Ludwig Uhland
Ludwig Uhland, né à Tübingen le et mort à Tübingen le , est un poète romantique allemand et un spécialiste de l'étude des langues.
Pour les articles homonymes, voir Uhland.

Nom de naissance | Uhland |
---|---|
Naissance |
Tübingen |
Décès |
(à 75 ans) Tübingen |
Activité principale |
poésie allemande |
Distinctions |
ordre Pour le Mérite |

Biographie
Uhland est considéré comme un des fondateurs de la germanistique moderne. Le recueil Chansons populaires anciennes en haut et bas allemand (1844-1845) et son essai inachevé Sur les poésies populaires allemandes sont des œuvres capitales, reflet de son érudition.
Savant, poète, député, Uhland appartient au « cercle souabe » qui, entre 1820 et 1850, rassemble à Stuttgart des poètes et des artistes libéraux. Par cet intermédiaire, Il contribuera à influer sur la politique du Wurtemberg, en particulier en 1848. Il s'engage en faveur de l'unité allemande dont le peuple est pour lui le garant. Pour Uhland, il faut s'inspirer des aspirations du peuple allemand, épris de justice, qui doit guider la création d'une république allemande. Dans son œuvre poétique[1], il s'empare et s'occupe de préférence des thèmes populaires du Moyen Âge. Maître de la ballade, il a le sens du rythme et de l'effet dramatique: Le Roi aveugle (Der blinde König), La Malédiction du chanteur (Des Sängers Fluch), Taillefer, Bertran de Born. Il est aussi l'auteur de poésies devenues populaires : J'avais un camarade (Ich hatt' einen Kameraden). Ses deux drames historiques, Le Duc Ernst de Souabe (1818) et Louis le Bavarois (1819), ont eu moins de succès.
Il est connu notamment pour avoir composé en 1809 le poème Der gute Kamerad, mis en musique en 1825 par Friedrich Silcher et que les Allemands, encore aujourd'hui, écoutent ou chantent debout à l'instar de l'hymne national.
Sa balade Harald servit d'inspiration également à Vincent d'Indy pour sa légende symphonique La Forêt enchantée[2].
Max Weber fait allusion à Uhland dans sa conférence Le Savant et le Politique[3].
La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg conserve aujourd'hui sa bibliothèque[4], achetée en 1872. Il s'agit avant tout de livres en ancien et moyen allemand, auxquels s’ajoutent des ouvrages en diverses langues anciennes, du français à l’espagnol en passant par les langues slaves.
Notes et références
- Rolf Wilh. Brednich et Heinz Rolleke, « Justinus Kerner, Ludwig Uhland und "Des Knaben Wunderhorn" », Jahrbuch für Volksliedforschung, vol. 18, , p. 197 (ISSN 0075-2789, DOI 10.2307/846428, lire en ligne, consulté le )
- Ma vie - Journal de jeunesse Correspondance familiale et intime 1851-1931, Séguier, 2001, p. 871
- Le Savant et le Politique, édition électronique sur Les Classiques des sciences sociales. Uhland est cité à la page 6 de la version PDF.
- « ÉTUDES GERMANIQUES | Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg », sur www.bnu.fr (consulté le )
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- CiNii
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Bibliothèque apostolique vaticane
- Bibliothèque nationale d’Australie
- WorldCat
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Salvador, « Le poète Uhland », Le Magasin pittoresque, 1841 lire en ligne sur Gallica
- Unser Uhland / Walter Jens, Hermann Bausinger, Tübingen, Klöpfer & Meyer, cop. 2013
- Portail de la poésie
- Portail du romantisme
- Portail du Royaume de Wurtemberg