Médecine pour le Peuple
Médecine pour le Peuple[1], en abrégé MPLP, est une organisation belge de médecins qui propose la médecine gratuite à travers des maisons médicales en Belgique. L'organisation a été fondée le 4 janvier 1971 par le PTB[2].
Fondation |
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L'organisation ayant été fondée sur base de l'idéologie marxiste, elle est ouverte à tous et propose des consultations médicales sans demander aucune contribution financière aux patients. Médecine pour le Peuple se compose de onze maisons médicales dans toute la Belgique, avec 53 médecins, 50 employés et 72 bénévoles. L'organisation est notamment connue en Flandres pour ses actions contre la pollution au plomb à Hoboken, pour sa proposition de baisse des prix des médicaments avec le modèle kiwi et des soins primaires plus accessibles en supprimant les barrières financières.
Histoire
Les débuts
Le 4 janvier 1971, la première maison médicale de Médecine pour le Peuple est ouverte à Hoboken par les deux médecins Michel Leyers et Kris Merckx, membres de AMADA. Merckx était connu depuis un certain temps comme figure de proue de AMADA, prédécesseur du PTB.
Le travail de la maison médicale a attiré l'attention internationale lorsque des médecins ont découvert un empoisonnement au plomb chez des enfants vivant dans le quartier de l'usine de l’Union minière. La société métallurgique Union Minière, aujourd'hui appelée Umicore, était responsable de la contamination au plomb. AMADA a mené une bataille politique pour dénoncer cette pollution, conséquence de quoi l'entreprise a été obligée de nettoyer le site, pour un coût d'environ 1,5 milliard de francs belges (environ 37 millions d'euros).[3] Suite à cette affaire, le PVDA (nom flamand du PTB) deviendra un élément incontournable du spectre politique de Hoboken.
En 1972, le docteur Merckx, qui soignait ses patients au tarif remboursé par les caisses d'assurance maladie, sans demander de participation des patients, est suspendu de son droit d'exercer la médecine par l'ordre des médecins pour concurrence déloyale. En réaction, Amada a appelé à manifester contre cette décision. Des sympathisants, des membres d'Amada, une délégation d'ouvriers et plusieurs bus d'étudiants ont empêché la suspension.[4] Merckx est également cité à comparaître devant le tribunal, mais une fois encore, il a pu compter sur le soutien de sympathisants. Pendant cette période, l'organisation a reçu le nom de Médecine pour le Peuple, en référence du soutien qu'elle a reçu du peuple et pour souligner que les médecins de l'organisation ne le sont pas pour obtenir un salaire élevé, mais pour soigner les gens.
Le premier logo de Médecine pour le Peuple a été conçu en 1973 par l'artiste-sculpteur Marc Jambers. Il se compose d'un poing tenant une croix de docteur.
Notes et références
- De eerste versies van dit artikel zijn gebaseerd op https://web.archive.org/web/20061009000713/http://forum.politics.be/archive/index.php/t-9227.html en http://www.gvhv.be.
- « 50 ans de Médecine pour le Peuple : « Pour changer le monde, il faut avoir les gens avec nous » », sur Solidaire (consulté le )
- De Standaard 10/09/2006 Kris Merckx en de loodvergiftiging
- Cap, Jan, In naam van mijn klasse. Epo, s.d. Hoofdstuk 5: Wij, Ali, op de Boelwerf, Actiegroepen en comités
Liens externes
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