Lucienne Simier

Lucienne Émilie Simier est née le à Saint-Germain-sur-Moine, et est décédée le à Angers[1]. Il s'agissait d'une enseignante au lycée Joachim-du-Bellay, situé à Angers, qui était à l'époque un lycée pour jeunes filles.

Lucienne Simier
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Angers
Nationalité
Activité

Durant la Seconde Guerre mondiale, Lucienne a été mise en détention par la Gestapo le . Du au , cinq autres enseignantes subirent le même sort. La Gestapo avait accusé ces six professeurs de diffuser des idées anti-allemandes auprès de leurs élèves. Mais la vérité était que, depuis le tout début de l'occupation, ces femmes s'étaient toujours opposées à la dictature nazie ainsi qu'à la collaboration.

Lucienne Simier a passé la plus grande partie de sa détention dans le camp de concentration de Ravensbrück (du au ). C'est de ce camp qu'elle gardera les souvenirs les plus douloureux. Sa libération advint lors d'un échange de prisonniers avec les Alliés.

Une fois à nouveau auprès des siens, cette courageuse femme s'est empressée d'écrire le récit des horreurs qu'elle avait dû vivre. Ainsi, c'est un court récit d'une soixantaine de pages qu'elle acheva le intitulé Deux ans au bagne de Ravensbrück (Éditions Héraut).

Lucienne Simier a été déportée en compagnie de Marie Talet, Marthe Mourbel, Anne-Marie Baudin, Marie-Madeleine James et Jeanne Letourneau.

Bibliographie

  • Lucienne Simier, "2 ans au bagne de Ravensbrück", Collection L'echo de leurs voix, Éditions Hérault, Maulévrier : 1992

Liens externes

Notes et références

  1. Archives en ligne du Maine-et-Loire.
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