Louis Duret

Louis Duret, né à Bâgé-la-Ville en 1527, mort à Paris le , médecin ordinaire des rois Charles IX et Henri III et professeur au Collège royal. Avec Ambroise Paré, il fut l'un des plus célèbres médecins de son temps.

Pour les autres membres de la famille Duret, voir Duret.

Louis Duret
Frontipice de Interpretationes et enarrationes in Magni Hippocratis coacas praenotationes, Ludovicus Duretus, 1737
Fonctions
médecin ordinaire du roi Charles IX
professeur au Collège de France
Biographie
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Biographie

Duret était issu d'une famille de petite noblesse ruinée[1] : son père s'appelait Jean Duret et était gentilhomme et seigneur de Montanet en Piémont. Il commença seul l'étude des langues anciennes et maîtrisa le grec, le latin et l'arabe (les trois langues de la médecine à l'époque). Il fut d'abord, comme humaniste, précepteur d'Achille de Harlay. Il fit ses études de médecine sous la houlette de Jacques Houllier et de Jacques Dubois.

Nommé au Collège royal en 1568, il y resta 18 ans. Duret avait une mémoire prodigieuse : on disait qu'il savait par cœur toutes les œuvres d'Hippocrate. Il ne jurait d'ailleurs que par lui. Il critiqua en revanche la polypharmacie de la médecine arabe.

Lorsque Duret maria sa fille Catherine à Arnoult de Lisle en 1586, non seulement le roi Henri III honora de sa présence la cérémonie religieuse et le repas de noces, mais encore il fit présent à la jeune mariée de la vaisselle d'or et d'argent du festin. Le roi lui disait que s'il avait eu un fils, il n'aurait pas hésité à le lui confier.

Il mourut à Paris, le 1586, après avoir prédit, dit-on, la date de sa mort, comme l'avait fait dix ans plus tôt Jérôme Cardan. Il fut inhumé dans l'église de Saint-Nicolas-des-Champs.

Il eut pour fils Charles Duret, président de Chevry, intendant des finances, et Jean Duret, médecin de Marie de Médicis.

Œuvres

  • Adversaria, enarrationes et scholia in Jac. Hollerii opera practica, et scholia in ejusdem librum de morbis internis, Paris, 1571.

Bibliographie

Notes et références

  1. Louis-Gabriel Michaud et Joseph-François Michaud, « Duret (Louis) », dans Histoire universelle, t. 12, 1814, p. 366.

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