Ludovic Le Moan

Ludovic Le Moan grandit dans le quartier de la Mare-Rouge[3] au Havre, d'un père électricien et d'une mère commerçante[4]. En situation de décrochage scolaire durant l'adolescence[5], il est ensuite titulaire d'un CAP de tourneur-fraiseur[4].

Encouragé par un de ses professeurs, il poursuit ses études en classe préparatoire aux grandes écoles[6]. En 1988, il est diplômé de l'École nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (ENSIMAG)[7] puis s'installe à Toulouse.

Il commence sa carrière comme développeur logiciel et occupe des fonctions techniques et commerciales[8] avant de prendre la direction de l'agence toulousaine de l'ESN Coframi[8] jusqu'en 2000. À cette date, il se lance dans l'entrepreneuriat à 38 ans[9] et fonde Anyware Technologies, une entreprise de M2M qu'il revend huit ans plus tard à l'éditeur de logiciels Wavecom[3].

Sa deuxième startup, Goojet, propose de la curation de contenu sur mobile jusqu'à son absorption par Scoop.it[8]. En 2010, il ambitionne de créer un opérateur mondial de télécommunications en bas débit pour les objets connectés. De son association avec un autre ingénieur, Christophe Fourtet, naît Sigfox[4] qui emploie en 2017 près de 400 personnes. Le 17 février 2021 SIGFOX annonce le remplacement de Ludovic le Moan à la tête de l'entreprise par Jérémy Prince nommé PDG. Onze ans après sa création, l'entreprise n'ayant en effet toujours pas atteint l'équilibre mais ayant bénéficié d'importantes levée de fonds[10]. Ne communiquant plus aucun chiffre depuis 2018, la société Sigfox a finalement révélé, fin 2021, une dette de 150 millions d'euros à fin 2020, conduisant à sa demande de placement en redressement judiciaire en janvier 2022[11].

Ludovic Le Moan est président de la communauté d'entreprises IoT Valley[8], chargée de la promotion des objets connectés et du soutien de startups. Il est également membre du Conseil national du numérique, de 2016 à 2019.

C'est un proche d'Emmanuel Macron[4], qu'il a notamment accompagné pour des déplacements dans la Silicon Valley lorsqu'il était ministre.