Louis Manguine

Louis Manguine, né le à Houplines (Nord) et mort le à Toulon, est un syndicaliste et militant communiste français.

Louis Manguine
Fonctions
Secrétaire général de l'UD-CGT du Nord
1950-1966
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Toulon
Sépulture
Nom de naissance
Louis Jean Manguine
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de

Biographie

Louis Manguine est issu d'une famille de petits fonctionnaires, « sympathisants communistes »[1].

Il passe son certificat d'études primaires, apprend le métier de ferblantier dans une École pratique de commerce et d’industrie, travaille comme soudeur autogène à la Compagnie transatlantique à Marseille, chaudronnier en cuivre, puis dessinateur industriel[1].

Il adhère à la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) dès sa fondation et milite au syndicat des métaux de Marseille. Installé à Paris en 1924, il est embauché à la TCRP. Il adhère aux Jeunesses communistes en 1927, puis au Parti communiste l'année suivante[1].

Revenu dans le Nord, il devient secrétaire du syndicat des métaux en 1931.

En , il épouse Martha Desrumaux, syndicaliste et militante du PCF, de huit ans son aînée. Ils s'étaient rencontrés à Moscou au début de la décennie, tous les deux étudiant à l'École internationale Lénine. Elle prend davantage de responsabilités politiques que lui. En 1937 naît leur fils, aussi prénommé Louis[2].

Prisonnier en Allemagne durant la guerre, il renoue avec ses activités politiques et syndicales à son retour en France en 1945. Il est membre du comité fédéral du Nord du Parti communiste, conseiller municipal de Lille de 1947 à 1959, membre du comité exécutif de la Fédération des métaux, secrétaire général de l'UD-CGT du Nord de 1950 à 1966[3]. 1950 correspond à l'année où sa femme, Martha Desrumaux, avait dû abandonner ses responsabilités dans cette organisation, étant malade.

Il meurt le , le même jour que son épouse, âgé de 77 ans[4]. Le couple est enterré dans le cimetière d'Évenos (Var), où ils s'étaient retirés à la fin de leur vie[2].

Notes et références

  1. Odette Hardy-Hémery, Yves Le Maner, Claude Pennetier, « Manguine Louis », sur maitron.fr.
  2. Béatrice Gurrey, « Martha Desrumaux, figure du Front populaire, syndicaliste, résistante et féministe », Le Monde, 28 août 2021, p. 18-19 [lire en ligne].
  3. En communisme: 1918 - 1921, par Pierre Pascal
  4. « Mort de Martha Desrumaux ancien député communiste », Le Monde, .

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