Louis Jean Desaix
Louis Jean Desaix est un militaire et homme politique français né en 1790 à Charbonnières-les-Varennes (Puy-de-Dôme), mort à Auxerre (Yonne) en 1845. Comme son oncle le général Louis Charles Antoine Desaix qui s'est illustré à la bataille de Marengo, Louis Jean Desaix est Chevalier de Veygoux.
Pour les articles homonymes, voir Desaix (homonymie) et Louis Desaix.
Ne doit pas être confondu avec Louis Charles Antoine Desaix.
Louis Jean Desaix | ||
Naissance | Charbonnières-les-Varennes |
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Décès | (à 55 ans) Auxerre |
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Origine | France | |
Allégeance | Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie, puis Cavalerie | |
Grade | Maréchal de camp | |
Années de service | 1806 – 1845 | |
Conflits | Guerres napoléoniennes | |
Distinctions | Légion d'honneur (Commandeur)[réf. nécessaire] Ordre royal et militaire de Saint-Louis (Chevalier) |
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Autres fonctions | Député du Puy-de-Dôme | |
Famille | Des Aix | |
Biographie
Né au hameau de Veygoux (commune de Charbonnières-les-Varennes), le , il est élevé au Prytanée de Saint-Cyr d'où il sort à l'âge de seize ans, en 1806, avec le grade de sous-lieutenant. Neveu du général Desaix[1], il est promu officier par faveur spéciale de Napoléon, sans passer par l'école militaire de Fontainebleau.
En 1807 et 1808, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne comme aide de camp de son oncle, le général Becker. Il est blessé à la bataille d'Heilsberg.
Il devient aide de camp du maréchal Suchet qu'il suit lors de la campagne d'Espagne où il se distingue aux sièges de Saragosse et de Tortose. Il est chargé de porter à Napoléon les drapeaux pris au siège de Tortose.
Grièvement blessé à la jambe au siège de Tarragone, il est décoré de la Légion d'honneur. Il fait la campagne de Russie (1812) en qualité d'aide de camp de Napoléon.
Il est nommé chef d'escadron durant la première Restauration en 1815 dans les gardes d'honneur. Au retour de l'île d'Elbe, après avoir dû signer un acte d'allégeance[2], il est nommé colonel et prend part à la bataille de Waterloo. La seconde Restauration le tient à l'écart, et il reprend du service actif en 1830 comme colonel des cuirassiers.
En 1831[3], le 6e collège électoral du Puy-de-Dôme [4] l'élit député [5]. Il siège avec la majorité ministérielle. Il est promu au grade de maréchal de camp en 1835[6].
Il meurt à Auxerre, en activité de service, le .
Vie familiale
Louis Jean est le fils aîné d'Amable des Aix[7], officier au régiment de Beauvoisis (1790) et de Marie-Thérèse de Neufville[8]. Il épouse, en 1813, Marie Françoise Thabaud de Boislareine (1796-1821), fille de Guillaume Tabaud-Bois-la-Reine (1755-1836)[9], député à la Convention (Indre), baron Thabaud et de l'Empire. Ensemble, ils ont Eugène Louis[10], Claudine Pauline[11] et Marie-Françoise Gabrielle dite Fanny[12].
Louis Jean prend pour seconde épouse Fanny Louise Perrin en 1825[13] avec laquelle il a un fils, Nicolas Louis Arthur (1830-1874), 2e baron des Aix (dit le comte des Aix). Nicolas Louis Arthur se marie en 1855 [14] avec Marie Alexandrine de Girardin (1830-1887)[15].
État de service
- Élève à l'École de Saint-Cyr
- Sous-lieutenant (1806)
- Promu officier sans passer par l'École militaire de Fontainebleau
- Aide de camp du général Becker
- Aide de camp du maréchal Suchet (1808-1812)
- Officier d'ordonnance de Napoléon Ier (1812-1814)
- Chef d'escadron dans les gardes d'honneur (première Restauration (1815)
- Colonel (Cent-Jours (1815))
- Colonel des cuirassiers (1830)
- Maréchal de camp ()
- Mis en en disponibilité ( - )
- Commandant du département de la Somme ( - )
- Commandant de la 3e brigade de la division de cavalerie rassemblée à Lunéville ( - )
- Commandant de la 2e brigade de la division de cuirassiers du corps de rassemblement sur la frontière du Nord ( - )
- Commandant du département de la Somme ( - )
- Commandant du département de l'Yonne ( - ).
Campagnes
Blessures
- Blessé par un biscaïen à la bataille d'Heilsberg
- Grièvement blessé à la jambe au siège de Tarragone
Décorations
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (),
- Officier (),
- Commandeur de la Légion d'honneur ().
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
Titres
Il est fait baron Desaix de Veygoux et de l'Empire en 1812[16].
Règlement d'armoiries
« Armes de la famille Des Aix sous l'Ancien Régime : D'argent, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'or. Cimier : un casque, supports : deux lions. »
« Armes du Baron Desaix de Veygoux et de l'Empire : Écartelé : au 1, d'argent, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent (Des Aix) ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d’argent au lion de gueules ; au 4, les pyramides, celle du milieu brochant sur les deux autres. »
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- « Louis Jean Desaix », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
- Armorial Du Premier Empire ; Titres, Majorats Et Armoiries Concédés Par Napoléon Ier, de Albert Révérend, publié au Bureau de l'annuaire de la noblesse, Alphonse Picard, 1894-1897.
Notes et références
- « Élevé en partie à la Malmaison, marié et doté par l'Empereur, en reconnaissance des services rendus par son oncle » citation de sa fille Fanny
- « [...] je jure d'être fidèle à l'Empereur Napoléon, mon Souverain. [...] ».
- le 6 septembre 1831
- Thiers.
- par 162 voix sur 180 votants et 251 inscrits en remplacement de Baudet-Lafarge qui avait opté pour Riom.
- le 31 décembre 1835
- né le 10 décembre 1750 au manoir de Veygoux (Commune de Charbonnières-les-Varennes) et décédé, au même endroit, le 22 octobre 1801
- (1770-1824)
- né en 1755 à Neuvy-Saint-Sépulchre et décédé le 16 février 1836 à Châteauroux.
- (1813-1845), sans postérité
- née en 1816
- née en 1821, mariée avec Gustave Aignan (1812-1850) et décédée en 1879
- le 22 juin 1825
- le 22 juin 1855
- sans postérité
- le 12 février 1812
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