Louis-Marie-Céleste d'Aumont
Louis-Marie-Céleste, duc d'Aumont, de Villequier et de Piennes ( - [1]), est un militaire et homme politique français.
Louis-Marie-Céleste d'Aumont | |
Portrait du 8e duc d'Aumont au début du 19e siècle. | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des Pairs | |
– (15 ans, 10 mois et 22 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Louis-Alexandre-Céleste d'Aumont |
Successeur | Suppression de l'hérédité |
Biographie | |
Titre complet | Duc d'Aumont, Duc de Villequier, Duc de Piennes |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Roissy-en-Brie |
Père | Louis-Alexandre-Céleste d'Aumont |
Mère | Félicité Le Tellier de Courtanvaux |
Conjoints | Madeleine de Rochechouart (1) Pauline de Chauvigny de Blot (2) Eugénie de Frontelaye (3) |
Enfants | 2 enfants dont : Adolphe-Henri-Aimery d'Aumont |
Famille | Maison d'Aumont |
Profession | homme politique, militaire |
Distinctions | Chevalier de l'Ordre de la légion d'honneur Ordre du Saint-Esprit Ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Religion | Catholicisme |
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Blason | |
Il est à l'origine de l'appellation « à la Daumont » pour désigner un type d'attelage hippomobile, généralement un véhicule tiré par quatre chevaux et dirigé par deux postillons montés.
Biographie
Fils de Louis-Alexandre-Céleste d'Aumont, il est colonel attaché au régiment des chasseurs de Franche-Comté, ci-devant Durfort et gentilhomme de la chambre du roi.
Il est élu député suppléant aux États généraux de 1789. Il émigre avec son père lors de la Révolution, et s'installe, comme de nombreux nobles, au Royaume-Uni [2].
C'est durant son séjour en Angleterre qu'il remarqua un type d'attelage particulier dans les rues de Londres : il y avait quatre chevaux, et ils étaient dirigés par des postillons montés et non par des cochers. Si on prend également en compte le fait que ce type d'attelage existait déjà en Angleterre et qu'il était souvent utilisé pour les cortèges des impératrices des français Joséphine et Marie-Louise durant l'Empire, le duc d'Aumont n'est pas à l'origine de ce type d'attelage [2].
C'est en effet durant son retour en France, lors de la Restauration, qu'il introduit (ou plutôt popularise) l'attelage « à la d'Aumont », ce qui donnera « à la Daumont » par déformation, et qui restera associé à son nom [2].
Il est admis à siéger à la Chambre des pairs en 1815, après la mort de son père, le précédent duc d'Aumont, en 1814.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) National Portrait Gallery
- (en + sv) Nationalmuseum
- Base Léonore
Références
- Relevé généalogique sur Geneanet
- figoli, « L’attelage À la d’Aumont : royal ! Jean-Louis Libourel », sur attelage-patrimoine (consulté le )
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