Mémorial des guerres en Indochine
Le mémorial des guerres en Indochine est situé sur le territoire de la commune de Fréjus, secteur Gallieni, dans le département du Var. Il est inauguré le par François Mitterrand, Président de la République française. Les corps reposant dans la nécropole nationale de Fréjus sont ceux de militaires « Morts pour la France » décédés soit entre 1940 et 1945, soit, majoritairement, entre 1946 et 1954.
Mémorial des guerres en Indochine | |
Présentation | |
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Total inhumés | 20 765 |
Inhumés par nation | 20 765 dont 3 515 civils |
Date de construction | 1940-1954 |
Type | Cimetière |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Var |
Localité | Fréjus |
Coordonnées | 43° 26′ 43″ nord, 6° 45′ 06″ est |
Historique
Les accords franco-vietnamien du prévoyaient le rapatriement en France de 27 000 corps de militaires et de civils. La ville de Fréjus se proposa d'accueillir le mémorial des guerres en Indochine sur le site de l'ancien camp militaire Galliéni, où avaient notamment séjourné des tirailleurs indochinois pendant la Première Guerre mondiale (au sein du centre de transit des troupes indigènes coloniales), et où figurait déjà un premier monument commémoratif des guerres d'Indochine élevé en 1983. Le mémorial fut inauguré le par François Mitterrand, président de la République française.
Le mémorial
Œuvre de l'architecte Bernard Desmoulin, le mémorial est implanté sur un terrain de 23 403 m2, s'inscrivant dans une promenade circulaire de 110 mètres de diamètre, construite en béton et reposant sur pilotis. Le cercle reprend le thème du périple et symbolise à la fois l'enceinte militaire héritière du cercle spirituel des tribus.
Un mur du souvenir a été érigé et un jardin du souvenir aménagé. Un espace cultuel, inauguré en 1996, permet l'organisation de cérémonies pour quatre religions : christianisme, islam, bouddhisme et judaïsme.
Le mémorial est contigu à une pagode bouddhiste.
Le mur du Souvenir
Sur un mur de 64 mètres de longueur qui traverse le bâtiment principal sont inscrits, sur 438 plaques, de part et d'autre d'une carte d'Indochine en bronze (ultime rappel de ces terres lointaines), 34 935 noms de soldats morts au cours des guerres d'Indochine dont les corps ne reposent pas à Fréjus (disparus, restés sur place ou rendus aux familles) en métropole.
Les noms inscrits sont classés par année de décès puis dans l'ordre alphabétique.
La nécropole nationale
Pays | |
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Commune | |
Superficie |
2 hectares |
Tombes |
17 188 |
Mise en service | |
Coordonnées |
43° 26′ 43″ N, 6° 45′ 06″ E |
La nécropole est organisée sur deux niveaux, au pied de la promenade circulaire :
- le niveau inférieur est consacré aux morts provenant du Sud-Vietnam ;
- le niveau supérieur est consacré aux morts provenant du Nord-Vietnam.
Des rangs d’alvéoles abritent les ossements des 17 188 militaires identifiés et rapatriés depuis le Vietnam entre les mois d' et d'. S’y ajoutent 62 corps de militaires provenant de la nécropole de Luynes où ils avaient été inhumés antérieurement à 1975. Les corps reposant dans la nécropole de Fréjus sont ceux de militaires « Morts pour la France » décédés soit entre 1940 et 1945, soit, majoritairement, entre 1946 et 1954.
Par ailleurs, dans la crypte du mémorial, 3 152 victimes inconnues reposent dans un ossuaire.
À titre exceptionnel – les nécropoles nationales étant légalement réservés aux seuls militaires « Morts pour la France » en temps de guerre – 3 515 civils, dont 25 non identifiés, ont également été inhumés sur le site, dans un columbarium édifié sous la partie nord-ouest de la circulation périphérique.
Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine
Le 8 juin 2005, pour la première fois, partout en France, fut célébrée la journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine.
Au cours de la cérémonie officielle célébrée dans la Cour d'Honneur des Invalides, Madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense prononça le discours suivant :
« Il y a 51 ans, les armes se taisaient en Indochine.
Ce silence clôturait un siècle d'épopée française en Extrême-Orient.
Il mettait un terme douloureux à une guerre de huit ans commencée au lendemain de la cruelle occupation japonaise.
Loin de leurs foyers, sur des terrains inhospitaliers, face à un adversaire insaisissable, valeureux et sans cesse mieux armé, les combattants du corps expéditionnaire français ont lutté inlassablement, avec une foi, une ardeur, un courage et un dévouement qui forcent l'admiration et imposent le respect.
Leur sacrifice fut immense.
Leur tribut fut celui de la souffrance, du sang, et de la mort.
De 1945 à 1954, près de 100 000 soldats de l'Union française sont tombés en Indochine. Plus de 76 000 ont été blessés.<40 000 ont été faits prisonniers. Parmi eux, 30 000 ne sont jamais revenus.
L'éclat de leur bravoure, le panache de leur engagement ne rencontreront trop souvent, en métropole, que l'indifférence ou l'hostilité de leurs concitoyens.
Tous ces combattants ont lutté, ont souffert, sont morts, avec, sans doute, le sentiment amer de l'abandon, la blessure ultime de l'ingratitude.
Ne les oublions pas.
Parachutistes, légionnaires, coloniaux, tirailleurs, métropolitains, gendarmes, marins, aviateurs, médecins et infirmières : ils venaient de France, d'Europe, d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire.
Leurs frères d'armes vietnamiens se battaient pour leur terre, pour leur liberté, par fidélité.
Ils étaient jeunes.
Ils sont morts au détour d'une piste, dans la boue d'une rizière, dans un camp de prisonniers.
Aujourd'hui, pour la première fois, la Nation rend officiellement un hommage solennel à nos combattants d'Indochine.
La France n'oublie pas.
À cette occasion, nous nous recueillons devant la dépouille d'un de ces combattants.
Il est tombé là-bas, il y a plus de 50 ans, quelque part au bord de la Nam Youn, dans la plaine de Ðiện Biên Phủ, ultime théâtre de ce drame dont la grandeur nous dépasse.
À travers lui, c'est à l'ensemble de ses camarades que nous rendons hommage.
Que les combats de nos soldats en Indochine puissent rester gravés à jamais dans la mémoire du peuple français.
Leurs actions héroïques étaient l'aboutissement d'une certaine conception du monde, dont les principes ont pour nom liberté, justice et démocratie.
Aujourd'hui, dans ces pays, après de longues années de nouvelles souffrances, la guerre appartient désormais à l'Histoire.
De nouvelles pages de paix, de coopération et d'amitié ont été écrites et s'écriront encore.
Dans un monde incertain, où la paix n'est jamais acquise, que le souvenir des exploits de nos combattants, que la force des valeurs qu'ils ont illustrées, nous aident à rester debout, en hommes libres, vigilants et déterminés.
Honneur aux combattants d'Indochine ! ». »
Loin de leurs foyers, sur des terrains inhospitaliers, face à un adversaire insaisissable, valeureux et sans cesse mieux armé, les combattants de l'Union Française ont lutté inlassablement, avec une foi, une ardeur, un courage et un dévouement qui force l'admiration et imposent le respect.
Leur sacrifice fut immense.
Leur tribut fut celui de la souffrance, du sang, et de la mort.
Tous ces combattants ont lutté, ont souffert, sont morts, avec, sans doute, le sentiment amer de l'abandon, et la blessure ultime de l'ingratitude.
Ne les oublions pas.
Parachutistes, légionnaires, coloniaux, tirailleurs, métropolitains, gendarmes, marins, aviateurs, médecins et infirmières. Ils venaient de France, d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Afrique noire.
Leurs frères d'armes vietnamiens se battaient pour leur terre, pour leur liberté, par fidélité.
Rappelons-nous, que nous rendons hommage à tous les disparus, civils et militaires, des guerres en Indochine.
Ceux de la Seconde Guerre mondiale poursuivis, tués, massacrés par les Japonais dans les villes, les postes, les camps de la Kempeitai.
Ceux de la guerre Française d'Indochine ayant donné leur vie dans les attaques de postes, les embuscades dans les rizières, dans les villages, à Dien Bien Phu et dans les camps de prisonniers du Vietminh.
Soldats morts en Indochine
Quelques-uns des noms de soldats morts au cours des Guerres d'Indochine figurent ci-dessous classés par régiments d'appartenance.
Régiment d'infanterie-chars de marine
- 1er classe Legay Yvon du R.I.C.M :
- né le à Notre-Dame-de-Gravenchon
- domicilié à Saint-Sauveur-de-Carrouges
- décédé le à Pont Lam-ha, province de Kien-An (Tonkin).
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
- Lieutenant Sallantin Dominique du R.I.C.M :
- né le à Alençon
- domicilié à Moulins
- décédé le à Bang Trach (nord Vietnam)
- citation à l'ordre de la brigade
- citation à l'ordre de la division ()
- Ordre national de la Légion d'honneur au grade de chevalier ()
- Croix de guerre des TOE avec étoile de bronze et étoile d'argent
- Médaille coloniale avec agrafe "extrême-Orient"
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec agrafe "Libération" et "Allemagne".
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- caporal-chef Lefebvre Claude au 2eBataillon colonial de commandos parachutistes :
- né le à Maubeuge (Nord)
- domicilié à Alençon
- décédé le au cours d'un combat dans un village de Than-Phu, dans la province de Longxuyên (Cochinchine).
- Concession de la Médaille militaire () de la Croix de guerre des TOE avec palme
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
- 1er classe Thédule Victor au 2eBataillon colonial de commandos parachutistes :
- né le à Urou-et-Crennes dans l'Orne
- domicilié au Mans
- décédé le dans le secteur de Mytho (Cochinchine)
- citation à l'ordre du corps d'armée () de la Croix de guerre des TOE avec étoile de vermeil () de la Médaille militaire ()
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- Caporal-chef Letreut Marcel du 3e bataillon de commandos coloniaux parachutistes (3e BCCP) :
- né le à Caen
- domicilié à Écouché
- fait prisonnier dans la région de That Khe du Tonkin le
- décédé juin ou
- Deux citations à l'ordre de la brigade ( et ), de la Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient » de la Croix de guerre des TOE avec étoile bronze.
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
- « Accroché le à La-Tien, a réagi immédiatement à la tête de son Stik. Le , au cours d'un fort accrochage avec une compagnie de rebelle, a foncé à la tête de ses hommes, tuant et blessant de nombreux Việt Minh, récupérant des armes et des grenades ». Chacune de ses citations comporte l'attribution de la Croix de guerre T.O.E avec étoile de bronze.
- Le 2e classe Autret Jean Louis, du 3e bataillon de commandos coloniaux parachutistes (3e BCCP) :
- né le à Plouguerneau
- porté disparu le sur rapport circonstancié du chef d'escadron Decorse du .
- parachuté le dans la région de That Khe et a disparu avec son unité
- décédé en captivité au camp no 2 de Cao Bang le . Ces renseignements ont été portés le sur un rectificatif à L’État Nominatif de Perte signé par le chef d'escadron Bertrand, commandant le centre administratif d'Extrême-Orient.
- Inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus et sur le monument aux morts de Plouguerneau.
6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- Marsouin parachutiste Fouquerant Pierre, du 6e bataillon parachutistes coloniaux :
- né le à La Lande-Saint-Siméon
- domicilié à Ménil-Hubert-sur-Orne
- tué au combat le à Dien-Bien-Phu au cours de la prise du poste Eliane 10
- inscrit sur le monument du souvenir de Fréjus.
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
- Médaille militaire comportant l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme ().
- Soldat d'élite qui fait honneur aux troupes aéroportées d'Indochine.
- Caporal-Chef Eglemme Claude, du 6e bataillon de parachutistes coloniaux :né le à Laval-de-Cère,
- mort pour la France en captivité en juillet 1954 après la défaite de Dien Bien Phu
- inscrit sur le monument du souvenir de Fréjus
- Médaille militaire à titre posthume
- Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures, avec palme et étoiles
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- Médaille des blessés
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
- Sergent Lenoble Charley, du 8e bataillon parachutiste de choc :
- né le à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois
- domicilié au Mans
- tué au combat le à Dien-Bien-Phu
- citation à l'ordre du régiment ()
- citation à l'ordre de la brigade ()
- citation à l'ordre du corps-d'armée ()
- La Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- la Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient » ()
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine ()
- la Médaille militaire comportant l'attribution de Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
11e régiment d'infanterie coloniale
- Sous-lieutenant Cordier Jean-Pierre du 11e R.I.C :
- né le à Alençon
- domicilié à Alençon
- décédé le près du village de My-Duc-Tay, dans la plaine des joncs, province de Mytho, (Cochinchine)
- la Croix de guerre des TOE avec étoile d'argent
- la Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient » ()
- la Légion d'honneur à titre posthume
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus, puis au monument aux morts d'Alençon.
1er régiment de chasseurs parachutistes
- Le chasseur parachutiste Fleury Jacques, du 2e bataillon du 1er régiment de chasseurs parachutistes :
- né le à Nocé
- domicilié à Bernay
- tué au combat le à Dien-Bien-Phu
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
- Concession de la Médaille militaire comportant Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.
- 1er classe Ravalet Lucien, de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes :
- né le à Flers
- domicilié à Douai
- affecté au 1er régiment de chasseurs parachutistes
- tué au combat le à Dien-Bien-Phu
- Citation à l'ordre du régiment ()
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient » ()
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine ()
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
- Concession de la Médaille militaire comportant Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.
- Le chasseur parachutiste Anne André, du 1er régiment de chasseurs parachutistes :
- né le à Rabodanges
- domicilié à Soulangy
- tué au combat le à Dien-Bien-Phu
- inscrit sur le mur du souvenir à Fréjus.
2e bataillon parachutiste de choc
- 1er classe Samson André du 2e bataillon parachutiste de choc :
- né le à Cabourg
- domicilié à Bretoncelles
- décédé le à Gilang, province de Quang-Gen, dans le sud de l'Annam
- Concession de la Médaille militaire
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus et sur le monument aux morts de Bretoncelles.
9e régiment d'infanterie de marine
- caporal/chef Brisset Maurice du 9e R.I.C :
- né le à Aube
- domicilié à Aube
- décédé au combat le à Hanoï (Tonkin)
- Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent ()
- Médaille militaire ()
- Mort pour la France, inscrit sur le monument aux morts d'Aube dans l'Orne.
22e régiment d'infanterie coloniale
- Le sergent Chapron Claude du 22e R.I.C :
- né le à Domfront dans l'Orne
- domicilié à L'Aigle
- décédé le à Kralanh (Cambodge)
- Concession de La Médaille militaire ()
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
- Caporal Marie Henri du 22e R.I.C :
- né le à Orgéres
- domicilié à L'Aigle
- décédé le
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
2e bataillon étranger de parachutistes
- Le légionnaire de 1er classe Bidault Bernard du 2e B.E.P :
- né le à Damville (Eure)
- domicilié à L'Aigle
- décédé le à Raung Veng (Cambodge)
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
2e régiment étranger d'infanterie
- Le lieutenant Philippe Robert du 2e R.E.I :
- né le à Aube (Orne)
- domicilié à L'Aigle
- décédé le dans la région de Dong-Khe (Tonkin)
- Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze et d'argent « citation à l'ordre du régiment puis de la division » le puis le .
- Insigne des blessés militaires
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 barrettes « France » et « Libération »
- Diplôme de croix d'Honneur du mérite Franco-Britannique
- Croix du combattant volontaire
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
1er régiment étranger de cavalerie
- Le maréchal des logis Grunhertz René, né le à Welferding (Moselle):
- décédé le en captivité au camp no 3 Au Dinh
- Médaille militaire à titre militaire
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palmes et étoiles
- Croix du combattant volontaire
- Médaille coloniale, agrafe « Extrême-Orient »
- Médaille des blessés
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
régiment d'artillerie coloniale du maroc
- Le canonnier Le Gall Paul du R.A.C.M :
- né le à Savigny (Manche)
- domicilié à Argentan
- décédé le à Hanoï
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec étoile de vermeil "« corps d'armée » le .
- Médaille militaire (le )
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
Canonnier d'un courage exemplaire.
13e demi-brigade de Légion étrangère
- Caporal Delattre Max, alias Bodin Max de la 13e D.B.L.E :
- né le
- décédé le sur la route entre Dien Bien Phu et un camp de prisonniers
- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine ()
- Insigne des blessés militaires (une étoile rouge)
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
3e régiment étranger d'infanterie
- Lieutenant Troussard André à la 10e compagnie du 3e R.E.I :
- né le La Ferté-Vidame (Eure-et-Loir)
- domicilié à Alençon
- décédé le (Cochinchine)
- Légion d'honneur
- Médaille militaire ()
- croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes et une étoile de bronze
- Médaille des évadés ()
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus.
- Sergent infirmier Leroyer André au 3e bataillon du 3e R.E.I :
- décédé en captivité le au camp no 5 dans la région de Cao-Bang (Tonkin)
- Médaille militaire à titre posthume le
- Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze « citation à l'ordre du régiment »
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec étoile d'argent « citation à l'ordre de la division »
- Médaille coloniale avec agrafe "extrême-orient"
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus et sur le monument aux morts de Larchamp.
49e régiment d'infanterie
- Soldat de 2e classe Hamel Henri de la 2e compagnie d'appui du 1er bataillon de marche du 49e R.I :
- Sergent Ténette Jacques de la 5e Cie du 1er Bataillon de Marche du 49e RI
- né le Arches (Vosges)
- domicilié à Eauze (Gers)
- décédé le à Tourane (Annam)
- inscrit sur le Mur du Souvenir de Fréjus.
7e régiment de tirailleurs algériens
- Le Tirailleur Luçon Robert de la 10e compagnie du 7e R.T.A :
- né le à Parigné (Sarthe)
- domicilié à Cerisy-Belle-Etoile
- décédé le à Binh-Anh dans le secteur de Tourane (centre du Vietnam)
- "Appelé à l'activité en . volontaire pour terminer son temps légal d'activité en Indochine"
- Médaille militaire comportant l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme et étoile de bronze
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine ()
- Médaille coloniale avec agrafe "extrême-Orient"
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus et sur une plaque dans l'église de Cerisy-Belle-Etoile.
Jeune appelé venu comme volontaire.
4e régiment de tirailleurs tunisiens
- Adjudant Guerrero Jean-Baptiste
- né le à Baudens (Oran) Algérie
- décédé au combat le sur la route de Kompong Chinang à Krakor (Cambodge)
10e régiment mixte d'infanterie coloniale
- Sergent Escoffier Robert du 10e R.M.I.C
- né le à la Rochelle
- domicilié à Argentan
- décédé le à Savannakhet (Laos)
- Médaille militaire comportant la Croix de guerre 1939-1945 avec palme
- inscrit sur le mur du souvenir de Fréjus une rue porte son nom à Argentan.
Il lutte jusqu'à l'épuisement de ses munitions et se donne la mort plutôt que de tomber aux mains de l'ennemi.
Guerre de Corée 1950-1953
Le bataillon français de l'ONU est créé le . Le gouvernement décide d'envoyer un bataillon en Corée. Ce bataillon composé de volontaires est créé au camp d'Auvours dans la Sarthe. Il est confié au colonel Magrin-Verneret dit Monclar. Le le bataillon est envoyé en Indochine. Un monument lui est dédié au camp d’Auvours près de la salle d’honneur du 2e régiment d'infanterie de marine.
Voici quelques noms de ses soldats morts ci-dessous :
- Sergent-chef Gendrel Hervé du bataillon français de l'ONU :
- né le à Alger
- domicilié à Clermont-Ferrand (Puy-Dôme)
- décédé le à l'hôpital américain de Tagar (Corée)
- nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur avec l'attribution de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.
- il est inhumé à Saint-Denis-sur-Sarthon
Chef de groupe plein d'audace réfléchie, grièvement blessé au cours d'une action, est décédé des suites de ses blessures.
- Caporal-chef Rousselet Marcel du bataillon français de l'ONU :
- né le à Carrouges (l'Orne)
- décédé le à l'hôpital américain de Tagar (Corée)
- Médaille militaire à titre posthume ()
- Croix de guerre 1939-1945 avec palme (citation à l'ordre de l'armée)
- ancien du 3e bataillon de Marche du Tchad avec la 2e DB.
- il est inhumé à Saint-Denis-sur-Sarthon
Chef de pièce réputé pour son courage.
- Sergent Jardin André du bataillon français de l'ONU :
- né le à Lorient
- domicilié à Laval (Mayenne)
- décédé le à l'hôpital américain de Tagar (Corée)
- il est inhumé à L'Aigle.
Sources et bibliographies
- Service départemental de l'Orne, mémorial des Ornais morts en Indochine et en Corée.
- Bureau central des archives administratives militaires (BCAAM) division des archives collectives.
- Office national des anciens combattants et victime de guerre.
- ONAC mémoire et solidarité (Hôtel des Invalides à Paris).
Notes et références
- 81eAnnée-Mai-Juin. no 3-Organe de la Fédération Nationale André-Maginot, page 03. Editorial (mai-juin 2010) le président fédéral Maurice Gambert.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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