Lucien Lapeyre
Lucien Lapeyre, né le dans le 17e arrondissement de Paris et mort le à Herblay[1], est un peintre et illustrateur français actif au début du XXe siècle[2],[3], auteur de scènes historiques retraçant notamment l'épopée napoléonienne, de scènes de genre et d'œuvres orientalistes — principalement des scènes égyptiennes ou ottomanes — au style très académique.
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Le Général Dorsenne à Essling Le Capitaine Hugo à Eylau |
Biographie
Lucien Lapeyre est l'élève de Paul-Émile Boutigny et d'Albert Larteau[4]. En 1906, le quotidien La Presse souligne la qualité de son travail d'illustrateur du Souvenir-Programme, publié à l'occasion des fêtes organisées à Paris par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, l'Union nationale et le Petit Journal au profit de la création d'une caisse de secours professionnelle, dans son no 5144 du [5].
En 1908, il expose son tableau Retraite de l'armée de Sambre-et-Meuse au Salon des artistes français [6] dont il devient sociétaire à partir de 1909[7], y présentant sa Campagne d'Espagne cette année-là [8]. En 1910, il y expose le tableau intitulé Un renseignement [9] et en 1911, Le général Dorsenne à Essling[10]. En 1912, c'est la toile Le capitaine Hugo à Eylau qui est présentée au public[11].
Œuvres
Peinture militaire et uniformologie
À l'instar d'autres peintres militaires comme Édouard Detaille, qui a été son contemporain dans la dernière décennie de sa vie, Lucien Lapeyre s'est également lancé dans un travail d'illustrations uniformologiques ayant pour thème les armées françaises. Eugène Louis Bucquoy le mentionne dans son bréviaire du collectionneur d'uniformes comme l'ayant rejoint lors de la création du Passepoil - revue de la Société d'études des uniformes de France - avec d'autres jeunes artistes comme Auguste Goichon, Bucquoy le signalant comme ayant été un artiste remarqué pour ses tableaux au début du siècle. Son œuvre « militaire » (tableaux et études uniformologiques) sera popularisée sous forme de cartes postales, une partie de ces collections étant conservée au Service Historique de la Défense [12].
Vers 1900, il réalise une série d'une cinquantaine de planches sur la Garde Impériale. En 1912, il dessine pour Bucquoy une série consacrée au 67e de ligne suivie d'une seconde sur le 63e en 1914 [13].
Bibliographie
- Eugène Louis Bucquoy, Bréviaire du collectionneur d'uniformes : renseignements, conseils, souvenirs, Imprimeries Humblot, , 131 p. (lire en ligne), p. 12 et 99.
Références
- Archives de Paris 17e, acte de naissance no 3041, année 1882 (page 23/31) (avec mention marginale de décès)
- Archives de Paris 18e, acte de mariage no 2008 année 1915 (vue 26/28) (avec mention de la profession)
- Archives du Paris, registre matricule no 2870, classe 1902, bureau de Paris (avec mention de la profession)
- Lauret Hervé, « Lucien Lapeyre », sur Peintres orientalistes français : index des peintres par ordre alphabétique, 1997-2014.
- lire en ligne.
- La Presse: no 5805 du Jeudi .
- Christophe Belser, Aurélie de Cacqueray, Les Noms de famille en Poitou, Charentes, Vendée, Archives et culture, 1998, p. 141
- Le Ménestrel, 29 mai 1909, p. 173 lire en ligne sur Gallica
- Price Minister.
- Le Ménestrel, 9 juin 1911, p. 170 lire en ligne sur Gallica
- La Presse: no 7200 du 30 avril.
- Fonds Robert Michat (inventaire).
- Forum Napoléon Ier.
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