Mission de supervision des Nations unies en Syrie
La mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS) était une mission de maintien de la paix en Syrie dans le cadre de la guerre civile syrienne. Cependant, à la suite de l'escalade du conflit, le personnel des Nations unies fut retiré et la mission fut suspendue[1].
Mission de supervision des Nations unies en Syrie | |
Abréviation | MISNUS |
Résolution(s) | 2043 (2012) 2059 (2012) |
Adoption | |
Durée | – 4 mois et 17 jours |
Siège | Damas (Syrie)[1] |
Commandement de la force | Général Babacar Gaye[2] (21 juillet 2012 – 19 août 2012) Général de division Robert Mood[2] (27 avril 2012 – 20 juillet 2012) |
Financement | 16 800 000 $ (autorisation initiale) |
Contribution et personnel | |
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Contributeurs | |
Observateurs militaires | 297 observateurs[3] |
Civils locaux | 14 civils[3] |
Civils internationaux | 71 civils[3] |
Pertes | 1 mort[3] |
Il était commandé par le général de division norvégien Robert Mood[4] jusqu'au 20 juillet 2012, suivi du général de corps d'armée Babacar Gaye du Sénégal. Bien que les observateurs restent dans le pays, Mood a suspendu leur mission le 16 juin 2012 en invoquant "l'escalade de la violence"[5]. Les observateurs ne mèneront plus de patrouilles et resteront sur leurs positions actuelles jusqu'à ce que la suspension soit levée. Le 20 juillet 2012, le Conseil de sécurité a prolongé la mission de la MISNUS pour une dernière période de 30 jours. Conformément à la résolution 2059, le Conseil n'envisagerait de nouvelles prorogations que si le Secrétaire général faisait rapport et que le Conseil de sécurité confirmait la cessation de l'utilisation d'armes lourdes et une réduction du niveau de violence suffisante de la part de toutes les parties pour permettre à la MISNUS de mettre en œuvre son mandat[6].
Force de l'ONU
La résolution 2043 autorise jusqu'à 304 observateurs militaires non armés, plus une composante civile appropriée. Au 30 juin 2012, la MISNUS se composait de 280 observateurs militaires, 81 membres du personnel civil international et 41 membres du personnel civil local. Le personnel militaire provenait de l'Arménie, du Bangladesh, du Bénin, du Brésil, du Burkina Faso, du Burundi, du Cambodge, du Tchad, de la Chine, de la Croatie, de la République tchèque, du Danemark, de l'Équateur, de l'Égypte, des Fidji, de la Finlande, de la France, du Ghana, de l'Indonésie, de l'Irlande, de l'Italie, de la Jordanie, du Kenya, du Kirghizstan, de la Mauritanie, Maroc, Népal, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, du Niger, du Nigeria, de la Corée du Nord, de la Norvège, du Paraguay, des Philippines, de la Roumanie, de la Russie, du Sénégal, de la Slovénie, de la Suède, de la Suisse, du Togo, du Vietnam, du Yémen et de la Zimbabwe[7].
Le 25 juillet 2012, le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a annoncé qu'environ la moitié des observateurs militaires ont été renvoyés dans leur pays[8].
Le 16 août, l'ambassadeur français auprès des Nations unies, Gérard Araud, président en exercice du Conseil de sécurité, a déclaré que les conditions pour prolonger la mission au-delà du 20 août, parmi lesquelles une réduction significative de la violence, n'étaient pas réunies et que la mission prendrait fin. La Russie a organisé de nouvelles réunions de l'ONU à New York le vendredi 17 août, et appelle toutes les parties à mettre fin à la violence[9].
Le 20 juillet, le Conseil de sécurité a prolongé la mission de la MISNUS pour une dernière période de 30 jours. Selon la résolution S/RES/2059, le Conseil n'envisagerait de nouvelles prorogations de la mission "que si le Secrétaire général fait rapport et que le Conseil de sécurité confirme la cessation de l'utilisation d'armes lourdes et une réduction du niveau de violence suffisante par toutes les parties pour permettre aux observateurs de la MISNUS d'exécuter leur mandat". Les deux conditions fixées par le Conseil n'ont pas été remplies. Cela a été signalé dans une lettre du Secrétaire général au Conseil de sécurité le 10 août, dans laquelle il a également présenté ses observations sur le travail futur des Nations unies en Syrie.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « United Nations Supervision Mission in Syria » (voir la liste des auteurs).
Références
- Accueil
- Commandement
- Faits et chiffres
- « UN leads global calls for action against non violence in Syria », The Times of India,
- « UN suspends Syria peace mission », BBC News (consulté le )
- « UNSMIS Mandate - United Nations Supervision Mission in Syria », Un.org (consulté le )
- « UNSMIS Facts and Figures - United Nations Supervision Mission Syria », Un.org (consulté le )
- « Transcript of the press conference by Herve Ladsous : Damascus 25 July 2012 », Un.org (consulté le )
- Avi Issacharoff, « UN Security Council decides not to extend observers mission in Syria Israel News », Haaretz, (consulté le )
Bibliographie
- « Accueil », sur le site de la mission (Nations unies) (consulté le )
- « Équipe d'encadrement », sur le site de la mission (Nations unies) (consulté le )
- « Faits et chiffres », sur le site de la mission (Nations unies) (consulté le )
- Énora Chame, Quand s'avance l'ombre. Mission à haut risque en Syrie. Mareuil Éditions, 2022
Compléments
Article connexe
Lien externe
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