Louis Ranwet
Louis Ranwet, né à Bruxelles le et décédé dans sa ville natale le , est un juriste belge, président de chambre à la cour d'appel de Bruxelles.
Biographie
Louis Ranwet décroche son diplôme de droit en 1825, à l'Université d'État de Louvain et devient un avocat réputé sous le règne de Guillaume Ier des Pays-Bas.
Après la révolution, il entre dans la magistrature belge et devient, le , juge au tribunal de première instance de Bruxelles, il en devient vice-président le , conseiller à la cour d'appel le , puis le , il fut élevé à la présidence d'une chambre.
Il était considéré comme un magistrat zélé, instruit et travailleur, fort apprécié par ses collègues.
Intéressé par le journalisme, il figure en 1831 parmi les fondateurs du journal L'Indépendant qui s'appellera par la suite L'Indépendance belge.
Attaché au bien public, il se consacre à la politique et est élu conseiller communal le et le restera jusqu'à son décès le . Il fut membre de la milice citoyenne en étant colonel de la 4e légion de la garde civique de 1848 à 1867.
Il participe aussi à la vie sociétale et fut président de la Société royale de la Grande Harmonie.
Jules De Le Court dit de lui qu'il était un esprit fin et littéraire. Le président Tielemans, lors de son discours funèbre, loua sa grande bonté.
Il fut décoré[1] de l'ordre de Léopold, chevalier le puis officier le .
Il est membre fondateur en 1834 de la nouvelle Société des douze.
Il est inhumé au cimetière de Laeken[2][réf. non conforme].
Bibliographie
- Jules De Le Court, Biographie nationale de Belgique, XVIII, sub verbo.
Notes
- Le livre d’or de l’ordre de Léopold et de la Croix de fer, tome Ier, 1858, p. 458 : "RANWET (L.), conseiller à la cour d'appel de Bruxelles, ancien juge d'instruction au tribunal de cette ville. Chevalier le 16 décembre 1837 ; officier le 19 juillet 1856. Né à Bruxelles en juillet 1802, M. Ranwet fut l'un des hommes qui, par leur influence et leur patriotisme, contribuèrent le plus efficacement à développer l'esprit national et à organiser la résistance aux actes oppressifs du gouvernement déchu. Membre et trésorier de la réunion centrale, dans les premiers jours de septembre 1830, il somma le comité de sûreté publique de mettre les armes aux mains du peuple, et remplit le 24 du même mois la mission de faire mettre à la disposition du gouvernement provisoire les fonds provenant des recettes des contributions. Outre ses fonctions de magistrat, M. Ranwet en exerce de très-actives dans la milice citoyenne de Bruxelles. Il a successivement été major, puis colonel commandant de la 4e légion bruxelloise, poste qu'il occupe encore aujourd'hui avec autant d'intelligence que de zèle. M. Ranwet siège aussi, et depuis longtemps déjà, au conseil communal de la capitale.
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