatre des six cantons renouvelables de la ville de Nice et obtient des scores entre 2,22 et 5,09 %[16]. Il participe par la suite à toutes les élections cantonales partielles qui ont lieu dans le Pays niçois, recueillant de 2,2 % (Saint-Martin-Vésubie) à 7,68 % des suffrages (Nice-6). Lors des élections cantonales de 2011, il se présente dans la plupart des cantons renouvelables du Pays niçois. Dans le canton de Nice-14, il soutient l'ancien maire de Nice Jacques Peyrat qui se présente sous l'étiquette Entente républicaine. Les scores obtenus s'établissent autour d'une moyenne de 3,8 %, avec un score minimal de 1,41 % à Puget-Théniers et une pointe à Guillaumes avec 12,93 % des voix. Ces élections, où l'on note par ailleurs une forte poussée du Front national[17], marquent un arrêt dans la progression électorale de Nissa Rebela dont les résultats s'avèrent en deçà de ses ambitions initiales[18].
Élection | Canton | Candidat | Nb de voix | % |
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Partielle 2005[19] | Nice-7 | Damien Derey | 85 | 1,9 |
Partielle 2007[20] | Nice-11 | Damien Derey | 420 | 4,0 |
Cantonales 2008[21] | Nice-1 | Dominique Lescure | 150 | 2,22 |
Nice-2 | Philippe Vardon | 283 | 4,22 | |
Nice-6 | Benoît Loeillet | 467 | 5,09 | |
Nice-13 | Myriam Marchand | 404 | 4,23 | |
Partielle 2008[22] | Saint-Martin-Vésubie | Pierre-Antoine Plaquevent | 25 | 2,2 |
Partielle 2009[23] | Nice-12 | Aulde Maisonneuve | 174 | 4,9 |
Partielle 2009[24] | Nice-6 | Benoît Loeillet | 273 | 7,68 |
Cantonales 2011[25] | Nice-3 | Philippe Vardon | 394 | 4,44 |
Nice-5 | Benoît Loeillet | 223 | 3,30 | |
Nice-7 | Dominique Lescure | 181 | 3,24 | |
Nice-8 | Éric de Linares | 129 | 2,71 | |
Nice-10 | Roxanne Georges | 275 | 3,84 | |
Nice-11 | Marie-Édith Cattet | 336 | 4,51 | |
Nice-12 | Aulde Maisonneuve | 173 | 3,50 | |
Guillaumes | Myriam Marchand | 231 | 12,93 | |
L'Escarène | Jessica Jannuzzi | 131 | 3,45 | |
Lantosque | Étienne Mougenot | 25 | 1,52 | |
Levens | Benoît Vardon | 391 | 5,34 | |
Puget-Théniers | Jérôme Guichard | 25 | 1,41 | |
Saint-Martin-Vésubie | Guillaume Jannuzzi | 21 | 1,61 | |
Villars-sur-Var | Thibault Martin | 29 | 1,53 | |
Partielle 2012[26] | Levens | Benoît Vardon | 129 | 2,46 |
Municipales
À l'élection municipale de mars 2008, la liste soutenue par Nissa Rebela et le MNR, intitulée N.I.S.S.A (Nice identité sécurité solidarité action) et conduite par Philippe Vardon, a rassemblé 3,03 % des suffrages à Nice[27].
Dans le cadre de la préparation de l'élection municipale à Nice en 2014, Philippe Vardon a quitté la présidence de Nissa Rebela et tenté d'adhérer au Rassemblement bleu Marine[28]. Mais son adhésion au RBM a finalement été refusée par la direction du mouvement lepéniste[29]. Faute d'accord avec le FN, le mouvement se présente seul à l'élection municipale de Nice et obtient 4,4 % des voix. Philippe Vardon est cependant décrit après les élections comme conseiller officieux de la conseillère municipale Marie-Christine Arnautu[7].
Législatives
Lors des élections législatives de 2007, 4 candidats soutenus par Nissa Rebela se présentent dans le département des Alpes-Maritimes et obtiennent entre 2,20 % et 2,66 % des voix[30].
Circonscription | Candidat | Nb de voix | % |
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1re des Alpes-Maritimes | Philippe Vardon | 773 | 2,29 |
2e des Alpes-Maritimes | Benoit Loeuillet | 938 | 2,66 |
3e des Alpes-Maritimes | Myriam Marchant | 963 | 2,50 |
5e des Alpes-Maritimes | Pierre-Antoine Plaquevent | 1195 | 2,20 |
Lors de l'élection législative partielle dans la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes, le candidat soutenu par Nissa Rebela, Pierre-Antoine Plaquevent, réunit 4,61 % des voix[31].
En vue des élections législatives de 2012, Philippe Vardon annonce en son intention de se présenter dans la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes, face au maire de Nice Christian Estrosi, et lance un appel au Front national afin d'obtenir son soutien[32]. Après une longue incertitude, les dirigeants de ce dernier (notamment Jean-Marie Le Pen, Louis Aliot et Lydia Schénardi) refusent et décident de présenter leur propre candidate[33]. Philippe Vardon abandonne alors sa candidature, expliquant ne pas vouloir diviser les voix de l'opposition et ainsi faciliter la réélection de Christian Estrosi[34],[35]. Dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, Nissa Rebela décide d'apporter son soutien et de militer en faveur de Jacques Peyrat[33],[36].
Présidentielle de 2012
Du 5 au , Nissa Rebela se prononce lors d'un vote interne des adhérents sur un éventuel soutien à un des candidats à l'élection présidentielle française de 2012[37]. Quatre choix sont proposés par le bureau du mouvement et les résultats, issus de plus de 300 personnes, sont communiqués par Philippe Vardon le [38]. Le choix de soutenir Marine Le Pen arrive en tête avec 79 % des voix, suivi par celui de ne soutenir aucune candidature (12 %), et celui de s'aligner sur le résultat de la consultation de l'ensemble des adhérents du Bloc identitaire (9 %). Le soutien à Frédéric Nihous (CPNT) ne recueille quant à lui aucune voix[37].
À l'occasion de ce vote, la direction de Nissa Rebela rappelle les divergences qui existent entre Marine Le Pen et lui, notamment sur l'Europe et les « libertés locales »[39]. Mais le mouvement justifie son soutien à Marine Le Pen par les mesures défendues par celle-ci en matière d'immigration (la suppression du droit du sol et du regroupement familial). Il énonce notamment : « Pour défendre l’identité d’un peuple, encore faut-il que ce peuple existe toujours et n’ait pas été totalement submergé »[39]. D'après le journaliste du Monde Abel Mestre, le fort soutien apporté par les adhérents du mouvement à Marine Le Pen s'explique également par la perspective d'un accord avec le Front national en vue des élections législatives de 2012[37]. Le , Philippe Vardon était assis au deuxième rang lors du meeting de Marine Le Pen au palais des congrès Acropolis[40].
Régionales de 2015
En 2015, Vardon affirme avoir quitté ses responsabilités directes à Nissa Rebela[7].
Philippe Vardon est élu au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2015 sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen : au sein de son groupe, il est chargé de la communication[41]. Il est aussi membre du bureau départemental des Alpes-Maritimes du FN chargé de la communication externe et des actions militantes[41].
Le , Philippe Vardon est condamné à six mois de prison ferme en première instance, pour une bagarre survenue le au soir, avec trois jeunes maghrébins[42]. Selon l'élu, qui était accompagné de sa femme et de ses deux enfants, ceux-ci, l’ayant reconnu, l’auraient alors « pris à partie avec un cric, une manivelle et un démonte-pneu »[42]. Les trois jeunes maghrébins indiquent quant à eux avoir été victimes d’injures racistes[42]. Philippe Vardon a fait appel de la décision[42] et n'a été condamné en appel que pour violences, à une amende, en l'absence de preuve d'utilisation d'une arme en début de l'altercation[43].
Notes et références
- « Présentation du site officiel de Nissa Rebela » (consulté le ).
- Structure du Bloc identitaire, site officiel du Bloc identitaire. Consulté le 28 décembre 2008.
- Jean-Marie Godard et Antoine Dreyfus, La France qui gronde, Flammarion, 383 p. (lire en ligne), p. 143
- « Dans le labo des identitaires », Metro, . Consulté le 12 juin 2008.
- [PDF] Tract de Nissa Rebela lors de l'élection municipale de 2008. Consulté le 24 janvier 2009.
- « Nissa Rebela part en campagne », Nice-Matin,
- Dominique Albertini, « Rassemblement brun Marion », Libération, (consulté le )
- « RN : Vardon, un «nerveux en bomber» devenu candidat niçois - Œil sur le front », sur Libération (consulté le ).
- « Des rappeurs furieux contre l'extrême droite après l'annulation d'un concert à Nice », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « La manifestation pro-palestinienne dégénère », Nice-Matin, . Consulté le 24 janvier 2009.
- « Manifestations à Nice : le samedi de tous les dangers ? », Nice-Matin, . Consulté le 24 janvier 2009.
- « Le préfet interdit deux des trois manifs prévues aujourd'hui à Nice », Nice-Matin, . Consulté le 24 janvier 2009.
- Reproduction de l'article de Nice-Matin : « Nissa Rebela contre le tramway sur la Prom », site officiel de Nissa Rebela, . Consulté le 11 juin 2009.
- Présentation, site officiel du Bastioun. Consulté le 17 février 2010.
- [PDF] Exemplaire de la première édition d'identità, .
- Cantonales 2008 les résultats, Le Journal du dimanche. Consulté le 12 juin 2008.
- « Cantonales : le FN disputera 14 "duels" dans les Alpes-Maritimes », Nice-Matin, .
- « Une élection explosive qui s'achève de manière conventionnelle », Nice-Matin, .
- [PDF] Élection cantonale partielle des 12 et 19 juin 2005 - Canton de Nice VII sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 8 janvier 2011.
- [PDF] Élection cantonale partielle du 10 juin 2007 - Canton de Nice XI sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 8 janvier 2011.
- Résultats des élections cantonales de 2008 - Alpes-Maritimes sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 8 janvier 2011.
- [PDF] Élection cantonale partielle du 7 décembre 2008 - Canton de Saint-Martin-Vésubie sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 8 janvier 2011.
- [PDF] Élection cantonale partielle des 3 et 10 mai 2009 - Canton de Nice-XII sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur, . Consulté le 8 janvier 2011.
- [PDF] Élection cantonale partielle des 6 et 13 septembre 2009 - Canton de Nice-VI sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur, . Consulté le 8 janvier 2011.
- Résultats des élections cantonales de 2011 - Alpes-Maritimes sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 8 janvier 2011.
- [PDF] Élection cantonale partielle des 9 et 16 septembre 2012 - Canton de Levens sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur, . Consulté le 13 octobre 2012.
- Résultats des élections municipales 2008 - Nice, Le Figaro. Consulté le 12 juin 2008.
- Olivier Faye, Abel Mestre et Caroline Monnot, « Philippe Vardon rejoint le Rassemblement bleu Marine », sur Lemonde.fr, .
- Sylvain Mouillard, « La vraie-fausse adhésion d'un identitaire au Rassemblement Bleu Marine », Libération, (lire en ligne).
- « Élections législatives 2007 - Résultats - ALPES-MARITIMES », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Nice : Christian Estrosi en tête au premier tour », Le Nouvel Observateur, . Consulté le 12 juin 2008.
- Législatives 2012 : Philippe Vardon sera candidat dans la 5e circonscription, sur nissarebela.com, le site officiel de Nissa Rebela, . Consulté le 25 mai 2012.
- Abel Mestre, « A Nice, les allers-retours de Jacques Peyrat, du FN au FN », sur lemonde.fr, le site du Le Monde, . Consulté le 26 mai 2012.
- « Législatives 5e : Nissa Rebela jette l'éponge face à Estrosi », sur nicematin.com, le site de Nice-Matin, . Consulté le 25 mai 2012.
- « Philippe Vardon ne sera pas candidat dans la 5e circonscription », sur nissarebela.com, le site officiel de Nissa Rebela, . Consulté le 25 mai 2012.
- Avec Jacques Peyrat !, sur nissarebela.com, le site officiel de Nissa Rebela, . Consulté le 25 mai 2012.
- Abel Mestre, « Les Identitaires niçois en soutien de Marine Le Pen », Droite(s) extrême(s), .
- « Les identitaires niçois soutiennent Marine Le Pen à la présidentielle » sur lci.tf1.fr, le site de LCI, . Consulté le 7 janvier 2012.
- Présidentielles 2012 : Nissa Rebela consulte ses adhérents sur nissarebela.com, le site officiel de Nissa Rebela, . Consulté le 7 janvier 2012.
- Abel Mestre, « Marine Le Pen veut prévenir un éventuel "vote utile" à droite pour Nicolas Sarkozy », Le Monde, .
- Gaël Brustier, « Voici les visages méconnus de l’extrême droite européenne », sur Slate, (consulté le ).
- « L'élu FN Philippe Vardon condamné à six mois de prison ferme après une rixe » (consulté le )
- Le Parisien avec AFP, « Violences : l’élu RN Philippe Vardon condamné à 750 euros d’amende », Le Parisien, (lire en ligne).
Voir aussi
Vidéographie
- Caroline Fourest, Les Enragés de l'identité, documentaire, France 5, 2012, 51 min, lire en ligne et voir en ligne.
Articles connexes
Liens externes
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