Louise Keilhau

Louise Keilhau, née en et morte en est une enseignante et une militante pacifiste norvégienne[1]. Elle est la fondatrice du Norwegian Committee for Permanent Peace (Comité norvégien pour la paix permanente) et l'une des cofondatrices de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL).

Louisa Keilhau
Biographie
Naissance

Kristiansand (d)
Décès
(à 67 ans)
Nationalité
Activité
Conjoint
Harald Keilhau (d)
Enfant
Wilhelm Keilhau (en)
Autres informations
Membre de
Distinctions
Médaille royale du Mérite d'or (d)
Honorary award of the Norwegian Red Cross (d)

Biographie

Congrès international des femmes en 1915 . de gauche à droite: 1. Lucy Thoumaian - Arménie, 2. Léopoldine Kulka, 3. Laura Hughes - Canada, 4. Rosika Schwimmer - Hongrie, 5. Anika Augspurg - Allemagne, 6. Jane Addams - États-Unis, 7. Eugénie Hanner, 8 ans. Aletta Jacobs - Pays-Bas, 9. Chrystal Macmillan - Royaume-Uni, 10. Rosa Genoni - Italie, 11. Anna Kleman - Suède, 12 ans. Thora Daugaard - Danemark, 13. Louise Keilhau - Norvège.

Au début du XXe siècle, Louise Keilhau se rend compte que la guerre est imminente, aussi décide-t-elle de voyager à l'étranger pour s'y préparer. Elle est une membre éminente de la Croix-Rouge norvégienne[2].

Elle est reconnue pour avoir encouragé la Croix-Rouge norvégienne (en) à jouer un rôle actif pendant la Première Guerre mondiale. Elle est la seule femme de son conseil d'administration. Avec le soutien d'autres femmes, elle encourage l'organisation à se détourner de ses problèmes nationaux[2] pour s'intéresser au conflit mondial.

En 1915, elle est choisie comme déléguée norvégienne à la conférence de paix de La Haye[1]. Les déléguées viennent du monde entier, bien que beaucoup ont des difficultés à s'y rendre car les hostilités rendent les déplacements difficiles[3]. Lors de la conférence, Louise Keilhau propose la résolution 28, selon laquelle : « Nous, les femmes, réunies au Congrès international, protestons contre la folie et l'horreur de la guerre, impliquant un sacrifice téméraire de la vie humaine et la destruction de tant de choses que l'humanité s'est péniblement efforcée d'accumuler pendant des siècles »[4].

Elle fonde le Norwegian Committee for Permanent Peace, section norvégienne du Comité international des femmes pour la paix permanente, créé à l'issue du congrès de 1915. Ce comité devient en 1919 la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF)[4].

Vie privée

Elle est la mère de l'économiste et historien Wilhelm Keilhau (en)[5].

Références

  1. « 13. Louise Keilhau 1860 – 1927 » [PDF], Wilpf.org (consulté le )
  2. « Humanitarianism (Norway) | International Encyclopedia of the First World War (WW1) », Encyclopedia.1914-1918-online.net (consulté le )
  3. Jutta M. Joachim, Agenda Setting, the UN, and NGOs: Gender Violence and Reproductive Rights, Georgetown University Press, , 42–44 p. (ISBN 1-58901-233-X, lire en ligne)
  4. (en-US) « Louise Keilhau », Women In Peace (consulté le )
  5. (no) Knut Helle, Norsk biografisk leksikon, Oslo, Kunnskapsforlaget

Liens externes

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