Lucien Laroyenne
Lucien Pierre Laroyenne, né le à Vienne et mort à Lyon le , est un médecin français.
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(à 70 ans) Lyon |
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Biographie
Lucien Pierre Laroyenne est chirurgien en chef (chirurgien major) de l'hôpital de la Charité de Lyon en 1865 et occupe la chaire de gynécologie à la faculté de médecine de Lyon en 1876[1]. Il fut le créateur de la chirurgie gynécologique à Lyon[2].
Il est chirurgien dans l'Armée française pendant la guerre de 1870 en tant que chirurgien en chef adjoint à la 1re ambulance lyonnaise de l'armée des Vosges, de la Loire et de l'Est[3].
Il mis au point entre autres un procédé chirurgical pour l'hystéropexie et publia de nombreuses études médicales[4]. Il fut correspondant de l'Académie de Médecine, président de la Société des sciences médicale de Lyon, membre de la Société de Chirurgie de Lyon. Il est le premier chirurgien d'une grande lignée de la chirurgie lyonnaise.
Son fils
Il est le père du docteur Lucien Antoine Marcellin Laroyenne (1876 - 1950), professeur agrégé à la faculté de Lyon[5] et chirurgien chef de l'hôpital St Luc (Lyon) qui a été chirurgien dans l'Armée française pendant 4 ans lors de la 1ère guerre mondiale (chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918 avec 2 étoiles de bronze, officier dans l'ordre des Palmes académiques). Il sauva de l'amputation de jambe le cinéaste Jean Renoir en avril 2015. Il fut membre de l'Académie de Chirurgie de Lyon et membre de la Société Internationale de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique[2].
Son petit fils
Lucien Henri Laroyenne (1921 - 2002), chirurgien à Orange (Vaucluse). Il est le fondateur de la Clinique du Parc (Orange). Ancien interne des hôpitaux de Lyon, membre de la Société Internationale de Chirurgie et membre du club Ambroise Paré, il était chevalier de la légion d'honneur. Il est le beau-frère d'un aviateur mort pour la France, le capitaine Joseph Rollier (1913 - 1944)[6],[7].
Son arrière petit fils
Lucien Jacques Laroyenne (1952 - 1992), chirurgien à la Clinique du Parc (Orange), ancien interne et ex-chef de clinique des hôpitaux de Lyon. Il avait obtenu, fait rare, les deux qualifications gynécologique et viscérale à la faculté de médecine de Lyon. Il est décédé accidentellement (automobile) à Orange dans sa quarantième année.
Décorations et hommages
- Chevalier de la Légion d'honneur[8] (11 mars 1872 - JO du 9 avril 1872)
- Officier de l'ordre des Palmes académiques (officier de l'Instruction publique[9])
- Un buste du Professeur Laroyenne est présent dans le jardin de la bibliothèque municipale de Lyon[10].
Notes et références
- « Lucien Laroyenne », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
- Pierrette Cozona, « Lucien Antoine Marcellin Laroyenne », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le )
- « Lucien Pierre Laroyenne », base Léonore, ministère français de la Culture
- BNF, « Lucien Laroyenne », sur https://data.bnf.fr/fr/10742627/lucien_laroyenne/fr.pdf (consulté le )
- « Lucien Antoine Marcellin Laroyenne », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le )
- Michelle Guérin, « Michelle Marie Antoinette Jean Laroyenne », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le )
- Pierre Carville, « Crash du douglas A-24 n° 42-54565 », sur https://francecrashes39-45.net/, (consulté le )
- « Lucien Pierre Laroyenne », sur https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ (consulté le )
- Sosa, « Lucien Pierre Laroyenne », sur https://gw.geneanet.org/ (consulté le )
- Philippe Rassaert, « Buste du docteur Lucien Laroyenne », sur https://numelyo.bm-lyon.fr/ (consulté le )
Liens externes
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