Louis André Delenne

Louis André Delenne, né le à Nîmes (Gard), mort le à Steinbourg (Bas-Rhin), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Louis André Delenne

Naissance
Nîmes (Gard)
Décès  77 ans)
Steinbourg (Bas-Rhin)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17781815
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme soldat dans le régiment de Bourbon, il passe caporal le , et fourrier le . De 1781 à 1783, il fait les campagnes sur mer. Il est nommé sergent-major le , et adjudant le suivant. Il fait les guerres de 1792 à l’an II à l’armée du Nord.

Lieutenant le , il entre avec le 2e bataillon du 56e régiment d’infanterie, dans la 112e demi-brigade de bataille, devenue 88e régiment de ligne à l’organisation de l’an IV. Il reçoit son brevet de capitaine adjudant-major le , et passe à l’armée de Sambre-et-Meuse, à laquelle il reste attaché pendant les guerres de l’an III et de l’an IV.

Envoyé à l’armée d’Italie en l’an V, il embarque le , pour la campagne d’Égypte et de Syrie. Il est nommé chef de bataillon le , et le , il est blessé d’un coup de feu à la tête et d’un coup de sabre à la joue gauche devant Alexandrie.

De retour en France en , il tient garnison à Phalsbourg pendant les ans X et XI. Employé au camp de Saint-Omer et de Saintes en l’an XII et en l’an XIII, il est nommé major au 26e régiment d’infanterie de ligne le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

À la création des légions de réserve, il occupe le , un emploi de son grade dans la 3e légion. Il fait avec ce corps la campagne d’Espagne, et le , il se trouve compris dans la capitulation de Bailén. Acheminé jusqu'à Cadix et gardé sur des pontons, il est transféré en 1810 en Angleterre. Nommé colonel du 26e régiment d’infanterie de ligne le , il n’a pu prendre le commandement de son régiment, du fait de sa captivité.

Rentré en France le , il est employé comme colonel au 85e régiment d’infanterie de ligne à la réorganisation de l’armée, et il reçoit la croix d’officier de la légion d’honneur le , et celle de chevalier de Saint-Louis à la même époque. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Steinbourg.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 323.
  • « Cote LH/709/51 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Adrien Pascal, Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours Volume 3, imprimerie Dutertre, , p. 222.
  • Alain Chappet, Roger Martin et Alain Pigeard, Le Guide Napoléon: 4 000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée, Editions Tallandier, , p. 275.
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