Louis François Lanchantin

Louis François Lanchantin, né le à La Fère (Aisne), mort le à Krasnoï (Russie), est un général français de la Révolution et de l’Empire[1].

Louis François Lanchantin

Naissance
La Fère (Aisne)
Décès  56 ans)
bataille de Krasnoï ( Russie)
Mort au combat
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17731812
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur

État de service

Il entre en service le , au Régiment Royal-Comtois, il devient caporal le , et il est désigné pour faire partie de l’expédition de Saint-Malo en 1779. Il est nommé sergent le , sergent fourrier le , et il est congédié le .

Gendarme national dans le département de Maine-et-Loire, à la résidence de Châteauneuf le , il participe aux premières campagnes de 1792 à l’an III dans l’armée du Rhin. Il passe brigadier le et brigadier fourrier le . Il est nommé lieutenant le et capitaine le , dans une compagnie franche de d’Alençon. Il combat aux armées de l’Ouest et de Rhin-et-Moselle pendant les campagnes de l’an IV et de l’an V. Après s’être distingué lors de la première campagne, il est nommé le , par le général en chef Hoche, à un emploi de chef de bataillon dans la 2e légion des francs (46e demi-brigade de ligne pour prendre rang le .

Pendant les campagnes de l’an VI à l’an IX, il est attaché aux armées d’Angleterre, d’observation du Rhin, du Danube et du Rhin. Il commande les 200 hommes, qui les 19 et , au combat des Dunes, près d’Ostende, font prisonniers les deux cents anglais débarqués et leur enlèvent cinq pièces de canon et deux obusiers. Il se trouve les 24 et , à l’affaire de Stockach, et il reçoit une balle dans le bras droit le , en combattant les russes à la tête de son bataillon à Paradis, près de Schaffhouse. Il est également aux batailles d’Engen le , de Moesskirch les 4 et , et d’Höchstädt le suivant.

Il est nommé chef de brigade par le général Moreau le , au 46e régiment d’infanterie de ligne. Il se distingue de nouveau à la Bataille de Hohenlinden le . Rentré en France après la signature du traité de paix de Luneville, il reçoit un sabre d’honneur le [2], et il est nommé au grade de colonel. Il fait partie du camp de Boulogne en l’an XII, et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le .

Il est promu général de brigade le , et le suivant il est envoyé à l’armée d’Italie. Il fait les campagnes de l’an XIII et de l’an XIV sous les ordres du maréchal Jourdan, et celle de 1806 à Naples. Il prend part au siège de Gaète la même année, et il est successivement chargé du commandement de la garnison de Naples, des îles d’Ischia et de Procida, de toute la rive droite et de la place de Gaète.

En 1810, il est attache au corps d’observation de l’Italie méridionale commandé par le général Grenier, et le suivant il rejoint Milan. Il est créé baron de l’Empire le [3]. Employé dans la 25e division militaire (département de la Lippe) le , il fait la campagne de Russie au 3e corps de la Grande Armée du maréchal Ney[1].

Il est blessé et fait prisonnier par les Russes après la bataille de Krasnoï, et il est considéré comme disparu le .

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 2 000 francs sur les biens réservés à Erfurt.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Louis François Lanchantin et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Coupé au premier parti à dextre d'or à la bande de gueules, chargée d'une étoile a dia pointée du champ, à sénestre des Barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur semé d'étoiles d'argent sans nombre, chargé d'un rocher d'or, issant d'une mer d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu.

Notes et références

  1. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 690
  2. Georges Six, Les généraux de la Révolution et de l'Empire : étude, Bernard Giovanangeli Éditeur, , p. 242
  3. Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 4e éd., 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 250

Article connexe

Sources

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