Ludlockite

La ludlockite est une espèce minérale de la classe des oxydes de formule PbFe3+4As3+10O22.

Ludlockite
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1]

Ludlockite - Tsumeb Namibie
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique PbFe3+4As3+10O22
Identification
Masse formulaire 309.25 uma
Couleur rouge, rouge cuivre
Classe cristalline et groupe d'espace pinacoïdale ;
Système cristallin triclinique
Réseau de Bravais primitif P
Clivage bon sur [011]
Cassure sectile
Habitus lamellaire ; agrégat ; fibreux ; aciculaire.
Échelle de Mohs de 1,50 à 2,00
Trait Brun
Éclat subadamantin
Propriétés optiques
Indice de réfraction a=1.96, b=2.055, g=2.11
Biréfringence Biaxial (+) ; 0.1500
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence transparente à translucide
Propriétés chimiques
Densité 4,40
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
Ludlockite (rouge) et laurionite, Laurion, Grèce (XX1mm).

Historique de la description et appellations

Inventeur et étymologie

Décrite par Davis et al. en 1970. Dédiée à F. Ludlow Smith et C. Locke Key, collectionneurs et marchands de minéraux dans le New Jersey (États-Unis).

Topotype

Gisement
Mine de Tsumeb, Tsumeb, région d'Otjikoto (Oshikoto), Namibie.
Échantillons
Musée d'histoire naturelle de Londres, Angleterre, 1969, 215 et 216
Université Harvard, Cambridge, Massachusetts, États-Unis, No 127927.

Synonymie

  • Ludlockite-(Pb)

Caractéristiques physico-chimiques

Cristallographie

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 10.11, b = 11.95, c = 9.86, Z = 9 ; alpha = 113.9°, bêta = 99.7°, gamma = 82.74° ; V = 1064,91
  • Densité calculée = 4,34

Gîtes et gisements

Gîtologie et minéraux associés

Gîtologie
Dans les veines de minerais oxydés contenant du plomb, du fer et de l’arsenic :
Trouvée avec la sidérite zincifère dans la section "germanite" à Tsumeb.
minéraux associés
bornite, chalcocite, germanite, leiteite, pyrite, quartz, reniérite (de), schneiderhöhnite, stolzite, tennantite.

Gisements producteurs de spécimens remarquables

  • Azerbaïdjan
Zarehehuran, Takap, massif du Takht-e-Suleiman
  • Chili
Veta Negra Mine, Pampa Larga district, Tierra Amarilla, Province de Copiapó , région d'Atacama
  • France (anciennes scories)
Le Crozet, La Pacaudière, Loire, Rhône-Alpes (dans d'anciennes scories, même mode de gisement qu'au Laurion.)
  • Grèce (anciennes scories)
le district minier antique du Laurion compte trois occurrences : Oxygon, la baie de Thorikos et Vrissaki[2].
  • Italie (anciennes scories)
Madonna di Fucinaia, Campiglia Marittima, Province de Livourne, Toscane[3]
Baratti, Piombino, province de Livourne, Toscane
  • Namibie
Mine de Tsumeb, Tsumeb, région d'Otjikoto[4]
  • Afrique du Sud
Stavoren - Mutue tin field, Marble Hall, province de Mpumalanga[5]

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Gelaude, Piet, van Kalmthout, Piet and Rewitzer, Christian, Laurion: The Minerals in the Ancient Slags
  3. CASONE G., CASINI A., Le miniere antiche di Campiglia M.ma (LI), in "Atti del IV Convegno Nazionale sulle Cavità Artificiali", Osoppo 30/31-05/01-06-97, Trieste 1997, p. 29-50.
  4. (en) Ernest H. Nickel et Monte C. Nichols, Mineral reference manual, New York, Van Nostrand Reinhold, , 250 p. (ISBN 978-0-442-00344-9, OCLC 22663779, lire en ligne) 123; Rocks & Min.: 62:440.
  5. Robert O. Meyer collection; Dr Hans Börner collection; collected by Dr Hans Börner
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