Louis Bernheim

À dix-neuf ans, Louis Bernheim est second lieutenant dans le Régiment des grenadiers. Il fut ensuite affecté (il n'avait pas trente ans) à l'École royale militaire de Bruxelles pour y enseigner l'histoire militaire et la géographie. En 1901, il souhaite reprendre le service actif. En 1904, il est promu major du 6^e de ligne. Lorsque la guerre éclate, il est Colonel du 4^e régiment d'infanterie et ensuite, il sera promu Général de la 3^e brigade. Durant cette année, il s'illustrera particulièrement lors de la bataille de la Marne, du siège d'Anvers et lors de la bataille d'Ypres. Un mois après la bataille, lors d'une tournée d'inspection des tranchées, il est grièvement blessé au dos par un shrapnel. Après seulement deux mois de convalescence, il remontera au front. En 1916, il est lieutenant-général.

Le 10 décembre 1917, il passe en revue les troupes au côté du Roi Albert I^er et du Maréchal Pétain à Houthem, grand quartier général des forces armées belges. Francophone, il fut violemment pris à partie par les nationalistes flamands, notamment lors du décès des Frères Van Raemdonck.

En 1918, il commandera la zone nord du front tenu par les troupes belges.

À l'issue de la guerre, on le retrouve inspecteur général de l'infanterie. Il prendra sa retraite en 1923.

• Décoré de …^{[Laquelle ?]} dans l'Ordre de Léopold (tout comme le régiment qu'il avait sous ses ordres) (1914)
• Décoré de l'Army Distinguished Service Medal par les États-Unis. « for exceptionally meritorious and distinguished service in a position of great responsibility to the Government of the United States, during World War I. In Command of the 1st Belgian Army Division, General Bernheim achieved most valuable results by his brilliant leadership. He prosecuted the operations against the enemy with judgment and vigor and his service was marked by signal success ». Louis Bernheim avait en effet coutume de commander en première ligne et non depuis l'arrière[4].
• Une avenue porte son nom à Etterbeek.
• Une statue le représente à l'entrée du square Marie-Louise à Bruxelles[5].

Louis Bernheim souhaitait être incinéré, la législation belge ne le prévoyant pas, il demanda à être incinéré en France. Lors de ses funérailles, étaient présents le Roi Albert I^er, son fils, Léopold III, les ministres belges, et de nombreux dignitaires. L'oraison funèbre fut prononcée par le comte Charles de Broqueville alors ministre de la guerre. Il dira : « Son service à la nation et ses hautes capacités survivront pour l'éternité ».

Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.

Libre-pensée, il était membre de la loge du Grand Orient de Belgique^{[réf. nécessaire]}.

• The adventurous Jews

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