Louis Vallin
Louis, baron puis vicomte Vallin, né le à Dormans, mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pour les articles homonymes, voir Vallin.
Louis Vallin | ||
Naissance | Dormans |
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Décès | Paris |
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Origine | Royaume de France | |
Allégeance | République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Lieutenant général des armées | |
Années de service | 1792 – 1835 | |
Commandement | 6e régiment de hussards | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes Campagne d'Espagne (1823) |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 12e colonne. | |
Famille | Gendre de Martin Garat | |
Biographie
Début de carrière
Il fait ses études au collège Louis-le-Grand, et il vient de finir son cours de droit lorsqu'il est appelé sous les drapeaux par la première réquisition. D'abord simple soldat sous le général Luckner, il s'élève de grade en grade jusqu'à celui de chef de bataillon ; mais le 8e bataillon de volontaires de la Marne ayant dû compléter comme les autres les anciens cadres, il redescend, ainsi que les autres officiers, au rang de simple soldat. Attaché ensuite, comme adjoint aux adjudants généraux, à l'état-major du général Hardy, il fait la campagne de Fleurus en 1794 et assiste au siège de Maastricht. Remarqué par le général Marceau, il passe de nouveau par tous les grades jusqu'à celui de chef de bataillon qu'il mérita sur le champ de bataille.
Officier de Napoléon
Le il est nommé colonel du 6e régiment de hussards, où il a d'abord été simple sous-lieutenant. C'est en cette qualité qu'il fait dignement deux grandes et glorieuses campagnes[1] : celle de Wagram en 1809 et celle de Russie en 1812. Promu général de brigade le , après Smorgoni en Biélorussie[2], il commande l'avant-garde du vice-roi d'Italie. il est ensuite nommé commandant en second du 2e régiment des gardes d'honneur, créé en 1813. Commandant d'une brigade de cavalerie des régiments du roi,après la Restauration, il est appelé, au retour de l'île d'Elbe, à commander l'avant-garde des troupes postées sur la Sarre. Après Waterloo il dirige l'arrière-garde de la droite de l'armée jusque sous les murs de Paris et est nommé lieutenant général par le gouvernement provisoire (Commission Napoléon II). Le 1erjuillet 1815 les Prussiens s'étant aventurés à passer la rive droite de la Seine, Vallin, posté dans la plaine de Montrouge, porte les derniers coups à l'ennemi.
Au service du roi
Il suit l'armée sur la Loire après la seconde Restauration ; puis il est employé aux inspections et aux remontes de la cavalerie. En 1822 il commande l'avant-garde de l'armée formée sur les frontières d'Espagne (corps d'observation des Pyrénées, futur armée des Pyrénées). En 1823 il ouvre la campagne sur la Bidassoa. Le de la même année il bat à une faible distance de Talavera le général Jara. Cette campagne lui vaut le titre de grand officier de la Légion d'honneur. Il est ensuite employé dans les inspections de cavalerie et au camp de Lunéville en 1828. Mis en disponibilité en 1830, il est mort dans la retraite le .
État de service
- : Grenadier dans la Garde nationale de Dormans ;
- : Capitaine ;
- : Sous-lieutenant ;
- : Chef d'escadron ;
- : Major ;
- : Colonel ;
- 1809 - : Affecté à la Grande Armée ;
- : Général de brigade ;
- - : Affecté au dépôt de Versailles ;
- - : Commandant de la brigade de cuirassiers et dragons de la Garde du Roi ;
- - : Commandant de la 1re brigade de la division de cavalerie Pajol ;
- - : Commandant de la 1re brigade de la 7e division de cavalerie du 4e corps d'observation de l'armée de Belgique ;
- - : Commandant de la 7e division de cavalerie du 4e corps d'observation de l'armée de Belgique ;
- : Lieutenant général ;
- - : Commandant de la 6e division de cavalerie de l'armée de la Loire ;
- : Redevient maréchal de camp ;
- - : Inspecteur général de cavalerie ;
- - : Commandant du dépôt des remontes de Lyon ;
- - : Mis en disponibilité ;
- - : Commandant du dépôt de remontes de Saint-Avold ;
- - : Mis en disponibilité ;
- - : Commandant du dépôt de remontes de Saint-Avold ;
- - : Inspecteur général de cavalerie ;
- - : Commandant de la 1re brigade de la 1re division du corps d'observation des Pyrénées puis () du 1er corps de l'armée des Pyrénées ;
- : Lieutenant général puis général de division ;
- - : Mis en disponibilité ;
- - : Inspecteur général de cavalerie et membre du Comité de cavalerie ;
- - : Mis en disponibilité ;
- - : Inspecteur général de cavalerie dans les 6e et 18e divisions militaires ;
- - : Commandant de la 1re division du camp de cavalerie de Lunéville ;
- - : Mis en disponibilité ;
- - : Inspecteur général du 9e arrondissement de gendarmerie ;
- - : Membre du Comité de gendarmerie ;
- - : Mis en disponibilité ;
- : Admis dans le cadre de vétérance ;
- : Placé dans la section de réserve ;
- : Admis en retraite ;
- : Replacé dans la section de réserve.
Titres
- Baron Vallin et de l'Empire (titre accordé par décret du et lettres patentes du , signées à Anvers) ;
- Vicomte Vallin (lettres patentes du ).
Distinctions
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (, puis,
- Officier de la Légion d'honneur (), puis,
- Commandant de la Légion d'honneur (), puis,
- Grand officier de la Légion d'honneur () ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
- chevalier de Saint-Louis (1814), puis,
- Commandeur de Saint-Louis () ;
- Chevalier de l'ordre autrichien de la Couronne de Fer.
- Ordre impérial et militaire de Saint-Georges de troisième classe en 1923.
Honneurs
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 12e colonne (l’Arc indique VALLIN).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
|
Armes du baron Vallin de l'Empire
Écartelé au premier d'or au bonnet de hussard de sable, cordonné d'or pannaché d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules à deux sabres d'argent en sautoir les pointes basses ; au quatrième d'or au cheval cabré de sable.[3] |
Armes du vicomte Vallin
Écartelé : au 1, d'or, à un chaco d'infanterie de sable, posé de face, orné et bordé d'or, sommé d'une aigrette d'argent; aux 2 et 3, de gueules, à deux sabres d'argent, garnis d'or, passés en sautoir, les pointes en bas; au 4, d'or, à un cheval cabré de sable.[4] |
Ascendance et postérité
Fils de Joseph Edmond Vallin (né en 1743 à Dormans), maître de postes et de Marie Anne Labouret, Louis Vallin avait épousé, le à Paris[5], Saubade Garat (1769-1821), fille aînée du baron Martin Garat (1748-1830), directeur général de la Banque de France. De cette union, il eut deux filles :
- Léonie Louise ( † 1853), mariée avec Jules André Borelli de Serres (1804-1873), maire de Mende, dont postérité ;
- Marie Louise (née en 1819), mariée avec Louis François Camille Basset de Châteaubourg (1812 † ), auditeur au conseil d'État, Maître de cérémonie de Sa Majesté l'Empereur Napoléon III, introducteur des ambassadeurs, Conseiller général de l'Yonne, Maire de Villeneuve-sur-Yonne, dont postérité.
Notes et références
- Michaud|Article=Vallin (Louis, vicomte)|WikisourceMichaud=Vallin (Louis, vicomte)
- : Lieu de départ de Napoléon Ier de la Grande Armée, le 5 décembre 1812 à 22 heures.
- Source
- « Napoleon-1812 », sur home.planet.nl (consulté le )
- « BB/29/967 page 212. », Titre de baron, accordé par décret du , à Louis Vallin. Anvers ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Témoin : Napoléon Ier, empereur des Français
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- « Cote LH/2667/61 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « Louis Vallin », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- Côte S.H.A.T. : 7 Yd 862.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Vallin (Louis, vicomte) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition] (lire en ligne)
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