Ludwig Ferdinand Clauss
Ludwig Ferdinand Clauss, à Offenbourg dans le Grand-duché de Bade et décédé le à Huppert, était un psychologue, anthropologue et islamologue allemand.
Pour les articles homonymes, voir Clauss.
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) Huppert (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Ludwig Ferdinand Clauß |
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Théoricien racial, psychologue, professeur d'université, anthropologue, écrivain |
A travaillé pour | |
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Dir. de thèse |
Biographie
Clauss a grandi à Freiburg, où il a étudié au gymnasium. Son père était juge de district. Après ses études secondaires, il effectue son service militaire dans la Marine. Au cours de cette période, il visite la Norvège. Lorsqu'éclata la Première Guerre mondiale, il se porta volontaire dans la Marine.
À Freiburg, il étudia la philosophie, la psychologie et la philologie anglaise et scandinave. De 1917 à 1921, il fut collaborateur de Edmund Husserl. En 1918 il épousa la fille d'un professeur d'université, dont il divorça une année plus tard. En il passa l'examen pour l'enseignement supérieur. En 1921 il fut reçu par Husserl avec son mémoire Die Totenklagen der deutschen Minnesänger (« les Chants funèbres des Minnesänger allemands »).
En 1927, il partit en voyage à travers le Moyen-Orient, qu'il parcourut durant quatre ans. C'est au cours de ce séjour qu'il se convertit à l'Islam.[réf. nécessaire]
En 1941, avec l'appui du NS-Studentenbund (syndicat étudiant de la NSDAP), il obtint un poste de professeur extraordinaire à l'université de Berlin. Il fut alors proposé pour la chaire de raciologie et de politique raciale à l'université du Reich de Posen. Sa candidature à ce poste marqua l'apogée de sa carrière[2]. Mais, en , Clauss fut attaqué par le Dr Walter Gross, médecin de formation, qui dirigeait le Bureau de politique raciale de la NSDAP. Gross lui reprochait de défendre une conception de la race jugée incompatible avec la doctrine nationale-socialiste (en fait, trop proche de la théorie des « races de l'esprit » du philosophe italien Julius Evola, avec qui Clauss était d'ailleurs lié d'amitié), mais aussi d'avoir pour maîtresse et secrétaire une Volljüdin (« Juive à 100 % ») en la personne de Margarete Landé[3],[4]. En 1943, il fut exclu de la NSDAP.
Pour avoir protégé Margarete Landé, il sera reconnu Juste parmi les Nations en 1979.
Une de ses thèses principales est la théorie, selon lui fondamentale, opposant le « psychisme de la forêt, propre à l'indo-européanité » au « psychisme du désert, propre au sémitisme »[5].
C'est sous sa direction que, en 1941, l'islamologue et collaboratrice de l'Ahnenerbe Sigrid Hunke soutint sa thèse de doctorat[5].
Publications
- Lieder der Edda. Altheldischer Sang in neues Deutsch gefasst von Ludwig Ferdinand Clauss, 1921
- Rasse und Seele. Eine Einführung in den Sinn der leiblichen Gestalt, 1926
- Von Seele und Antlitz der Rassen und Völker, 1929
- Die nordische Seele. Eine Einführung in die Rassenseelenkunde, 1923, 1932
- Als Beduine unter Beduinen, 1933
- Rasse und Charakter – das lebendige Antlitz, 1936
- Semiten in der Wüste unter sich, 1937
- Die Seele des Andern, 1958
- Die Weltstunde des Islam, 1963
- Thuraja. Roman, 1950
- Verhüllte Häupter. Roman, 1955
- Die Wüste macht frei. Roman, 1956
- L'Âme des races, 2001, aux Éditions de l'Homme libre.
Sources
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Ludwig Ferdinand Clauß » (voir la liste des auteurs).
- Peter Weingart (en), Doppel-Leben. Ludwig Ferdinand Clauss : Zwischen Rassenforschung und Widerstand, Francfort, New York, Campus, 1995.
Liens externes
- Ouvrages de Ludwig Ferdinand Clauss
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Références
- (de) Hans-Christian Harten, Uwe Neirich et Matthias Schwerendt, Rassenhygiene als Erziehungsideologie des Dritten Reichs : Bio-bibliographisches Handbuch, Akademie Verlag, , 561 p. (ISBN 978-3-05-004841-3, lire en ligne)
- (de) Helmut Schaller, Die «Reichsuniversität Posen» 1941-1945, Peter Lang D, (ISBN 978-3-653-00924-8 et 9783631576434, lire en ligne)
- G. Audenarde, « Le patrimoine doctrinal national-socialiste: jalons et signification d'une (re)découverte », in: Gianantonio. Valli, La Race selon le national-socialisme, Pierre Marteau, 168 p., p. 127-159, (ISBN 978-2917749104)
- (de) Peter Weingart, Doppel-Leben : Ludwig Ferdinand Clauss : zwischen Rassenforschung und Widerstand, Campus, , 251 p. (ISBN 3-593-35354-7 et 9783593353548, OCLC 34078213)
- Philippe Baillet, L'Autre Tiers-mondisme: des origines à l’islamisme radical - Fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre « défense de la race » et « solidarité anti-impérialiste » Akribeia, Saint-Genis-Laval, 2016, 475 p. (ISBN 978-2913612617)
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