Louis-Gabriel de Gomer
Louis-Gabriel, comte de Gomer, né le à Quevauvillers (Picardie) et mort le à Dieuze (Moselle), est un militaire français, inventeur des mortiers à la Gomer.
Louis-Gabriel, comte de Gomer | ||
Naissance | Quevauvillers, Royaume de France |
|
---|---|---|
Décès | (à 80 ans) Dieuze, France |
|
Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Grade | Maréchal des camps et armées du roi | |
Années de service | 1730 | |
Distinctions | Commandeur de l'ordre de Saint-Louis | |
Autres fonctions | Inspecteur général du corps royal de l'artillerie au département de l'Alsace et de la Franche-Comté Député de la noblesse aux États généraux pour le bailliage de Sarreguemines |
|
Biographie
Famille
Louis-Gabriel de Gomer était le fils de Louis, comte de Gomer, capitaine au régiment de royal d'infanterie, et de Marie-Madeleine de Vendeuil. Il était chevalier et seigneur de Quevauvillers en Picardie.
En 1762, il épousa Henriette Adélaïde Antoinette, comtesse de Saint-Felix, avec laquelle il eut comme enfant : Victoire Adélaïde Antoinette (1768), Antoine François Gabriel (1770), Gabriel Antoine (1772)[1].
Formation
En , il entra comme volontaire à l'école d'artillerie de La Fère. En 1732, il était officier pointeur puis commissaire extraordinaire en .
Participation à la Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748)
Il participa au cours de la Guerre de Succession d'Autriche aux campagnes de Flandre et d'Allemagne, à la défense de Givet, en 1741. En 1743, il prit part à la défense de Dingelfing et de son pont, en Bavière. En 1744, il participa aux siègex de Menin, Ypres et Furnes. Il fut nommé commissaire ordinaire du château de Gand et de Dendermonde, d'Ostende et de Nieuport, en 1746. Il prit part au Siège de Berg-op-Zoom en 1747. Il reçut pour ce fait d'armes, la Croix de Saint-Louis. En 1748 il prit part au siège de Maastricht[1].
Participation à la Guerre de Sept ans (1756-1763)
Au cours de la Guerre de Sept Ans, il participa à la Bataille de Rolbac et en 1758, il commanda le dépôt d'artillerie du Haut Rhin et du Main à Francfort-sur-le-Main, il y resta et dirigea l'évacuation de l'artillerie française en 1762.
Il devint ensuite, colonel puis brigadier d'infanterie en [1] et enfin Maréchal général des camps et armées du roi
Invention du mortier « à la Gomer »
Il fut l'inventeur du mortier à âme lisse ou « système à la Gomer » caractérisé par une chambre à poudre conique[2] qui permettait de centrer automatiquement la bombe et d'obtenir ainsi une meilleure précision du tir[3].
Député aux états généraux de 1789
Le , il fut élu député de la noblesse aux États généraux pour le Bailliage de Sarreguemines. Il fit partie du comité militaire (), et donna sa démission le suivant. Remplacé par l'avocat à Bitche François Jersé.
Notes et références
- comte Gomer&pg=PA272 Dictionnaire De La Noblesse sur Google Livres.
- « Louis Gabriel de GOMER (1718 – 1798) », sur andre.froidure.free.fr (consulté le ).
- « Mortier à la Gomer de 27cm Mle 1829 (système Valée) », sur basart.artillerie.asso.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Mémoires de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, Volume 21, 1874.
- « Louis-Gabriel de Gomer », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Fiche sur Assemblée nationale.
- Portail du XVIIIe siècle
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du royaume de France