Louis-Nicolas Flobert
Louis-Nicolas Flobert (né le à Villers-Cotterêts et mort le à Gagny[1]) est un armurier et inventeur français. Il invente notamment la cartouche à percussion annulaire.
Biographie
Le Français Louis-Nicolas Flobert invente la première cartouche métallique à percussion annulaire en 1845. Il s'agissait d'une innovation majeure dans les munitions d'armes à feu, auparavant livrées sous forme de balles et de poudre séparées, a été combinée dans une seule cartouche métallique (généralement en laiton) contenant un bouchon de percussion, de la poudre et une balle dans un emballage résistant aux intempéries. Avant cela, une cartouche était simplement une quantité pré-mesurée de poudre à canon avec une boule dans un petit sac en tissu (ou cylindre de papier roulé), qui a également agi comme bourre pour la charge et la balle.
La cartouche Flobert de 6 mm se composait d'un bouchon de percussion avec une balle attachée au dessus. Ces cartouches ne contiennent pas de poudre, la seule substance propulsive contenue dans la cartouche est le bouchon de percussion. En Europe, le .22 BB Cap (introduit en 1845) et le pac CB de calibre .22 légèrement plus puissant (introduit en 1888) sont tous deux appelés Flobert de 6 mm et sont considérés comme la même cartouche. Ces cartouches ont une vitesse de museau relativement faible d'environ 700 pi/s (213 m/s) à 800 pi/s (244 m/s).
Flobert a également fait ce qu'il a appelé « fusils de salon » pour cette cartouche, comme ces fusils et pistolets ont été conçus pour le tir à la cible dans les maisons avec un salon de tir dédié ou galerie de tir. 6mm Flobert Parlor pistolets sont entrés dans la mode dans le milieu du XIXe siècle ; ils étaient généralement assez gros avec un barillet lourd et ne pouvaient tirer qu'un coup à la fois.
La cartouche Flobert a été une innovation majeure dans les munitions d'armes à feu, précédemment livrés comme balles séparées et de la poudre, a été combiné dans une seule cartouche métallique (généralement en laiton) contenant un bouchon de percussion, poudre, et une balle dans un paquet résistant aux intempéries. Le principal avantage technique du boîtier de cartouche en laiton était l'étanchéité efficace et fiable des gaz à haute pression à la culasse, car la pression de gaz force le boîtier de la cartouche à se développer vers l'extérieur, le pressant fermement contre l'intérieur de la chambre de canon. Cela empêche la fuite de gaz chaud qui pourrait blesser le tireur. Il a également grandement simplifié le processus de chargement et a augmenté le taux de tir sur les armes chargées par le museau par dix fois.
La cartouche en laiton a ouvert la voie à des bras répétitifs modernes, en unissant la balle, la poudre et l'apprêt dans un assemblage qui pourrait être alimenté de façon fiable dans la culasse par une action mécanique dans l'arme à feu. La goupille de tir est alors frappée par le marteau, qui à son tour frappe l'apprêt de cartouche, qui enflamme alors la poudre à l'intérieur.
Avant cela, un « cartridge » était simplement une quantité pré-mesurée de poudre à canon avec une boule dans un petit sac en tissu (ou cylindre de papier roulé), qui a également agi comme bourre pour la charge et la balle. Cette première forme de cartouche a dû être enfoncée dans le canon du chargeur de museau, et soit une petite charge de poudre à canon dans le trou tactile ou un bouchon de percussion externe monté sur le trou tactile a enflammé la poudre à canon dans la cartouche.
Les cartouches métalliques avec des casquettes de percussion intégrées (appelées « amorces ») continuent d'être à ce jour la norme dans les armes à feu. La charge d'apprêt est à la base de la cartouche, soit à l'intérieur de la jante (une cartouche à percussion annulaire) ou dans un petit bouchon de percussion intégré au centre de la base (une cartouche à percussion centrale). En règle générale, les cartouches à percussion centrale sont plus puissantes que les cartouches à percussion annulaire, fonctionnant à des pressions considérablement plus élevées que les cartouches à percussion annulaire. Les cartouches à percussion centrale sont également plus sûres, car une cartouche de jante larguée a le potentiel de se décharger si sa jante frappe le sol avec une force suffisante pour enflammer l'amorce. C'est pratiquement impossible avec la plupart des cartouches à percussion centrale.
En Europe, les fusils à âmes lisses de 9 mm Flobert sont couramment utilisés par les jardiniers et les fermiers pour la lutte antiparasitaire ; ces armes sont très peu ou pas restreintes, même dans les pays où les lois sur les armes à feu sont strictes. Ces armes à courte portée ne peuvent plus faire de mal au-delà de 15 à 20 mètres, et sont relativement silencieuses lorsqu'elles tirent des munitions chargées en grenailles (type chevrotine), par rapport aux munitions à balle. Ils sont particulièrement efficaces à l'intérieur des granges et des hangars, car la volée de petits plomb projectiles perdra rapidement de la vitesse et ne créera pas de trous dans le toit ou les murs. Également et important, si les plombs ricochent, le risque de blesser le bétail est extrêmement faible. Ces fusils sont également utilisés pour la lutte antiparasitaire dans les aéroports, les entrepôts, les parcs à bestiaux, etc.
La cartouche Flobert 9mm peut également tirer une petite balle, mais est principalement chargé avec une petite quantité de tir. Sa puissance et sa portée sont très limitées, ce qui le rend approprié uniquement pour la lutte antiparasitaire.
Classification française
En France, les carabines et munitions Flobert sont classées en catégorie C. Elles sont accessibles avec un permis de chasse ou une licence de la Fédération Française de Tir (FFT).