Louis Prat

Louis Prat entre à 16 ans à l'école nationale des Beaux Arts de Paris, préparé au concours des places par le peintre Édouard Sain. Il travaille dans l'atelier de Gustave Moreau de 1894 à 1897 puis dans les ateliers de Jean-Jacques Henner, Fernand Cormon, Aimé Morot, François Flameng et Eugène Thirion[1]. Il obtient aux Beaux Arts de nombreuses mentions et 9 médailles dont la grande médaille d'émulation peinture en 1899. Les archives de ENSBA de Paris conservent deux de ses épreuves[2]^,[3]

À l'école des Beaux Arts, il se lie d'amitié avec le peintre-sculpteur Henri Georget (mort très jeune) et le peintre et graveur Gustave Pierre avec lequel il travaillera de longues années. Il passe sa vie à Boulogne-sur-Seine où il a son atelier.

Dès 1898 il expose au Salon des artistes français dont il devient sociétaire en 1900. Plusieurs mentions en peinture et en gravure, médaille d'argent en 1907. Il y expose 17 fois.

Sociétaire des Artistes Graveurs Originaux et de la Société de la gravure originale en couleurs, salon où il expose tous les ans à la galerie Georges Petit, 8 rue de Sèze à Paris.

Influencé par ses maîtres il fera des grandes compositions en atelier (certaines circulent encore)[4] des portraits, puis sera ensuite attiré par la Bretagne, les paysages du Finistère, les scènes de la vie des pécheurs (Concarneau) ou des paysans à l'intérieur des terres. Plusieurs voyages en Belgique à partir de 1908, Bruges où il songe même à s'installer. Mais la guerre de 14-18 bouleverse ce projet et sa vie, même s’il reviendra vivant de ces quatre années terribles au front.

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  Louis Prat 1909, gravure eau forte, 37x49 cm Le bassin du fer à cheval, Parc de Saint-Cloud
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  Louis Prat, huile sur bois 24x33 cm de 1906
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  Louis Prat eau-forte 1908, le pont flamand à Bruges 50x40 cm
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  L'atelier de Louis Prat à Paris en 1902

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