Lucien Deslinières

Lucien Deslinières, né en 1857 à Vierzon et mort en 1937 à Vernouillet, est un journaliste, écrivain et socialiste français[2].

D'abord républicain opportuniste, il adhère au socialisme à la fin du 19^è siècle, plus particulièrement celles de Jules Guesdes, et puis dans la lignée des socialistes utopiques.

Il travaillera dans un journal de Montluçon, ville où il entrera en désaccord avec de nombreux socialistes dont le maire Christophe Thivrier.

Comme de nombreuses personnalités socialistes, par exemple Louise Michel, il entre en 1892 dans la loge « Union et Solidarité » du Grand-Orient de France[3].

Il fondera, en 1902, Le Socialiste des Pyrénées-Orientales[4], organe de presse de la fédération SFIO des Pyrénées-Orientales pour laquelle il exercera la fonction de secrétaire générale[3].

Bien que principalement connu pour ses œuvres antimarxistes, il a été reconnu par Guesdes, alors ministre durant la Grande Guerre, Jean Jaurès ainsi que Lénine alors convaincu par Rakovski de ses théories agricoles qui le mandatera auprès des républiques socialistes soviétiques d'Ukraine et du Turkestan[3].

Toutefois, à son retour, il commencera son travail de publication critiques du marxisme et du bolchévisme basées sur les observations faites durant son séjour. Ce qui aura pour effet de l'isoler à la fois de la SFIO et du jeune PCF[3].